Archives de l’auteur : Laura

Chronique : Chair de Poule – Tome 49 – Terrible Internat

terrible internatBienvenue dans l’internat Caring, institution de haut-rang pour les meilleurs élèves. Sauf, que ça n’est pas le cas de Paul, plutôt mauvais élève et complètement blagueur. C’est d’ailleurs pour ça qu’il a été renvoyé de son ancien collège et mis dans l’institut Caring par ses parents : il avait fait répéter au perroquet de la classe : « Le prof est un crétin », ce qui n’a pas été du goût de tout le monde…

Le collège Caring est très particulier, à peine arrivé, deux élèves lui disent de fuir tant que ses parents sont encore là… croyant à une blague, Paul ne comprend que plus tard l’air paniqué des autres élèves. Autre chose étrange, ils sont tous très attachés à la réussite, quitte à ne pas s’aider mutuellement pour les cours.

Terrible internat est un très bon roman de frissons pour la jeunesse : petit à petit ont entrevoit tout les indices amenant à une terrible conclusion : les mauvais élèves ne font pas long feu à l’Institut Caring.

De plus, les romans en huis clos dans le genre école perdue au fin fond d’une campagne anglaise, ou comme ici un internat isolé sur une colline ont tout pour me plaire, si vous ne vous y êtes pas encore essayé, c’est le moment, vous y trouverez une atmosphère à nulle autre pareille, entre les grincements de vieilles chaises en bois et couloirs sombres par nuits d’orage…

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Chronique jeunesse : L’horloge maudite – Chair de Poule n°24

l'horloge mauditeVoici un livre de la série Chair de Poule qui m’a particulièrement marquée étant enfant, la preuve, j’ai eu un grand plaisir à le relire, dix ans plus tard. Les Chair de Poule, une collection qui commence à avoir de l’âge mais qui n’a rien perdu de sa force, et qui traverse maintenant plusieurs générations de lecteurs.

L’éditeur Bayard, d’ailleurs bien conscient de cette force a fait une refonte complète de la collection avec un relooking assez réussi tout en gardant les illustrations de couverture d’origine.

Mais revenons à nos moutons : L’horloge maudite. Un roman de frissons très simple par son concept, mais complètement accrocheur : un jeune garçon, Michael, en a marre d’être martyrisé par sa petite sœur, Tania, la chouchoute de leur parents. Elle réussit à chaque fois à lui jouer des mauvais tours et à la faire gronder par ses parents en prime. Elle a même réussi à gâcher l’anniversaire de ses 12 ans en ouvrant tout ses cadeaux et en abimant son nouveau vélo…

Dans ces conditions, ont peut comprendre que Michael souhaite la disparition de sa petite sœur… ce que va réaliser l’horloge étrange que son père vient de se procurer… en remontant le temps. Le souci, c’est que Michael se retrouve prisonnier du temps qui s’écoule en sens inverse…

Bien que j’aie lu ce livre plus d’une fois dans ma prime jeunesse, le relire ne m’a rien gâché au plaisir, de plus les descriptions que fait R.L. Stine fait de l’horloge fait froid dans le dos, un vrai plaisir ! L’auteur réussi avec des mots simples à nous transporter dans un autre monde.

8/10

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Chronique : L’affaire Amanda – Tome 1 – Invisible

affaire amanda 01Mais qui est Amanda ? Et ou est-elle ?

L’affaire Amanda est une série de romans pour adolescents étrange et fascinante : mêlant suspense, histoires d’amitiés entre filles mais aussi problèmes de famille de façon très subtile c’est une sorte d’O.V.N.I. dans son genre (le seul genre de livre qui pourrait lui ressembler serait le best-seller Cathy’s Book, un livre-enquête édité lui aussi chez Bayard). Chaque tome est écrit par un auteur différent, le premier est écrit par Stella Lennon, mais il s’agit d’un pseudonyme… et également d’un indice pour le lecteur…

Tout commence quand Callie, Hal et Nia sont convoqués au bureau du proviseur sans aucune raison : ils ne se connaissent que de vue et sont accusés d’avoir vandalisé la voiture du proviseur… mais ce ne sont pas eux. Par la force des choses (ou plutôt par le fait d’Amanda), ils se retrouvent à enquêter sur la disparition de celle-ci ; qui leur a semé une foule d’indices pour avoir une idée de où la trouver. Mais pourquoi a-t-elle disparu du jour au lendemain ?

Au fil des pages, ont entrevois quelque chose de plus grand encore que la disparition de leur amie, une sorte de mise en abîme d’enquêtes, mais sans en dire plus, je pense qu’il faut plusieurs lectures du livre pour remarquer en tant que lecteur tout les indices semés à foison dans ce premier tome (eh oui, encore une saga !). Tout commence par une voiture, puis des symboles gravés, puis des tatouages puis… etc.

La saga a été prévue en huit tomes, c’est énorme, mais aux vues des nombreux mystères qui apparaissent déjà, ça ne sera pas forcément de trop. J’ai vraiment hâte de lire la suite qui nous promet beaucoup en espérant qu’elle soit à la hauteur de cette introduction. Aux Etats-Unis, les trois premiers tomes sont sortis, voici la couverture du second tome, Signal for Afar, en attendant sa sortie française début 2011 !

Et pour les fans et curieux, voici le lien qui vous mènera au site officiel de l’Affaire Amanda avec un forum où les lecteurs émettent toutes leur suppositions sur l’enquête, il y a aussi une page de test pour savoir quel est son totem (cf dans le livre).

Chronique : Chronique du Tueur de Roi – Tome 1 – Le Nom du vent

lenomduvent.jpgUn premier roman qui séduit par sa puissance…

Voici une petite annonce à l’intention des lecteurs fous de fantasy qui ont déjà lu les grands noms du genre : Robin Hobb, Goodkind, Feist, Cook…, vous pouvez désormais ajouter à cette liste le nom de Patrick Rothfuss pour son magnifique premier roman de fantasy : Le Nom du Vent.

Tout commence dans une auberge, à l’entrée d’un village tranquille… les affaires ne sont pas bonnes et peu de voyageurs font étape par ces temps obscurs, d’autant plus que « les démons » semblent rendre les routes encore moins sûre qu’avant si c’est possible.

Le décor ainsi planté, on se dit peut-être « Encore une histoire d’invasion et une guerre entre monstres et humains », eh bien non, fort heureusement, ce livre est tout sauf commun, même dans le domaine de la fantasy pourtant si prolifique où l’on peut penser avoir tout vu.

L’histoire, ou plutôt la Légende qui va nous être contée (dans des circonstances très particulières) est celle du propriétaire de l’auberge qui sous ses airs d’homme banal cache de lourds secrets… Cet homme est en fait beaucoup de choses : traitre, héros, aventurier, thaumaturge… doué à l’extrême dans tout ce qu’il entreprend, amené à faire de grandes choses… belles et terribles.

Ce premier tome des Chroniques du tueur de roi (dont le titre n’est que brièvement expliqué pour le moment) retrace une partie de la vie du narrateur :Kvothe et d’autres noms encore…

Ses errances dans la pauvreté la plus totale, sa lutte pour survivre, ses apprentissages sauvages et prohibés de la magie…

Certains passages du livre sont vraiment mythiques : notamment l’entretien que passe Kvothepour entrer dans l’école de magie, beaucoup de tensions, de fascination pour le lecteur. Ou encore la compétition de musique qui se joue dans une taverne très réputée pour avoir l’immense honneur de pouvoir y jouer quand le gagnant le souhaite, un prix reconnu à travers tout le royaume.

Des moments délectables, si vous recherchez une évasion par la lecture : ce livre est fait pour vous. Pour voyager, découvrir de nouvelles formes de magies, de nouvelles créatures…le Nom du Vent est un bijou.

9/10

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Chronique Jeunesse : J’aime pas mon nom

j'aime pas mon nomVoici un tout petit livre pour la jeunesse (dès 8 ans) fort sympathique publié aux éditions Oskar Jeunesse. C’est l’histoire d’un petit garçon que s’appelle Nicolas ; ça va Nicolas, c’est un prénom sympa, presque passe-partout, sauf que son nom c’est Chiche, et que ça c’est beaucoup moins banal et surtout très embêtant. Nicolas n’arrête pas de subir les moqueries de ses camarades, « espèce de pois chiche ! », « t’es pas chiche ! », et autres blagues de gamins… et même sa maîtresse se joue de son nom en l’appelant « Mooooossieur Chiche ! ».

Mais cette fois c’est décidé, Nicolas en a marre et ne va pas se laisser marcher sur les pieds, c’est ainsi que pour se défendre il va passer à l’attaque, et ça ne sera pas forcément pour plaire à ses parents.

Ce tout petit livre (96 pages) m’a beaucoup plus, il apprend aux enfants à aimer leur nom même s’il peut-être étrange mais aussi à s’intéresser à ses origines, ses racines qui ont amené ce nom. Mais plus encore « J’aime pas mon nom » est un livre sur la tolérance, la solidarité et l’amitié (parfois improbable) qui bien que court et simple véhicule des valeurs intéressantes à traiter avec un enfant et qui change des livres proposés pour cet âge là, Foot 2 Rue, Star Wars et autres séries dites licences, à succès pas toujours très travaillées.

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Chronique : Fablehaven – Tome 2 – La Société de l’étoile du soir

fablehaven 02J’ai l’immense plaisir de vous présenter le second tome de la saga Fablehaven qui annonce des événements plus sombres encore que le premier. Attention, pour ceux qui n’ont pas lu le premier tome et qui n’ont pas envie d’être spolié, je vous conseille de changer de page, ou d’aller voir l’article concernant le premier tome.

Précédemment, la réserve a été mise en danger par la libération de Muriel, une très dangereuse sorcière qui était prisonnière de Fablehaven, mais derrière cette tentative ce cachait aussi la Société de l’étoile du Soir qui commence à prendre de l’ampleur. Ont découvre que Fablehaven n’est pas la seule réserve de créatures magiques, qu’il y en a plusieurs à travers le monde. Mais dans ce second tome, son importance et sa différence par rapport aux autres sera expliquée.

Dans ce second tome, qui démarre sur les chapeau de roue, à l’école de Kendra et Seth mais pas de façon normale… un nouvel élève vient d’arriver dans la classe de Kendra, mais il est loin d’être normal, il est recouvert de pustules et de croutes écœurantes, a une langue noire et un sourire torve ça n’est pas un être humain mais un gobelin : une créature pleine de malice et de mauvaises intentions. Le problème c’est que tout le monde le voit comme un adolescent normal et même plutôt beau garçon, seule Kendra voit sa véritable forme, elle n’a plus besoin de boire de lait magique pour voir les créatures enchantée depuis qu’elle a été embrassée par les fées et bénie par leur reine.

Pour ce débarrasser de cette créature qui commence à leur empoisonner la vie en jetant par exemple un sortilège à une professeure, ils vont trouver le moyen de s’en débarrasser en volant une statuette : celle d’Olloch le Glouton, sorte de divinité sacrée pour les gobelins.

Cette statuette mystérieuse va se révéler déterminante pour la suite, mais je n’en dit pas plus. Sachez juste que cette fois la Société de l’étoile du Soir va tout faire pour voir s’écrouler la réserve de Fablehaven. Vous découvrirez de nouvelles créatures, telles que Le Sphinx, des narcoblix (créatures qui s’abreuvent du sommeil des gens) et autres monstruosités.

L’intrigue avance, fascine, jusqu’à la dernière page qui ne donne qu’une envie, se jeter sur le troisième tome, qui ne sort malheureusement qu’en octobre !

Encore une fois, la couverture est magnifique et recèle plein de mystères, elle représente la petite statuette d’Olloch le Glouton.

A lire dès 12 ans jusqu’à 3000 ans.

9/10

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Chronique : Lord of Burger – Tome 1 – Le Clos des Epices

Lord of burger 01Il faut avouer que quand j’ai vu la couverture de Lord of Burger, je n’ai pas été particulièrement tentée de le lire, le dessin est joli, mais on ne sait pas trop à quoi s’attendre, de la BD ? du manga ? les deux, un mélange raté ? Et puis finalement, j’ai franchit le pas, j’ai lu Lord of Burger… et j’ai aimé !

Il est vrai que j’adore les livres qui traitent du monde dur de la cuisine, de la gastronomie, de l’élite, mais que je n’avait pas vraiment croisé quelque chose de tel auparavant.

Lord of Burger est une histoire de famille qui tourne autour d’un restaurant : Le Clos des Epices. Très huppé, le restaurant fonctionne bien, trois étoiles au guide Michelin, son chef, le grand chef Alessandro Capresse vient de décéder, mystérieusement enfermé dans ses propres frigos. Pour Ambre, qui venait de partir au Japon, c’est une tragédie. Quand à Arthur, il ne s’entendait plus vraiment avec leur père à cause de son travail… au Fast-Do.

Le problème, c’est qu’il laisse ses deux enfants, Arthur et Ambre livrés à eux même pour prendre la relève du restaurant… et rembourser l’emprunt de leur père qui s’élève à plus de 3 millions d’euros ! Les ennuis s’enchaînent donc pour nos deux héros qui veulent sauver le restaurant.

Lord of burger 01 insideLord Of Burger est un bd-manga qui a de grandes qualités, tout d’abord, de belles planches en couleur (et quelles couleurs !), mais aussi et surtout un effet manga très rafraîchissant (eh, oui, c’est fait par des français, et c’est bien), quand à l’humour, il fait son effet avec efficacité.

En bref, j’ai passé un agréable moment, en particulier au niveau des cheminements dans les fourneaux, mais aussi au Japon, avec Ambre qui veut devenir l’apprentie d’une grande saga dans l’art du sabre (d’où la couverture d’une fille avec un sabre et des fruits empalés dessus, qui peux paraître déconcertante).
Je suis curieuse de voir la suite, qui se prénommera Cook and Fight, pas de date de sortie annoncée pour le moment, je vous tiendrez au courant. En attendant, vous pouvez toujours visiter les sites d’auteurs, ou le site officiel !

Liens : Site Officiel de Lord of Burger

Blog d’Alessandro Barbucci, un des illustrateurs (quelques roughs du tome 2 sont d’ailleurs consultables en avant-première, de quoi se régaler avant la sortie papier!

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Chronique manga : L’île de Hôzuki – Tome 1

L'ile de Hozuki 01Dans une atmosphère en huis-clos à la Shutter Island (sur une île, dans une ambiance mystérieuse et lugubre), un frère et une sœur orphelins sont envoyés dans un centre de réadaptation sur l’île de Hôzuki. Il y a peu de personnes qui vivent sur l’île, quelques enfants n’ayant pas eu de chance dans la vie comme eux, et une poignée de un à trois adultes selon les périodes. Ils ne sont donc pas plus d’une dizaine sur l’île en tout.

Tout pourrait aller bien si seulement quelques heures après leur arrivée, un élève les ayant abordés les prévient : il ne faut rien dire, rien révéler de ses pensées aux adultes, qui sont des ennemis des enfants sûr l’île, et qui apparemment complotent contre eux., la preuve, c’est que ceux qui ont trop parlés ont disparus…

Ainsi commence l’intrigue de ce seinen de Kei Sanbe vraiment très particulier. A réserver à un public averti (dès 15 ans environ, pour cause de scènes parfois violentes, et certaines suggestives sur le plan sexuel, mais l’œuvre ne tourne pas autour de ça), l’île de Hôzuki ravira les amateurs de mangas mélangeant intrigues, mystères, révélations malsaines le tout sur fond d’horreur. Le trait, et le style graphique du manga sont agréables à l’œil et collent vraiment bien à l’atmosphère ambiante, en particulier les expressions du visages qui sont très travaillées, donnant parfois l’impression qu’un personnage a plusieurs facettes. De révélation en indices, ont commence à comprendre toute l’horreur de cette histoire, et la possible existence d’un mystérieux fantôme de petite fille qui aide les enfants.

Pour conclure, l’île de Hozuki est un bon manga à découvrir, d’autant que même si l’intrigue semble nous être révélée partiellement dès le premier tome, on sent qu’il y a une autre raison à cette disparition d’enfants en chaîne sur l’île. Affaire à suivre dans le second tome…

Cette courte série horrifique sera bientôt bouclée, elle ne comprendra que 4 tomes (le dernier sortant le 14 octobre 2010). 

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GENRE : Horreur, Mangas
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Les termes du monde du manga expliqués

card_captor_sakura04Pour ceux qui ne connaissent pas forcément l’univers du manga, une petite présentation des différents genres est tout indiquée.

On peux répartir les mangas en cinq grandes catégories (il existe beaucoup de sous-catégories, mais elles sont de peu d’intérêt à ce niveau-ci).

  • Le Shônen : Mangas dont la cible sont les jeunes garçon (environ de 10 à 15 ans), ils traitent souvent de combats, de quêtes, d’aventure et transportent le lecteur dans un autre monde, souvent fantastique. Exemple : Fullmetal Alchemist, DragonBall, Naruto.

  • Le Shôjô : Manga dont la cible sont les  jeunes filles et adolescentes, ils parlent souvent de sentiments, de liens, d’histoires d’amour improbables qui se créés, mais aussi de mégie et de quêtes. L’univers est plus terre à terre au niveau des sentiments, mais reste souvent dans le genre fantastique comme par exemple avec Card Captor Sakura (qui appartient lui même à un genre à part, le Magical Girl). Dans le genre réaliste, il existe Nana, fortement centré sur les sentiments  et encré dans notre monde à nous.

  • Le Seinen : Mangas pour jeunes garçons adultes et adultes, souvent se sont des mangas policier tournant autour d’une intrigue bien ficelée ex : MPD Psycho, Pluto, L’île de Hozuki… mais il existe aussi des Seinen plus centrés sur des tranches de vies, ou sur l’histoire du Japon ex : Le pavillon des hommes. Le genre humoristique et décontracté n’est pas en reste non plus avec par exemple le manga What’s Michael ?.

  • Le Josei : Manga destiné au jeunes femmes et adultes, souvent centré sur les interactions entre les personnages, des histoires de famille, de mystère et de romance. ex : Le Sablier, La pavillon des hommes.

  • Le Hentai : Hentai veux dire pervers en japonais, vous devinez donc aisément de quel genre de mangas il peut s’agir. Certains sont très centrés sur l’acte en lui même, ex : Ma Femme est une étudiante. D’autres servent de livres éducatifs pour les adolescents ex : Step Up Love Story.

Bien entendu, il n’est pas toujours facile de classer les mangas par genre, certains peuvent très bien se lire aussi bien par les hommes que les femmes, mais cette classification peux servir à ceux qui se sentent un peu perdu dans ce monde de bulles en constant développement. Mais pour les curieux et curieuses, un conseil, ne vous cantonnez pas à un genre en particulier, vous passeriez à côté de nombreux plaisirs de lecture !

Chronique : Rouge

rouge_cashore

Pour ceux qui ont aimé Graceling, Rouge est le livre de fantasy incontournable à lire cet été. L’histoire de Rouge se passe dans le même monde que Graceling mais dans deux « royaumes » différents, chacun ignorant l’existence de l’autre.

Dans le monde des Graceling, ceux-ci sont dotés d’un pouvoir unique, mais extraordinaire (cf article Graceling), dans le monde de Rouge, les Graceling n’existent pas, ils sont même inconnus ; à leur place, il y a ce que l’on appelle les « monstres », des être humains ou des animaux très reconnaissables à la couleur de leur peau qui peut-être rouge vif, bleu profond, ou encore violette… et leur pouvoir est d’avoir un incroyable ascendant sur les être normaux, les hypnotisant et pouvant les contrôler grâce à leur charisme.

Pour résumer, les mêmes éléments qui ont fait le succès du premier livre de Kristin Cashore sont réunis à nouveau : une femme forte tête, une héroïne ayant un don, va se voir manipulée, puis va bouleverser les conventions et protéger les êtres auquel elle tient. Une fois encore, une dose de romantisme se fait sentir, mais elle n’est pas pour déplaire, bien au contraire !

Voilà, tout est  dit pour ce nouveau livre de Cashore, en espérant qu’elle en publiera un autre bientôt, avec pourquoi pas, cette fois, une rencontre détonante entre les deux royaumes et leur « créatures » respectives : Les Graceling, et les Monstres !

PS : Rouge existe aussi dans une autre édition, celle d’Hachette Jeunesse (tout comme Graceling), parue à la même date que l’ouvrage de chez Orbit : en voici la couverture. Cette couverture-ci est très belle je trouve, d’autant plus d’ailleurs que celle de Graceling était particulièrement inesthétique (voire seconde image ci-dessous)et donnait peu ou pas envie de lire, sans parler de l’erreur de cible au niveau du lectorat, qui destinait l’oeuvre à un public pré-ado.

8/10