C’est le premier roman de Mélanie Fazi que je lis après m’être plongée dans ses nouvelles avec Serpentine. Et je doit avouer avoir préféré les nouvelles.
Le roman nous parle du mal-être de l’adolescence tout en mélangeant le monde de la mythologie grecque avec ses dieux. La jeune fille mal dans sa peau est bien entendue recluse, mise à l’écart part ses camarades de classe. Son univers est tout entier consacré à sa passion pour la mythologie grecque, elle rêve de faire partie de ce monde où dieux et humains s’entrecroisent, se mélangent, passent de la mortalité à l’immortalité…
La légende traitée et approfondie dans ce roman est celle de Perséphone, la mortelle enlevée par Hadès, le dieu des enfers. Pour plus de détails sur cette l’histoire : Légende de Perséphone.
Un jour, la déesse viens rendre visite à Anabelle à la sortie de l’école, une rencontre improbable se fait : une déesse ayant besoin d’une mortelle pour vivre et une mortelle ayant besoin d’une déesse pour oublier sa vie…le roman est beau et certains passages sont vraiment beaux et poétiques et d’autres horribles tout en étant beaux (comme l’histoire de l’enlèvement de Perséphone raconté par celle-ci). En résumé, l’écriture est vraiment sublime, mais l’histoire m’a moins plu même si elle est originale.