Archives de l’auteur : Laura

Chronique Album Jeunesse : Pourquoi la carapace de la tortue ?

pklacarapacedelatortue.jpg

Cette petite histoire a pour origine un conte Guyanais, les illustrations sont signées Benjamin Lacombe. Elle nous explique la solidarité, celle des tortue en particulier. Ce conte explique aux tout petit pourquoi la carapace de la tortue n’est pas lisse mais pleine de dessins, de rayures et autres traces de la vie… Une belle et courte histoire avec de illustrations vraiment très jolies.

D’un point de vue de la mise en page, cet album est très original. Vous avez les doubles page avec uniquement les illustrations, et l’histoire se trouve à la fin du livre, ce qui donne une troisième feuille sur la droite permettant d’avoir un beau panorama sur les illustrations et de conter l’histoire en même temps. Il est adapté aussi à la lecture en public, l’histoire peu se plier avec uniquement les dessins côté public, et uniquement le texte côté lecteur/conteur. Vraiment pratique pour les bibliothèques !

TRANCHE d´ÂGE :

Chronique : Ne le dit à personne…

neleditapersonne.jpg

Ne le dit à personne d’Harlan Coben, cela vous dit peut-être quelque chose ? Le livre a connu un succès considérable et a même été adapté en film. L’histoire est prenante dès la première page, mais s’essoufle sur un bon quart… La femme de David Beck, morte depuis 8 ans ressurgi dans un mail qui lui ai adressé, il la voit dans une vidéo en direct prouvant qu’elle est vivante ! En sois, le concept est intéressant, il est juste dommage que parfois l’histoire soit un peu trop irréaliste ou niaise.

Au moins vous ne serez pas en manque d’action : tout s’enchaîne, un homme qui a une petite vie bien tranquille depuis la perte de sa femme va faire l’impensable pour faire en sorte de le revoir. Il ne doutera pas une seule fois de la véracité de cette vidéo. La course effrénée pour la vérité débute, mais tout est contre David Beck la police, puis le FBI, mais aussi d’autres personnes… mais les questions que l’on se pose sont nombreuses et ne sont complète qu’à la dernière page… pourquoi Elisabeth a-t-elle été tuée il y a 8 ans ? Pourquoi ressurgit-elle maintenant ? mais surtout, pourquoi voulais t-on la tuer ? elle qui était une femme sans histoires à la vie douce et paisible, tout comme son mari…

Ce livre a des poins forts tels que certains passages vraiment chargés d’émotions qui m’ont beaucoup serré le coeur, comme l’arbre encoché chaque année par le couple où ls se rendent chaque année, uniquement pour célébrer leur premier baiser… mais aussi, le fait que l’on ne sais pas tout jusqu’à la fin alors que l’on crois tout savoir, la chute est excellente car en fait, la seule chose que l’on sait c’est que l’on ne sait rien. Mais il aussi des soucis de taille : une écriture assez « brute » sans réels passages de réelle beauté, ce qui encore plus dommage dans une histoire où il est question d’amour. Une trop grosse avalanche d’aventures », on se croirait dans une mauvaise version de Bilbo le Hobbit où tout nous tombe dessus sans dessus-dessous…

Conclusion, sujet intéressant mais histoire très peu mise en valeur par l’écriture et l’agencement du tout.

AUTEUR :
GENRE : Policier
TRANCHE d´ÂGE : ,

La petite mariée (suivi de nuage et soleil)

petitemariee.jpg

Voici un petit livre qui se lit très vite et qui coûte peu cher (seulement 2 euros, dans la collection « folio 2€ ») et qui est vraiment magique, du moins pour la première nouvelle « Le petite mariée ». L’histoire est celle d’une enfant, pleine de joie de vivre qui se voit demandée en mariage. Elle perd alors la flamme qui la rendait désirable pour l’homme qui l’a épousée. Elle, ne comprend pas ce que sa belle-famille attend d’elle. Mais son mari, qui l’aime éperdument veut, lui, répondre à tout ses désirs et caprices afin que sa joie de vivre et sa flamme se rallume, et peut-être même, de l’amour pour son mari… ce qui n’est pour le moment pas le cas…

Cette première nouvelle est absolument sublime, la fin ma fait pleurer tellement elle était belle, les mots si bien choisis… un vrai trésor de larmes et de joie tout à la fois !

La petite mariée : 10/10

Nuage et soleil : 5/10

Page d’accueil du blog.

[poll id = »25012″]

CITRIQ

GENRE : Littérature

Chronique : Trois pépins du fruit des morts

ppinsfruitdesmorts.jpgC’est le premier roman de Mélanie Fazi que je lis après m’être plongée dans ses nouvelles avec Serpentine. Et je doit avouer avoir préféré les nouvelles.

Le roman nous parle du mal-être de l’adolescence tout en mélangeant le monde de la mythologie grecque avec ses dieux. La jeune fille mal dans sa peau est bien entendue recluse, mise à l’écart part ses camarades de classe. Son univers est tout entier consacré à sa passion pour la mythologie grecque, elle rêve de faire partie de ce monde où dieux et humains s’entrecroisent, se mélangent, passent de la mortalité à l’immortalité…

La légende traitée et approfondie dans ce roman est celle de Perséphone, la mortelle enlevée par Hadès, le dieu des enfers. Pour plus de détails sur cette l’histoire : Légende de Perséphone.

Un jour, la déesse viens rendre visite à Anabelle à la sortie de l’école, une rencontre improbable se fait : une déesse ayant besoin d’une mortelle pour vivre et une mortelle ayant besoin d’une déesse pour oublier sa vie…le roman est beau et certains passages sont vraiment beaux et poétiques et d’autres horribles tout en étant beaux (comme l’histoire de l’enlèvement de Perséphone raconté par celle-ci). En résumé, l’écriture est vraiment sublime, mais l’histoire m’a moins plu même si elle est originale.

AUTEUR :
GENRE : Fantastique
EDITEUR :
TRANCHE d´ÂGE : ,

Chronique : Les Annales du Disque-Monde – Tome 28 – Le fabuleux Maurice et ses rongeurs savants

mauricerongeurssavants.jpg

Sympathique, mais pas mythique ou du moins pas autant que les autres ouvrages de la saga du Disque-Monde. Le concept des rats devenus intelligents grâce aux déchets magiques de l’Université est fort sympathique, mais l’histoire même si elle est plaisante comporte selon quelques moments de creux où l’on s’ennuie. Mais d’un point de vue plus personnel, il y a aussi un personnage que je n’aime pas du tout dans l’histoire (Malicia).

Heureusement, il y a plus de bonnes nouvelles que de mauvaises, ne serait-ce que pour la sympathique référence au joueur de flûte de Hamelin, mais aussi pour une autre légende (qui n’en est pas vraiment une étant donné que l’on a des preuves de son existence) qui est fort intéressante et toujours non élucidée à notre époque (sans vous dire ce dont il s’agit, le sujet concerne les rats, je vos aide quand même pas mal là…).

Enfin, un autre côté intéressant est le fait que c’est la première fois dans un Pratchett que j’ai peur, que j’arrive à ressentir ce que le personnage ressent dans sa situation, et c’est très bizarre et génial en même temps. Merci à vous Monsieur Pratchett de m’avoir fait faire un petit bout de voyage dans les égouts d’une petite ville du Disque-Monde !

Chronique : La Tour Sombre – Tome 1 – Le Pistolero

toursombre01pistolero.jpg

Ce premier tome parmi les sept composant la série de la Tour Sombre peux être considéré comme une grande introduction à l’univers de Roland, le Pistolero (le dernier de tous les pistoleros) et du mystérieux homme en noir…

Je dois avouer qu’à la fin du livre, j’étais intriguée, curieuse et toujours autant dans le flou. Eh oui, on ne sais pas grand chose sur cette Tour Sombre même après lecture du premier tome. L’homme en noir est toujours intriguant et le but du pistolero est encore moins compréhensible qu’avant, d’autant qu’il ne sais pas vraiment lui-même ce qu’il cherche si ce n’est qu’il doit absolument trouver la Tour, quitte à en mourir.

Je crois que pour se faire une vraie idée de l’œuvre qu’est la Tour Sombre, il faut continuer à suivre les traces du Pistolero, c’est pourquoi il va m’être dur de noter ce livre ou beaucoup de choses sont dites, mais pas assimilables tant que l’on a pas compris l’ouvre dans son ensemble.

Mais une chose est sûre, après lecture de ce premier tome on devient curieux, très curieux

 

AUTEUR :
EDITEUR :
TRANCHE d´ÂGE :

Actualité éditoriale : Lancedragon – Tome 1 – Dragons d’un crépuscule d’automne Nouvelle traduction chez Milady !

Eh oui eh oui, vous avez bien lu, La série des Lancedragon est en train d’être rééditée par le label Milady appartenant à… Bragelonne ! Les couvertures sont superbes, ont a enfin le droit à des illustrations dignes de ce nom pour les Lancedragon. Celle de Larris Elmore n’était pas mal non plus, mais la nouvelle est encore mieux !

Milady réédite donc le premier tome de la saga en version intégrale et avec une nouvelle traduction, ce qui peux être très très intéressant pour les fans, et les non fans ! Le seul « souci » est que le livre n’est édité qu’en grand format donc comptez 20€ pour l’acquisition de ce superbe livre, mais ça vaut peut-être le coup non ?

Voici la couverture du premier tome, ça donne envie non ?

dragoncrpuautomne01.jpg

De plus, le label Milady réédite en format poche des grands succès de Bragelonne comme Légende David Gemmell, et bien d’autres. Pour le moment on compte donc 4 grand formats et 6 pochez édités, affaire à suivre…

Pour plus d’informations sur le label Milady, voici son blog sur fantasy.fr

GENRE : Fantasy
EDITEUR :
TRANCHE d´ÂGE :

Chronique : La trilogie du Magicien Noir – tome 2 – La Novice

novice.jpg

Ce deuxième tome est encore plus fascinant que le premier : Sonea après avoir appris le Contrôle, devient novice au sein dela Guilde des Magiciens. Mais elle n’est pas une simple novice justement, premièrement ses pouvoirs magiques sont considérables et vont en grandissant ce qui laisse entrevoir sa future puissance, de plus c’est la première et seule élève de la Guilde à ne pas être issue d’une famille riche ou d’une Maison ce qui fait d’elle un vrai bouc émissaire pour ne pas dire une victime idéale (aussi bien par les élèves des Maisons que par les professeurs eux-même). De plus, compte-tenu de sa découverte sur le Haut Seigneur (il pratiquerait la magie noire, ce qui est interdit par la guilde car cette branche est on ne peux plus sombre et malsaine…) elle doit aussi faire attention à lui et ne pas attirer l’attention sr elle de peur qu’il ne découvre ce qu’elle sait sur lui… en somme Sonea subit énormément de pressions de tout côtés et doit tenir le coup.

Après tout, c’est la première fille tes Taudis à entrer dans la Guilde, elle doit donc être plus que parfaite pour qu’aucun reproche ne lui sois fais de par ses basses origines… c’est une lutte inégale des clans, mais qui pourrais permettre à d’autres enfants des Taudis d’entrer si elle se comporte bien.

Personnellement, je trouve que le personnage de Sonea est très courageux, et même un peu trop, ou du moins qu’elle est trop harcelée pour que ça paraisse réaliste. Le commanditaire de toutes ses persécution, Régin est un brin trop mauvais, le rendant vraiment sadique et même fou… c’est peut-être le cas.

Enfin, petit truc pour attiser les curiosités, Sonea va connaître le sentiment d’amour, « mais comment c’est possible? » me direz-vous, car il est vrai qu’elle n’a aucun ami au sein de la Guilde et qu’elle n’en sort pas… suspense, mais sachez que ce n’est pas une partie clé de l’ouvrage et qu’elle est courte, alors ne vous focalisez pas dessus !

En tout cas, bonne lecture ! je vous conseille ardemment ce livre qui est vraiment génial, tout ce précipite et je n’ose imaginer comment sera le troisième tome, qui sortira courant novembre 2008 en version reliée et donc moins chère que la brochée (20 € au lieu de 26 €).

 

AUTEUR :
GENRE : Fantasy
EDITEUR :

Chronique : Les Annales du Disque-Monde – Tome 3 – La huitième fille

lahuitiemefille.jpgAyant lu les Ch’tits hommes libre avant de m’attaquer à cet ouvrage j’y ait dénoté beaucoup de similitudes. La plus flagrante étant celle entre les deux personnages principaux : toutes deux des jeunes filles ayant une aptitude pour la magie. L’une par affiliation, l’autre par son destin. Une autres similitude étant, la présence d’une Mémé qui fait de la magie, qui impose le respect dans son village, qui a du charisme quoi !

Mais revenons-en à notre histoire… en commençant par le concept de délégation d’un magicien à une autre personne : un magicien quand il vient à mourir doit donner son bourdon au huitième fils du huitième fils (statistiquement, cela doit être assez rare pour ne pas avoir à choisir entre plusieurs huitièmes fils de huitièmes fils) sauf qu’ici le huitième fils est… une fille. Et il est IMPOSSIBLE qu’il puisse y avoir de femme mage…

Ainsi, c’est une lutte contre le sexisme dans le domaine de la haute magie qui s’engage. Pour les mages, les femmes ne sont pas faites pour la haute magie, seulement pour la sorcellerie qui est selon eux un art utile mais bien moins clinquant que le leur. C’est avec un superbe humour et un thème qui restera encore longtemps d’actualité que Pratchett nous conte les luttes de Mémé Ciredutemps qui veux rétablir une magie juste et équitable en faveur d’Eskarina (le la huitième fils fille de huitième fils) mais aussi de futures mages femmes potentielles.

Le personnage de Mémé Ciredutemps est vraiment génial, bourrue, campée sur ces positions, elles ne veux jamais avouer son ignorance et c’est ce qui fait sa force en plus d’être têtue comme une mule et puis… c’est une sorcière !

GENRE : Fantasy, Humour
TRANCHE d´ÂGE :

Chronique : Les Annales du Disque-Monde – Tome 4 – Mortimer

mortimer.jpgEncore un superbe Pratchett, où l’on ne s’ennuie pas du début à la fin. L’humour est toujours aussi présent, voire plus, l’histoire est absolument captivante. Et oui, car la Mort va engager un apprenti et le recrutement et la formation dudit apprenti ne sont pas de tout repos…

Dans ce livre ont découvre plusieurs choses dont le personnage de la Mort, qui n’est pas curieux de savoir comment elle « vit » ? On découvre aussi son serviteur et… une autre personne habitant chez elle, ne disons rien pour conserver un peu de surprise amusée.

Comparé au premier et au second tomes (La huitième couleur et le huitième sortilège) il est beaucoup mieux au niveau de l’histoire, plus vivante, plus Pratchett quoi !. Je vous conseille donc ce Pratchett, comme les précédents c’est un petit bijou !