Archives de l’auteur : Laura

Chronique : Fils-des-brumes – Tome 1 – L’empire Ultime

fils_des_brumes_01Une saga addictive qui renouvelle le genre avec talent.

Bienvenue dans le monde étrange et fascinant de Vin, voleuse insignifiante de son état, mais les choses vont changer sous peu, quand elle va rencontrer Kelsier, un bandit connu de tous chez les Skaas. Mais que sont les Skaas exactement ? Eh bien ce sont des êtres humains tout à fait normaux, à la seule différence qu’ils sont exploités par les nobles de l’Empire Ultime, lui-même contrôlé par le Seigneur-Maître.

Et qu’est-ce que l’Empire Ultime ? C’est un monde triste, gris, toujours recouvert des cendres des quatre volcans constamment en activités. Voila pour une représentation succincte du décor.

Mais la force de cette nouvelle série n’est pas dans son décor, ni même dans l’exploitation riche de ses personnages mais dans le nouveau genre de fantasy que Brandon Sanderson vient de créer. On en voyait déjà les prémisses avec Elantris, où l’auteur avait eu l’idée de créer une nouvelle forme de magie vivant à travers des arcanes à dessiner dans l’air. Mais cette fois, l’auteur s’est surpassé avec l’allomancie (qui n’a aucun rapport avec la voyance) et la ferrochimie.

Les 700 pages et quelque que fait le roman tournent autour de cette science, sorte de mélange entre magie, alchimie et sciences qui nous révèlent de plus en plus de surprises au fil des pages. Mais je vous laisse découvrir cette partie technique par vous-même, car trop complexe à expliquer en quelques lignes.

Pour en revenir à l’histoire, les personnages sont assez stéréotypés, avec un brigand qui veut renverser l’Empire Ultime avec un optimisme et un égo démesuré, et en parallèle, Vin, plus que sceptique, mais qui va quand même se retrouver embarquée dans l’histoire. Heureusement, on oublie assez facilement ce petit désagrément largement compensé par des intrigues foisonnantes, et de nombreux rebondissements.

Ce roman ce dévore assez vite une fois dedans, et les 700 pages ne sont vraiment pas un frein à la lecture, bien au contraire. En somme, j’ai été ravie de découvrir cette nouvelle saga en trois tomes, la suite sera au rendez-vous en courant de fin d’année, j’en tremble d’impatience…

Brandon Sanderson, un auteur qui monte, et qui  déjà été publié chez Orbit pour Elantris, mais aussi chez Mango, pour la jeunesse avec Alcatraz et les infâmes bibliothécaires.

La trilogie de Fils-des-brumes a aussi de grandes chance d’être adapté au cinéma (source : Orbit France), apparemment un script serait en cours d’écriture, pour plus d’informations, je vous laisse lire la suite de l’article publié sur le site de l’’éditeur Français Orbit.

PS : un grand bravo à l’illustrateur de couverture Chris McGrath, qui est magnifique ! Avez-vous remarqué que le personnage de Vin a les traits de Nathalie Portman ?

EDITEUR :
TRANCHE d´ÂGE : ,

Actualité éditoriale : Castelmore, un nouvel éditeur de littérature fantastique pour les adolescents !

CastelmoreFaisons donc les présentations : Castelmore, nouveau label de Bragelonne destiné aux adolescents, va publier en octobre prochain des romans de Fantasy et de fantastique/ bit-lit destinés aux 12 ans et plus.

Pour l’instant, on sait encore peu de choses, hormis le fait que la maison sera dirigée par Barbara Bessat-Lelarge.

En attendant d’en savoir plus, je vous propose une petite liste des futures publications de Castelmore, qui risque de concurrencer les autres éditeurs déjà présents sur le marché, notamment Albin Michel Wizz, Black Moon, ou encore les éditions Baam complètement spécialisées en fantasy jeunesse. Espérons que cette nouvelle naissance dans le monde de l’édition apportera quelques surprises et un renouveau dans le monde du fantastique adolescent qui s’essouffle avec une saturation de romans bit-lit peu convaincants, affaire à suivre de près, très près !

Octobre 2010 : 

Novembre 2010 :

Janvier 2011 :

Apparemment, peu de one shot pour le moment, en attendant, vous pouvez toujours vous balader au gré de vos envies sur le site d’une des séries, Vampire Academy, avec un site très soigné.

Chronique Jeunesse : Fablehaven – Tome 1 – Le sanctuaire secret

fablehaven 01Une nouvelle série pour la jeunesse qui mêle efficacement mythologie et aventure. 

Voici une nouvelle saga de fantasy pour la jeunesse, mais aussi pour adultes rêveurs : Fablehaven. L’histoire commence quand Seth et Kendra s’en vont dans la maison de leurs grands-parents pour les vacances, mais leur venue semble bouleverser les habitudes de vie de leur grand-père, quand à leur grand-mère, elle reste mystérieusement invisible, prétendument malade…

Les instructions très strictes de leurs grand-père sont tout aussi mystérieuses : ils n’ont pas le droit de sortir du jardin et de s’aventurer dans le bois, tout comme il leur est prohibé de boire le lait déposé au bord des bois destiné aux insectes… étranges instructions que Seth va se dépêcher d’enfreindre par tout les moyens mettant à jour les secrets du domaine de son grand-père (tout en risquant sa vie) : Fablehaven, réserve pour créatures magiques et dangereuses.

Déjà beaucoup de questions sans réponses dans ce premier tome : l’ambiance auréolée de mystère des 200 premières pages est un vrai régal, en particulier les indices que Kendra décrypte pour découvrir certains faits intrigants. La magie est complètement au rendez-vous ; vous découvrirez des trolls, des satyres et d’autres créatures bien plus dangereuses telles que des démons et des sorcières malveillantes. L’histoire est vraiment originale et nous emporte dès le début, les mythologies du monde entier sont exploitées à merveille pour servir l’intrigue, j’ai passé un très bon moment à la lecture de ce premier tome qui n’est en fait qu’une mise en bouche et où l’on voit se dessiner l’intrigue de fond avec une mystérieuse confrérie : la Société de l’étoile du Soir… que vous découvrirez plus en détails dans le second tome.

Notons au passage la magnifique couverture que nous offre Nathan, représentant la sorcière Muriel et les nœuds magiques qui l’emprisonne. Enfin, dernière nouvelle fraîche, Fablehaven devrait être adapté au cinéma par le producteur Avi Arad (X-Men, Hulk…), affaire à suivre !

A lire de 12 ans jusqu’à 3000 ans.

Voir aussi :

Chronique : Toujours fâchée – Journal d’Aurore – Tome 2

journal d'aurore 02Petite exception, je mets la quatrième de couverture au début, car il n’y a rien de mieux pour raconter ce livre qu’un petit extrait : « Je n’ai jamais rien entendu de plus laid, de plus ennuyeux et de plus nuisible que ce que tu joues avec ton groupe. Il vient de tomber par terre. Il se roule dans le sable en se tenant le ventre. C’est le soldat Ryan. Peut-être qu’il va mourir sur la plage. Je vais lui flanquer un coup de pied pour abréger ses souffrances. Je suis malheureusement interrompue par l’arrivée de Samira et d’Hélène qui s’approchent de nous avec des airs légèrement envieux. – De quoi vous parlez ? demande Samira. Vous avez l’air de bien vous marrer. Il se relève, il s’essuie les yeux et me montre du doigt. – C’est elle, gémit-il. Elle n’arrête pas de m’agresser, elle est trop marrante. Bon. Je me suis fait un nouvel ami masochiste. Il me regarde avec des yeux émerveillés. II m’adore, c’est clair. »

Et c’est reparti pour une année de délires et de malheurs divers dans la vie ô combien difficile de l’ado Aurore. Cette fois, elle a gagné le gros lot : a force de dire à ses parents qu’elle en a marre d’eux, elle a maintenant le droit (ou plutôt l’obligation) de vivre chez ses grands-parents : dans une chambre couleur saumon, l’horreur.

D’un point de vue général, on retrouve les mêmes ingrédients que dans le premier tome : une ado ronchon, jamais contente, qui a toujours raison et qui jamais ô grand jamais ne tombera amoureuse. Mais personnellement je l’ai trouve encore plus férocement drôle que le premier.

Ce roman jeunesse en fera sourire plus d’une, mais il fera aussi passer un très bon moment aux adultes qui voudrons bien s’y essayer : vous avez des ados ? Lisez le journal d’Aurore, vous les reconnaitrez. Vous comprendrez peut-être même comment ils fonctionnent…

Mais le point fort de Marie Desplechin, c’est qu’elle ne nous fait pas uniquement rire. Elle arrive à faire parler son personnage de sujets graves tels que la guerre, la faim dans le monde (eh oui, les ados ont des réflexions sur le monde eux aussi) avec une gravité mettant les sentiments à fleur de peau. Bref, c’est un bijou de naturel qui nous est offert, et ça serait vraiment dommage de passer à côté.

Chronique : Reine de Mémoire – Tome 1 – La maison d’Oubli

Reine de mémoire 01La Maison d’Oubli, premier tome d’une saga sensée être passionnante, j’ai du passer à côté de quelque chose, car je n’ai trouve le livre ni magique, ni passionnant.

Notre histoire est une uchronie qui se passe en France, mêlant magie et religion s’étant développées très différemment de ce que nous connaissons (jusque là rien d’anormal, c’est le principe de l’uchronie). Mais le livre est tout simplement indigeste, sur les presque 800 pages du roman, il ne se passe quasiment rien, et, chose rare, je me suis sentie obliger d’arrêter cette lecture que j’ai trouvée trop lente.

Le livre est rempli de descriptions, trop. Nos deux personnages principaux Senso et  Pierrino, qui vivent chez leur grands-parents veulent percer les mystères de la maison où ils habitent, mais aussi ceux de leur grand-mère qui est très étrange : elle ne sort jamais, ne parle jamais et interdit à tout le monde d’entrer dans ses appartements. Ça n’est qu’au milieu du livre que le monde de cette étrange grand-mère nous est quelque peu révélé par l’auteur à force d’indices rares et peu passionnants.

Entre temps, les jumeaux ont découvert un autre mystère de la maison, elle a une fenêtre de plus qu’elle ne devrait en avoir, y aurait-il une pièce cachées ? C’est ce qu’ils projettent de découvrir au bout de 300 pages… le pire c’est que l’on ne sait pas trop ou cette lecture nous mène, on suit l’histoire sans tout comprendre et sans être réellement pris par la lecture, et ça ne donne que quelque chose de très décevant. C’est pourquoi j’ai arrêté le livre à la moitié. Peut-être suis-je passée à côté de quelque chose, mais je n’ai vraiment pas compris l’engouement autour de ce livre considéré par certains comme « une des œuvres majeures de l’heroïc fantasy »…

En tout cas, le premier tome est sorti en  poche en 2007, c’est-à-dire il y a trois ans, Livre de Poche n’a pas l’air de vouloir éditer la suite de la saga… Ce livre a toutefois reçu Le prix Boréal.

3.5/10

GENRE : Fantasy
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Chronique : L’école des chats – Tome 2 – Le cadeau magique

ecole des chats 02Second tome de la saga, et déjà on s’essouffle ; toujours à la recherche de « l’élu » de la prophétie, nos chats essayent de rendre tant bien que mal l’aventure captivante. On reste dans l’expectative tout le long du livre, et même si c’est censé convenir à un enfant de 9 ans, je ne trouve pas l’histoire satisfaisante.

L’aventure  avance tout de même, avec quelques découvertes intéressantes, comme par exemple la découverte des circonstances de la naissance d’une mandragore (sorte de plante douée de vie et de parole, son cri ayant la  propriété de tuer), elle naît à partir d’une pousse de ginseng vieille de plus de 1000 ans ! Du moins dans la légende asiatique, car son origine mystérieuse varie selon les pays et les mythologies…

On découvre aussi un peu plus les différentes magies qui existent, et comment nos chats vont les faire plier à leur volonté…ou non. L’école des chats quand à elle est encore pleine d’énigmes, mais pas de quoi rendre fou de curiosité.

Pour conclure, ce tome est sympathique, mais tout juste, on est pas près de s’évader vers un autre monde avec… mais ça reste correct pour 9 ans ; c’est simple et original, et les illustrations qui parsème l’œuvre sont belles.

Chronique : Robin – Le Roi Corbeau – Tome 1

Robin t01 Le roi corbeauVoici le premier tome de la saga du roi corbeau écrit par Stephen Lawhead (auteur de la saga de Pendragon entre autres choses), il est donc connu et reconnu dans le domaine de la fantasy historique.

La fantasy historique est une branche du genre que je n’avais encore jamais explorée, et qui se défini comme étant (dixit wikipédia) : une œuvre qui se fonde sur des faits historiques en y incluant des éléments de fantasy. Les dates, personnages et lieux concordent mais des éléments de fantasy sont présents (magie, créatures surnaturelles).

Bran, héritier du trône de l’Elfael a tout perdu : son père, sa famille, son peuple, son trône… Depuis des siècles, l’histoire de Robin des Bois et de sa bande de voleurs a captivé l’imagination de millions de personnes. Aujourd’hui… la légende renaît. XIe siècle, Angleterre. Depuis l’arrivée des envahisseurs normands, les Celtes ont été repoussés dans les montagnes du Pays de Galles. Traqué comme un animal, Bran ap Brychan, héritier du trône d’Elfael, a été contraint d’abandonner le royaume de son père pour se réfugier dans la forêt des Marches, des bois primitifs où le danger rode…

Dans « Robin », il faut avouer que je n’ai vu que de l’historique pour le moment, hormis un passage avec une sorcière-chaman-druide. Peut-être la suite de la saga comportera-t-elle des éléments de fantasy plus marquants.

Pour ce qui est du roman en lui-même, c’est le premier livre d’Orbit qui ne m’a pas plu, et ce pour plusieurs raisons : tout d’abord, j’ai été quelque peu déçue par le fait que la saga ne soit pas très fidèle à l’Histoire, en effet, géographiquement Stephen Lawhead s’est permis quelques petite libertés emmenant Robin au Pays de Galles, vous ne verrez donc pas la fameuse forêt de Sherwood… (Mais l’auteur explique son point de vue sur la légende de Robin des bois et la raison pour laquelle il a changé quelques points de l’histoire).

Mais pour moi, le point le plus négatif reste celui du temps que l’on met à « entrer dans le livre », il m’a fallu en atteindre la moitié pour commencer à être réellement intéressée par les diverses intrigues qui se forment autour de la conquête du royaume par les Normands. Les chapitres alternent entre Bran, le futur Robin des Bois, et les autres personnages tels que le baron Neufmarché, ou De Braose. Et personnellement, ce sont justement les passages conflictuels entre les barons envahisseurs et le peuple qui lutte pour sa survie qui m’ont le plus plu, bien plus que ceux avec Bran, qui même s’il est le personnage principal, n’est pas le plus intéressant.

En conclusion, un roman qui ne m’a pas réellement déçue, on peux presque dire « je m’y attendait » : il faut avouer que la légende de Robin des Bois a été tellement de fois revue et corrigée qu’il est dur de renouveler le mythe sans le dénaturer, c’est pourquoi la note de ce livre est tout de même dans la moyenne.

6/10

EDITEUR :
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Chronique manga : Scott Pilgrim – Tome 1 – Precious Little Life

scott-pillgrim-01Ou comment un phénomène outre-Atlantique et primé par beaucoup me reste incompris.

Pour la petite anecdote, quand mes collègues libraires et moi avons vu le livre dans les cartons, nous avons étés curieux, car on nous avait présenté l’ouvrage comme « un phénomène », puis on l’a feuilleté et là, rien ne va plus : sur les trois libraires que nous sommes et qui l’avons lu, aucun de nous n’a compris l’engouement qui s’est développé autour de Scott Pillgrim.

Cette bande-dessinée-roman-graphique-manga a un succès incompréhensible : tout d’abord, je trouve les graphismes franchement peu attirants, le trait est grossier, mais passons, si encore l’histoire peux rattraper le tout… eh bien non. L’intrigue est très simple, un jeune homme tombe amoureux d’une fille, mais pour vivre cet amour pleinement, il devra d’abord prouver sa valeur en battant les sept ex-petits copains de la belle demoiselle. Voila. C’est tout.

Je me suis quand même forcée à lire en entier le premier tome de la série (qui comptera 6 tomes) afin d’avoir peu être une explication sur sa réussite. Malheureusement je ne peux émettre que des hypothèses (tout lecteur ayant apprécié Scott Pillgrim est vivement invité à partager ses impressions sur le blog, il serait très plaisant de faire un petit débat là-dessus), tout d’abord, l’auteur, Bryan Lee O’Malley a mélangé les genres et styles, on oscille entre le manga (le noir et blanc) et le roman graphique (le trait peu recherché, qui essaye de se donner un style sans être forcément très marquant) peut-être est-ce pour séduire un plus large lectorat.

Ensuite, il y a toutes les petites références à des jeux vidéo, telles qu’une pièce qui tombe quand il a battu un ennemi (Super Mario), ou les coups qui sont comptés (à l’image de Street Fighter) qui ne sont pas très drôles, même d’un point de vue « geek ».

Scott Pilgrim insideJ’ai en fait l’impression que l’auteur a mélangé le plus de genres possible pour plaire au plus grand nombre possible, avec en fond une histoire d’amour, et l’affaire est dans le sac : ça marche. Affaire à suivre tout de même, la vague Scott Pillgrim n’atteindra peut-être pas la France, nous verrons. D’autant plus qu’un film adapté de la série va bientôt sortir en milieu d’année : Scott Pillgrim VS the World.

En tout cas, très grand fan de Scott Pillgrim, ou pas, n’hésitez pas à donner vos impressions sur cet article afin de faire avancer les explications sur le succès de la série. Le tome 2 sortira le 11 juin 2010.

Bonus : un petit extrait inédit de la série à lire en ligne

2/10

Chronique : Les Domestiques

domestiquesUne lecture décevante qui promettait tellement plus….

Quand j’ai vue la couverture de ce livre, je me suis dit « oh, c’est joli, ça donne envie de le lire » car il faut avouer que les couvertures des livres de fantastique et SF, ne sont pas toujours sublimes et que Bragelonne et Milady ont le mérite de faire un vrai travail graphique. Enfin tout ça pour dire que c’est la couverture qui m’a motivée à lire le livre, ainsi que la 4ème couverture qui résumait une histoire intéressante : grave erreur. Les domestiques de Michael Marchal Smith restera une de mes plus grosses déceptions de l’année, et ce pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, on s’attend à du fantastique historique, prenant, mystérieux : il n’en est rien, aucune référence à l’Histoire, à peine quelques références aux méthodes de travail de l’époque. De plus, le livre regorge de platitudes et de paragraphes inutiles. L’écriture ne fait pas rêver, et il faut attendre au moins la moitié du livre pour commencer à s’apercevoir qu’il ne se passera rien de plus que ce que l’on a déjà lu. La quatrième de couverture parle d’un bouleversement dans la vie de notre héros, Mark, il n’en est rien. La vie de Mark est triste, d’autant plus que sa mère a une maladie très grave (que l’on suppose être un cancer). Les conflits familiaux sont omniprésents, tellement que les fameux « domestiques » sensés tout de même tenir le premier rôle sont très peu présent, la magie n’est même pas au rendez-vous.

Vous l’aurez compris, j’ai été très déçue par cet ouvrage qui semblait très prometteur, espérons que Milady saura éditer de meilleurs ouvrages que celui-ci.

2/10

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Chronique : L’épée des Ombres – Tome 2 – La caverne de glace noire

epee des ombres 02 caverne de glace noireNous voici à nouveau plongés dans le monde froid et hostile de J.V.Jones : les Maleterres ; nous y retrouvons Ash la fille adoptive de Penthero Iss, Raif le traitre à son clan, et Angus, l’oncle de Raif. Ce trio incertain qui s’est formé dans le sang à la fin du premier tome a maintenant un but. Nous découvrons enfin ce qu’est réellement Ash, et pourquoi elle est si précieuse aux yeux de Penthero Iss…

Alors, pour ceux qui n’ont pas aimé le premier tome (et je sais qu’il y en a) sachez que c’est dommage de ne pas continuer la saga, car c’est vraiment dans « la caverne de glace noire » qu’un tournant se produit. Il est vrai que le monde des Maleterres est difficile à appréhender : il y a un foisonnement de descriptions, l’auteur met pas mal de temps à poser le décor et ses personnages… mais une fois passé le livre d’introduction, la suite est un régal !

Je commence à peine à entrevoir la fresque qu’a imaginée l’auteur pour sa saga. Pleins de parallèles sont créés entre les personnages, les intrigues, les prophéties. Le fil rouge de l’histoire est bien entendu la quête du trio vers la caverne de glace noire ; mais il y a toutes les histoires qui fourmillent à côté comme : les intrigues politiques de Penthero Iss, les tentatives du Seigneur Chien pour comprendre pourquoi les clans s’entretuent, la lutte de la sœur de Raif pour être acceptée en tant que sœur d’un traitre, la découverte d’un nouveau personnage très intéressant : Magdalenna dite la Pucelle… et plein d’autres choses encore. Ces coupures avec d’autres personnages sont captivantes, à tel point qu’elles font parfois ombrage à la quête elle-même, ce qui n’est pas pour me déplaire personnellement.

Pour tout dire, je suis vraiment ravie d’avoir lu ce second tome (sur les quatre que compterons la saga), malgré une certaine appréhension après la lecture du premier tome que j’ai trouvé un peu difficile à digérer. « La caverne de glace noire » vaut le détour : à mettre entre les mains de toute personne amatrice de grandes sagas, et pas seulement de fantasy.

AUTEUR :
GENRE : Fantasy
EDITEUR :
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