Une suite réussie pour Modo, l’espion britannique aux milles visages !
Second tome de la série Les agents de Mr. Socrate (lire la chronique du premier tome ici), voici La cité bleue d’Icaria. L’ouvrage est paru aux éditions MSK (la collection ado du Masque) en 2011.
Nous retrouvons le duo attachant que forment Modo et Octavia, et cette fois-ci, ils ne resteront pas sur le sol Britannique et traverserons l’océan… dans tous les sens du terme.
Une aventure qui nous emmène à New York et sur les côtes islandaises…
Après les aventures terribles qui ont failli amener la Confrérie de l’horloge à semer la terreur sur l’Angleterre tout entière, nous voici aux prises avec une nouvelle problématique.
Un espion de Mr Socrate ne donne plus de nouvelles depuis de nombreux jours, charge à Modo et Octavia de le retrouver et de découvrir ce qui l’a fait disparaître… Ils ne le savent pas encore, mais l’enquête va les emmener bien plus loin qu’à New York !
Une suite sympathique
Moins marquant que le premier tome, La cité bleue d’Icaria reste toutefois très intéressant et rempli d’imagination. On y lit la suite directe des aventures de Modo avec quelques éléments qui font bien avancer l’intrigue… Notamment en ce qui concerne le personnage de l’enfant jaune.
Voyez-vous de qui il s’agit ? Il est à peine mentionné au début du premier tome, par une simple et unique phrase. Mais dans cet opus, l’enfant jaune revient, et il est là pour servir la Confrérie de l’horloge… et il fait peur tout en attisant l’intérêt. Qui est-il ? Comment est-il devenu ce qu’il est ? Pourquoi est-il aussi instable ?
En ce qui concerne l’univers ici exploité, ce roman nous intéresse aux merveilles de la mécanique submersible… et de la vie sous-marine. On ne peut évidemment pas passer à côté des clins d’œil faits au monde de Jules Verne, encore une fois Arthur Slade se joue des classiques en les insérant dans ses livres…
De plus, les sciences sont encore une fois mises en avant avec quelques principes de physique tels que la pression exercée sur un corps sous l’eau, l’utilisation d’un sous-marin et ses nombreuses contraintes mécaniques. En cela, c’est très bien fait car les jeunes lecteurs apprendront tout en lisant une aventure qui les captive !
Et c’est avec plaisir que l’on découvre le peuple mystérieux et dangereux des Icariens, prêts à tout pour protéger leurs intérêts. Dans ce roman, c’est une ambiance en huis-clos oppressante qui vous attend ! Pas de toits sur lesquels sauter, ni de filature mais une attente angoissante à des dizaines de bars de pression.
……
Vous retrouverez ainsi ce mélange entre historique, étrange et espionnage qui a fait merveille dans le premier opus. A titre personnel, je l’ai légèrement moins apprécié que le précédent ouvrage, mais ce roman reste tout de même très sympathique à découvrir.
Que fomente encore la Confrérie de l’horloge ? Affaire à suivre puisqu’il reste encore deux tomes à découvrir chez Les agents de M. Socrate : Le peuple de la pluie (Tome 3) et L’île des damnés (Tome 4).