Un début de série qui nous plonge dans l’univers étrange de la parapsychologie…
Écrite par Richard Taleman, La confrérie de l’invisible est le premier opus d’une nouvelle série fantastique aux éditions J’ai Lu : David Creem. Vous ne connaissez pas Richard Taleman et vous pensez que c’est un petit nouveau dans le monde de l’écriture ? Détrompez-vous : sous ce mystérieux pseudonyme se cache le nom d’Olivier Descosse, un auteur appartenant à la Ligue de l’Imaginaire (qui regroupe entre autres Maxime Chattam, Henri Lœvenbruck ou encore Franck Tilliez).
On doit à Olivier Descosse des romans qui prennent leur source dans le suspense et le thriller, tels : La liste interdite, L’ordre noir ou encore Les enfants du néant. Avec sa série David Creem paraissant chez J’ai Lu dans la collection Semi-Poche Imaginaire, l’auteur se lance dans le surnaturel et le paranormal…
Une université Californienne aux matières étranges
Quand débute le roman, nous nous retrouvons à la période de la rentrée, où nous suivons David, très pressé de tout découvrir sur la parapsychologie et d’autres matières tout aussi inclassables. En effet, le jeune homme est persuadé d’avoir des capacités spéciales ne relevant pas du domaine tangible. Cette idée ne lui ait pas venue toute seule, il a été persuadé en cela par son grand-père disparu qui croyait dur comme fer aux pouvoir de son petit-fils.
C’est ainsi qu’une rentrée très spéciale et mouvementée s’annonce pour David, qui ne se doute pas encore de tout ce qui l’attend… Bienvenue dans le département de parapsychologie dirigé par l’éminent professeur Wiseman ayant des allures de grand sage.
C’est là que David espère pouvoir trouver les réponses à ses très nombreuses interrogations. Est-ce que ses cauchemars auraient un lien avec ses possibles pouvoirs paranormaux ? Et si oui, pourraient-ils l’aider à retrouver son grand-père que tout le monde pense mort ? David est persuadé qu’il n’a pas réellement disparu et qu’une entité maléfique est certainement en cause… les travaux secrets de son aïeul seraient-ils en rapport avec tous ces événements ?
Une présentation accrocheuse, et pourtant…
La présentation du roman ainsi que son apparence sont attractifs. Le visuel de couverture est parfaitement choisi, le blason présenté donnant une ambiance de campus et de société secrète… Personnellement, c’est ce qui a motivé ma lecture de l’ouvrage en plus de son résumé. Et pourtant, autant le contenant est beau, autant le contenu est beaucoup moins attrayant.
Premièrement au niveau des personnages : il apparait très rapidement que David est un individu assez plat. Sans réel charisme, cela ne donne pas spécialement envie de s’intéresser à lui et à ses problématiques De même, le personnage du jeune gosse de riche un peu déluré incarné en la personne de Robert ne convainc pas. Il y a également la jolie Alice et Louise, une jeune femme en fauteuil roulant.
La petite équipée va ainsi vivre des aventures hors du commun, la poussant à améliorer leurs capacités psychiques (et autres) très rapidement en un temps très court. L’entité mettant en danger David n’ayant pas l’air de faire dans la dentelle, ils sont tous potentiellement en péril…
C’est ainsi que commence la formation de ces étudiants un peu spéciaux. Les rendez-vous surnaturels s’enchaînent, la frontière entre science et mysticisme devenant ténue.
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Qu’apporte donc ce premier tome ? La conclusion est bien simple, peu de choses pour le moment. L’univers est développé, peut être trop, au détriment de l’intrigue qui semble pour le moment bien simple et sans réel ressort. De plus, le fait d’avoir des personnages enfermés dans des clichés empêche de se plonger sans bornes dans ce nouvel univers. Humour, références culturelles nombreuses, fantastique et campus américain, voici les éléments de base de la série, qui nous convainc pas pour le moment. Le second tome est à paraître le 22 octobre prochain sous le titre L’Entrevie.
A lire dès l’âge de 14 ans environ, sans limite d’âge.