Archives de l’auteur : Laura

Chronique : Ciel ! Encore un prof extrarrestre ! (série des profs extraterrestres Tome 2)

ciel ! encore un prof extraterrestre !Second tome de la quadrilogie loufoque de Bruce Coville, vous n’êtes pas prêts de vous ennuyer avec cette fois-ci en narrateur : Duncan. Duncan, c’est la brute typique du collège qui vous tabasse à la récré tout simplement parce que vous avez des lunettes ou que vous lisez un livre…malheureusement pour lui, ses activités vont vite cesser : Duncan a peur qu’il n’y ait un autre extraterrestre que celui qui a été démasqué dans le premier tome. Ainsi notre brute va mener l’enquête, mais elle va s’avérer difficile, personne ne le croit quand il parle de ses doutes et sa turbulence légendaire ne vas rien faire pour arranger son cas…

Encore une fois, j’ai beaucoup aimé ce livre de Bruce, même si ça n’est pas encore le meilleur de la série. Mais le suspense est toujours au rendez-vous ainsi qu’un certain humour à la Coville. Les mêmes éléments qui ont fait la réussite du premier tome sont réunis, mais sans donner un sentiment de répétition, ouf ! C’est donc sans arrières pensées que je vous conseille ce livre jeunesse (dès 11 ans) si vous arrivez à vous le procurez, car comme pour le premier, ce livre est épuisé chez l’éditeur.

7/10

Chronique Jeunesse : Mon prof est un extraterrestre

mon prof est un extraterrestreConnaissez-vous la série des profs extraterrestres ? Certains ont étés bercés par cette quadrilogie de science-fiction s’adressant aux jeunes lecteurs (dès 10-11 ans), mais malheureusement, la collection est épuisée depuis un moment, et on ne sait pas si elle sera rééditée un jour… mais avec un peu de chance, vous pourrez vous les procurez dans des magasins d’occasion ou des brocantes, car il ne faut en aucun cas passer outre cette merveilleuse saga galactique !

En effet, sous des apparences simples, le livre est porteur d’idées fort importantes dans notre vie telles que: le respect d’autrui, le courage., le plaisir de faire des découvertes… mais de façon vraiment très subtile (les tomes suivants sont encore plus parlants). De plus, l’intrigue est vraiment prenante et le dénouement très attendu, même pour les plus « grands » lecteurs. L’humour aussi est très présent dans cette saga rafraichissante qui pour moi ne prend pas une seule ride, ou presque (la saga a connu un fier succès, en partie grâce aux Chair de poule de L.R. Stine). En plus, tout ne nous est pas dévoilé tout de suite, nous aussi, nous pouvons enquêter avec les personnages…

Eh oui, car que viennent donc faire les extraterrestre sur notre bonne vieille Terre ? Veulent-ils l’envahir ? Découvrir les hommes ? Ou d’autres choses encore ? Eh bien même ça on ne le sais pas tout de suite, car pour cela il faut lire la suite de la saga : Ciel ! Encore un prof extraterrestre !

PS : Cette série de quatre tomes tourne autour de trois personnages, chaque livre étant raconté par l’un d’eux, il y a Susan,  Peter, et Duncan. Chacun ayant vraiment une personnalité très différente et très bien exploitée par Bruce Coville. Dans ce premier tome, l’histoire vous sera narrée par notre amie Susan, une des meilleures élèves de la classe, eh oui, rien que ça !

Chronique jeunesse : Le collier de rubis – Tome 1 – L’espionne du Roi Soleil

L'espionne du Roi-SoleilSi vous avez lu et aimé les Orangers de Versailles du même auteur (Annie Piétri), ce roman historique aura de grandes chances de vous plaire aussi.

Une fois encore, on se retrouve au Château de Versailles à l’époque de Louis XIV, dit le Roi-Soleil. Notre histoire commence dans une famille bourgeoise, celle des Maison-Dieu. Tout va de mal en pis depuis la mort du chef de famille, et leur oncle en profite pour essayer d’obtenir leur biens par tout les moyens possibles, aussi divers que cruels…la situation étant d’autant plus horrible que cet individu a le Roi de son côté, il est donc lavé de tout soupçon.

Mais heureusement, les deux jeunes jumelles Maison-Dieu ne laisseront pas leur oncle dilapider leur argent et faire de malheureux chantages, même si pour cela elles vont devoir prendre d’énormes risques.

Encore une fois, l’atmosphère et l’ambiance de l’époque sont magnifiquement retranscris (surtout au niveau des descriptions et des symboliques de certaines salle de Versailles, ou de l’utilité de certaines pièces…), même les légendes urbaines nous sont ici racontées. Pour ceux qui voudraient donc découvrir cette époque sans avoir à ouvrir un livre d’histoire, c’est le livre idéal : culture historique et suspense lié aux intrigues de château et de cour…génial.

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Chronique : Coup de Chance

coup de chanceVoici un recueil de nouvelles d’un des meilleurs auteurs jeunesse ET même adultes, j’ai nommé : Roald Dahl ! Dans coup de chance, vous trouverez 4 nouvelles : 2 totalement imaginaires, et 2 autres qui sont autobiographiques, dont l’une d’elle qui explique comment Roald Dahl est devenu écrivain et il est vrai que c’est un coup de chance, autant pour lui que pour nous les lecteurs. Je vous découpe le livre  par nouvelle :

Le Cygne (nouvelle fantastique) : Une histoire assez cruelle concernant deux adolescents qui en torturent un troisième… la nouvelle est très bien, mais le moment est assez érpouvant pour le lecteur, Roald Dahl sachant vraiment donner un sentiment d’attachement à des personnages et même des animaux. En résumé une belle mais dure nouvelle qu’il ne faudrait pas faire lire avant l’âge d’environ 13 ans. 7/10

La Merveilleuse histoire de Henry Sugar : Très longue et merveilleuse nouvelle qui mélange deux histoires : celle d’un homme riche, gras, oisif et avare et celle d’un pauvre indien qui a un don extraordinaire (que je ne vous direz pas !) et qui passe de ville en ville pour vivre de son art. Cette nouvelle est vraiment géniale, elle montre que n’importe qui peux avoir un don, et que l’on peux parfois changer radicalement pour le meilleur. Magnifique. 9/10

Coup de Chance (vécu de Roald Dahl) : Ou comment l’auteur a failli ne pas devenir écrivain, quand on voit le nombre de fois où il aurait pu ne pas le devenir, on comprend tout de suite le titre de la nouvelle. Parsemée d’écrits et d’idées de Roald Dahl qu’il notait toutes dans un carnet pour les retravailler après. Je ne la noterais pas, un récit de vie n’est pas quelque chose que l’on peut évaluer ou critiquer.

C’est du Gâteau (vécu de Roald Dahl) : Cette nouvelle est la vie de l’auteur de son enfance à ses débuts d’écrivain, on en sait un peu plus sur lui, qui fut si génial et si prolifique. On apprend ainsi qu’il a fait la guerre, et qu’il aurait très bien pu ne pas en revenir. Pour les mêmes raisons que précédemment, je ne noterais pas cet écrit.

8/10

Chronique Jeunesse : Le livre dont vous êtes la victime

le livre dont vous etes la victimeLe livre dont vous êtes la victime d’Arthur Ténor (auteur prolifique dans le domaine de la littérature jeunesse) est tout simplement prenant et suis un rythme effréné. La semaine commence normalement pour Alex, un adolescent comme tous les autres. Sauf qu’un matin il entend des camarades de classe parler d’une nouvelle boutique qui se serait installée dans la ville… une librairie.

Mais cette librairie est d’un genre plutôt particulier : elle est spécialisée dans la littérature de l’horreur et du fantastique, de plus l’ambiance du magasin est plus que glauque et le libraire fiche franchement la trouille… Alex étant amateur de grands frissons, les livres vends lui plaisent beaucoup jusqu’à ce qu’il achète un livre très très spécial…

Maintenant parlons du livre en lui-même, honnêtement, je ne savais vraiment pas à quoi m’attendre de la part d’Arthur Ténor n’ayant encore jamais lu une de ses œuvres, et je suis agréablement surprise. L’écriture est simple mais très rythmée, et je trouve que cette histoire-ci fait beaucoup penser aux livres Chair de Poule de R.L. Stine que j’adorais. J’inscrirais donc ce livre dans la même lignée.

Dans ce livre, j’ai particulièrement adoré les références d’Arthur Ténor aux Livres dont vous êtes le héros, dont il a créé l’antithèse avec les « livres dont vous êtes la victime » utilisant le même système de renvoi des pages que l’original (ex : Si vous souhaitez ouvrir cette porte, rdv en page 79, si au contraire vous préférez continuer tout droit, rdv en page 50). Tout le long du livre, ça n’est donc qu’une succession de choix fais par Alex, à la différences que s’il fait une erreur, il la paye très cher.

De plus, second élément clé qui m’a fait apprécier l’ouvrage ; le libraire : l’auteur fait parler son personnage du métier de libraire avec passion, et ça se sent : « je suis un amoureux des livres, comme tous les libraires, je pense. Et cela suffit à ma satisfaction de savoir ma clientèle envoutée par ce que je lui vends ». En bref, un bon est court roman à lire dès 11 ans pour avoir quelques frissons une fois la nuit tombée !

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Chronique : Seul contre Tous

seul contre tousBienvenue dans le monde de la « justice » ou plutôt cette fois-ci de l’Injustice, qui amena à condamner un innocent à vingt-deux années de prisons en brisant au passage la vie de tous ses proches… Ainsi commence l’horrible lutte juridique et parfois peu orthodoxe (mais a-t-il vraiment le choix) de Danny Cartwright, un homme comme tout le monde hormis le fait qu’il se soit retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment et avec les mauvaises personnes…

Je dois avouer avoir été quelque peu sceptique car les thrillers ne sont pas vraiment mes lectures favorites mais j’ai bien vite changé d’avis quand je me suis rendue compte que j’en étais arrivée à plus d’une centaine de pages sans m’en rendre compte…

Eh oui, Jeffrey Archer a un réel don pour tenir son lecteur d’une poigne de fer (ou d’une plume ?), et plus on avance, plus le livre devient dur à poser ne serait-ce que pour un court moment. Tout est finement pensé, et même vous lecteur sûrement très rusé, vous ne pourrait qu’être surpris par ce roman riche en suspense jusqu’au bout, mais aussi bourré de culture et de références diverses très enrichissantes (eh oui, connaissiez-vous la renouée du Japon ?).

Pour conclure vous l’aurez compris, j’ai vraiment adoré ce pavé de presque 600 pages (tout de même)  qui se dévore. Voila une idée de policier/thriller pour ceux qui ne savaient pas quoi se mettre sous le dent pendant les vacances…

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Chronique : La prochaine Fois

la prochaine foisOui, je sais, certains adorent Marc Levy, d’autres trouvent que ça n’est pas de la littérature mais plutôt du genre Harlequin… les deux avis sont facilement adoptables il est vrai, mais Marc Levy a un petit quelque chose qui fait que personnellement, j’adore ses débuts de roman mais suis ensuite énormément déçue par ses fins. La question est donc : Avez-vous aimé ou au moins apprécié La Prochaine Fois ? Étant donné que vous ne pouvez pas me répondre directement (mais vous êtes bien sûr invités à laisser votre avis par le biais des commentaires) je vais donner mon avis : oui mais… non !

Eh oui réponse mitigée, désolée. En effet, je dois avouer avoir adoré le cadre et l’ambiance du livre : le lieu (où se déroule la majorité de l’œuvre) Londres, recèle un charme certain, et la clé de voute de l’œuvre, son thème : la peinture. C’est une plongée vertigineuse dans un monde très fermé que celui de l’art qui nous est offert à travers une quête de tableaux, et une quête de l’amour par la même occasion, ne l’oublions pas.

Il faut avouer que pendant les trois quarts du roman j’étais vraiment dedans, mais vers la dernière partie, Marc Levy a réussi à se saboter tout seul. Je ne vous en dit pas plus, mais je trouve cette fin beaucoup trop tirée par les cheveux et surtout trop niaise… et le dernier chapitre aurait pu ne pas exister, cela aurait été tout aussi bien je trouve.

Pour conclure, ce Marc Levy se lit bien, et même très bien, mais on reste déçu par un manque de nouveauté dans les idées de l’auteur…

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Chronique : Le Peuple des Rennes – Tome 1

Le peuple des rennes 01Nouvelles « saga » en deux tomes de Megan Lindholm (alias Robin Hobb), le peuple des rennes en étonnera plus d’un par son style. Attention aux initiés ou fans de l’auteure, rien à voir avec l’Assassin Royal ou les Aventuriers de la Mer, lire ce Hobb peut s’avérer être une très bonne comme une très mauvaise surprise. Personnellement, ayant lu ces sagas, je trouve que c’est une très bonne surprise, montrant qu’elle sait se renouveler. L’action se passe dans une toundra dont on ignore le nom (sur Terre ou dans un monde imaginaire ?) et fait beaucoup penser par certains côtés aux Enfants de la Terre de J. M. Auel pour ceux qui sont intéressés, rendez-vous à la fin de l’article 😉

Durant ce premier tome, nous allons suivre une femme et son fils fuyant leur ancienne tribu, mettant leur vie en danger, car en ces temps reculés, il était quasiment mortel de se retrouver seul pour subvenir à ses besoins pendant l’hiver qui s’annonçait souvent très rigoureux. L’histoire met un peu de temps à démarrer il faut l’avouer, mais c’est pour mieux nous happer et faire de nous des lecteurs assidus. En effet, beaucoup de questions sont soulevées au cours de l’intrigue… Qu’est-ce que Tilou fuit vraiment ? Quels sont les vrais pouvoirs des chamans pour qu’ils soient autant craints ? Qu’à donc de si particulier le fils de Tilou aux yeux du chaman alors qu’il est considéré par tout les autres comme arriéré ?

En conclusion, l’univers de la préhistoire mélangé à celui de la magie et de la fantasy est très osé, original et surtout réussi ; peut d’œuvres peuvent se targuer de ressembler à celle-ci.

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Chronique : Noô

nooVoici un roman de Space Opéra (écrit par Stefan Wull) massif et peu rythmé retraçant l’épopée très décousue d’un homme ordinaire à travers l’univers. Tout commence dans la forêt Amazonienne, et on se demande comment on peux faire un space opera avec pour début un petit garçon et ses parents tout deux scientifiques qui partent en exploration, rendant le début très intéressant.

Mais seulement le début hélas… passé les deux ou trois chapitres consacrés à la forêt Amazonienne, notre personnage est largué (et nous aussi) sans comprendre pourquoi dans un autre endroit, et même une autre planète (comment, pourquoi, nous ne le sauront jamais…). Au bout d’une quelques centaines de pages, ont se dit qu’il va peut-être commencer à se passer quelque chose : il faut avouer que toutes les peuplades, les villes, les cultures inventées par l’auteur sont foisonnantes, réalistes et pleines de vie, mais à force d’aller partout à travers l’univers le lecteur s’y perd. Et cela d’autant plus quand l’auteur nous confronte à une flopée de mots de son propre cru : rébarbatifs, incompréhensibles ils bloquent qu’ils n’augmentent le plaisir de la lecture, sauf pour ceux qui aiment les casse-tête verbaux.

De plus, dans la quatrième de couverture, on parle d’une quête initiatique d’une sorte de Graal qui serait représenté par le Noô ; mais dans le livre il en est fait épisodiquement mention et ne constitue en aucun cas une fin mais un moyen dans l’ouvrage (et encore…).

Mais il faut l’avouer tout de même, Noô n’est pas non plus le pire ouvrage de SF que j’ai lu, (mais presque), mais le plus rébarbatif c’est certain. On a tout de même l’occasion de croiser ça et là de beaux passages.

Peut-être que Noô n’est pas l’œuvre qu’il fallait lire en premier pour découvrir Stefan Wull, auteur français prolifique dans le genre de la SF. Il me faudra donc retenter l’expérience pour me faire un réel avis sur l’auteur, peut-être avec Niourk, un roman post-apocalyptique parmi les plus connus de l’auteur.

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Chronique : Chroniques du bout du monde – Tome 7 – La malédiction du luminard

chroniques du bout du monde luminardEncore une fois, voici du lourd dans le domaine de fantastique jeunesse avec le septième tome des Chroniques du bout du monde de Stewart et Riddell (mais qui est en fait le premier tome de la saga si l’on se réfère à la chronologie de la saga).

C’est donc un nouveau cycle de 3 tomes qui s’offre : Le Cycle de Quint, un jeune garçon pirate du ciel depuis sa plus tendre enfance, et pour cause, son père est LE pirate qui règne en maître sur la Falaise et son ciel. Le cycle commence très bien, on y (re)découvre la magnifique ville flottante Sanctaphrax dans toute sa splendeur d’antan. Et déjà à cette époque, la ville était pleine de machinations et de complots pour le pouvoir. Tout commence très vite : on est littéralement « poussé » dans cet univers absolument hallucinant par sa richesse d’idées et de concepts farfelus.

Ainsi suivons-nous nos deux héros : Quint et Maria, que tout sépare et qui pourtant vont être amenés à travailler ensemble pour leur bien commun et surtout pour celui de Sanctaphrax. Vous allez donc au gré des occasions, vous balader, errer, dans cette ville-rocher : ainsi certains recoins vous seront révélés, cela pour votre plus grand plaisir mais aussi votre plus grande terreur… mais je ne vous en dit pas plus… le nid de pierre (noyau du rocher constituant la ville flottante) est particulièrement effrayant avec ses tunnels mouvants et trompeurs.

En bref, une histoire toujours aussi bien ficelée que dans les précédents, pas de redondance, pas d’ennui, des illustrations toujours aussi magnifiques et d’un détail époustouflant. Je n’ait plus qu’à vous souhaiter une excellent voyage au bout du monde !

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