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Chronique manga : Arbos Anima – Tome 1

arbos-anima-1Un manga qui fait honneur aux sciences botaniques !

Kachou Ashimoto, l’auteure d’Arbos Anima n’en est pas à son premier coup d’essai, en effet, elle avait précédemment sorti en France la série de mangas Cagaster, aux éditions Glénat (6 tomes, série terminée).

Avec sa nouvelle série Arbos Anima, toujours chez Glénat, Kachou Ashimoto nous propose de découvrir le quotidien d’un surdoué des plantes : Noah. Il possède le pouvoir très spécial et unique de « lire » les plantes ainsi que leur passé…

Le monde des plantes au 19ème siècle

Plantes rares, trafics en tous genre, il était facile pour certains de se faire beaucoup d’argent avec des plantes rares ou des fleurs extrêmement recherchée. En tant que chasseur de plante, le jeune Noah est considéré comme un véritable surdoué. Il peut débusquer les spécimens les plus extraordinaires. Mais son don attire aussi bien de riches notables que des pirates et autres spéculateurs désireux de se faire de l’argent facile… Mais Noah met une chose au-dessus de toute autre, certes il respecte et fait tout pour satisfaire ses clients, mais le bien-être des plantes est fondamental pour lui…

Un manga sympathique, mais au démarrage un peu long

Bien que la trame de l’histoire soit assez simple, on a du mal à rentrer vraiment dans l’intrigue car on ne comprend pas franchement où veut nous emmener l’auteure dans ce premier tome. L’installation des personnages et de leurs caractères prend un peu de temps, sans que l’on ne s’attache particulièrement à l’un d’eux. L’intrigue reste ainsi un peu brouillonne, les enjeux restent flous, et le tout ne nous permet pas de bien cerner les protagonistes.

L’idée de créer une intrigue autour des plantes est cependant excellente, mais reste à savoir si la mise en œuvre sera assez efficace pour passionner le lecteur. En effet, la cible de ce shônen commence vers les 11 ans, mais je ne suis pas certaine que le sujet les intéresse franchement. Il y a beau avoir des pirates et des trafiquants en tous genres, cela ne suffira pas nécessairement à créer un sentiment d’addiction à cette nouvelle série.

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Affaire à suivre donc avec le second tome de la série qui vient tout juste de paraître en octobre 2016, car il est difficile de juger de la qualité d’un manga à la lecture de son premier opus… D’un point de vue graphique, Arbos Anima est un joli manga, et les dessins des fameuses plantes en particulier sont très détaillés.

EDITEUR :
TRANCHE d´ÂGE :

Chronique artbook : Noche – D. Gray-man illustrations

Noche - D Gray manUn très beau recueil de planches sur la série éponyme

Paru à la fin du mois de novembre, voici Noche : un très beau-livre d’illustrations du manga D. Gray-man créé par la japonaise Katsura Hoshino. Cet artbook paru aux éditions Glénat, nous offre ici de très belles planches d’illustrations en couleur et quelques petits plus en fin du volume…

Un beau-livre pour les fans de la série

Autant le dire tout de suite, cet ouvrage est réservé à des lecteurs déjà connaisseurs de la série et qui souhaitent avoir un complément aux mangas déjà parus.

Vous y trouverez de très nombreuses et magnifiques illustrations en couleur, la plupart étant tirées des couvertures du magazine Shonen Jump (hebdomadaire japonais permettant à de jeunes auteurs de manga de faire leur débuts sur la scène éditoriale, de nombreux best-seller ont étés lancés par ce magazine comme par exemple Dragon Ball).

Outre les couvertures de mangas et de magazines, vous trouverez également des illustrations complètement inédites. La grande majorité des dessins sont faits à la main, mais certains ont étés créés par ordinateur, ce qui donne un effet très différent de d’habitude mais qui reste très intéressant.
Il y a aussi quelques dessins réalisés en collaboration avec des clins d’œil notamment à Naruto, ou encore One Piece.

A la fin de l’ouvrage (qui se lit de droite à gauche, comme un manga) vous trouverez l’avis de Katsura Hoshiro sur chacune de ses illustrations. Elle y explique la technique qu’elle a employé, les feutres qu’elle a utilisé, son état d’esprit lors de la réalisation, ou encore à quelle occasion elle a été faite et son ressenti post-réalisation.

Enfin, une interview de Katsura Hoshino faisant plusieurs pages nous est offerte. On en apprend un peu plus sur cette mangaka passionnée issue du monde de l’animation.
Elle est interviewée par l’une de ses idoles et référence : Osamu Akimoto, le père du célèbre manga Kochikame dont le héros à la caractéristique de posséder de très gros sourcils (série maintenant ancienne et moins connue du jeune public, mais qui est toujours publiée actuellement dans Shonen Jump, plus de trente années après ses débuts).

Cet échange entre la « novice » et le maître nous permet d’entrer dans l’intimité et les secrets de fabrication de ces mangas qui passionnent autant. On ne comprend pas toujours comment la magie opère, et encore moins comment elle est créée, mais cette rencontre nous permet de toucher du doigt la pensée de cette jeune japonaise (elle a seulement 31 ans, et rencontre un immense succès depuis plus de 5 ans déjà).
D’interview, on passe à un dialogue qui en dit long sur la fascination qu’on les deux auteurs l’un pour l’autre. La personne simple et réservée de Katsura Hoshino n’aura pas fini de fasciner à la fin de cet échange pour le moins instructif.

En somme Noche est un très bel ouvrage tout indiqué pour un passionné de la série, à obtenir d’urgence ! Chronique réalisée pour le site ActuSF

8/10

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TRANCHE d´ÂGE :

Chronique Manga : Full Moon – tome 2

Full Moon 02Un second opus qui ne convainc toujours pas…

Deuxième tome de la série Full Moon parue chez Kazé dans la collection Shônen en août dernier, nous retrouvons les sœurs Mei ainsi que Sleep Gelotte pour de nouvelles missions et découvertes dans le monde obscur de l’exorcisme et de ses démons.

A la recherche d’une mystérieuse organisation

Nous retrouvons ici tous les personnages du premier tome, plus un nouveau un peu particulier, car il s’agit d’un démon qui a gardé sa conscience humaine : Orda. Quasiment immortel, ce dernier ne vit plus que pour retrouver l’obscure confrérie qui l’a transformé sciemment en monstre… et fait maintenant équipe avec la jeune Sleep Gelotte.

Quand aux sœurs Mei, elles poursuivent leurs pérégrinations de villages en villages avec plus ou moins de succès, jusqu’à ce qu’elles fassent la rencontre d’une étrange petite fille qui a le pouvoir de faire parler les peluches…

Toujours pas d’engouement pour la série

Les chapitres se suivent et se ressemblent, chaque équipée croisant un démon ou un cas un peu particulier et mystérieux, le résolvant et s’en allant vers une autre bourgade. La trame de la série semble être pour le moment la recherche par Orda des individus qui sont à l’origine de ses souffrances, et qui transforment régulièrement des innocents en démons ou autres créatures des ténèbres dans un but inconnu.

On retrouve les mêmes schémas de construction que dans le premier tome sans grande évolution de l’histoire. Pas de nouvelles informations, peu d’action, le tout donnant un manga assez plat et sans saveurs.

Il est vrai qu’il y a eu beaucoup de sorties de mangas dans la veine gothique et baroque, tels D. Gray-Man, Black Butler ou encore Soul Eater qui ont rencontrés un succès certain. La série Full Moon fait partie des héritiers de ce succès, mais sans la qualité des œuvres dont elle s’est inspirée.

En conclusion, ce second tome est d’un niveau équivalent au précédent : des personnages sans grand charisme, une histoire qui ne se suffit pas à elle-même. Full Moon aura bien du mal à séduire les lecteurs pour le moment, trop de déjà-vu et peu de rebondissements.

En conclusion Full Moon est une série qui donne pour le moment une impression plus que moyenne et qui ne laisse pas de souvenir impérissable…

EDITEUR :
TRANCHE d´ÂGE :

Chronique manga : Full Moon – tome 1

Full Moon 01Un début de série qui laisse très mitigé

Full Moon est un nouveau manga publié aux éditions Kazé, dans la collection Shônen. Première série de Takatoshi Shiozawa publiée en France, l’histoire nous entraîne sur les pas des exorcistes de la famille Daniels. Entre ambiance gothique et aventure fantastique ce premier tome sert d’introduction à un univers cruel et étrange.

Un sentiment de déjà-vu

Kei et Mei Daniels sont sœurs, et exorcistes par le sang. Mais elles sont malheureusement séparées par un sort lancé il y a très longtemps. Mei doit donc exercer son travail d’exorciste avec plus ou moins de réussite, car c’est la moins douée des deux sœurs. Kei, quand à elle est emprisonnée dans le monde des ténèbres et n’apparaît que les soirs de pleine lune.

Ainsi, de rencontres en aventures, la jeune Mei tente de réussir au mieux en éliminant les démons sur sa route et en acceptant toute mission ayant trait aux démons et à leur élimination.

Parallèlement à l’histoire des deux sœurs se déroule également celle de Sleep Gelotte, une jeune exorciste qui elle s’en sort plutôt bien dans son domaine.

L’histoire en elle-même n’a rien d’extrêmement hors du commun et fait cruellement penser à un autre shônen du genre sorti il y a maintenant plus de cinq ans : D. Gray-Man.

Et même si l’univers créé pour Full Moon relève de la création, on retombe assez vite dans le cliché du manga gothique avec son lot de magie, de créatures surnaturelles et d’exorcistes itinérants.

Un style ordinaire qui laisse sur sa faim

Une intrigue guère originale avec peu de rebondissements, Full Moon n’est pas un manga qui rend accro ou curieux dès le premier tome.

Les personnages principaux que sont les sœurs Mei ainsi que la jeune Sleep Gelotte ne réussissent pas à éveiller un sentiment d’attachement au lecteur comme d’autres œuvres savent si bien le faire, elles ont peu ou pas de charisme, et il est parfois difficile de les différencier visuellement, heureusement que leurs aventures respectives sont séparées. On suit leurs aventures sans parvenir à s’immerger complètement l’univers de l’auteur.

Les dessins sortent un peu de l’ordinaire par leur style tout en rondeur, dotant les personnages de grands yeux écarquillés : c’est original, mais ça n’est pas forcément une « patte » qui plaira visuellement.

En somme, ce premier tome n’est guère convaincant, et ce pour plusieurs raisons : ses influences évidentes, son scénario assez léger, ou encore ses dessins qui cherchent à être esthétiques sans y parvenir. Sentiment à infirmer ou confirmer avec le second tome de Full Moon.

5/10

Cette chronique a été réalisée pour le site ActuSF

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Chronique Manga : Divine Nanami ! – Tome 1

divine nanami 01Comment mener de front une vie de lycéenne et de déesse ?

Divine Nanami est le premier manga de Julietta Suzuki publié en France. Cette série est plus connue ailleurs sous le nom de Kamisama Kiss. La créatrice de ce shôjo a notamment fait beaucoup de one-shot et travaille actuellement sur plusieurs séries.

Une héroïne pas vraiment aidée par la vie…

Nanami Momozono n’est pas ce que l’on pourrait appeler une adolescente ordinaire… Sa mère n’est plus là et son père dilapide au jeu le peu d’argent que la jeune fille s’évertue à obtenir. Mais un jour, la vie de Nanami va vraiment basculer : son père est parti en la laissant avec les dettes qu’il a accumulées, et les huissiers sont à la porte pour saisir les meubles et la maison. Nanami se retrouve à la rue.

C’est ainsi qu’elle va faire la connaissance d’un très étrange inconnu qui, au cours d’une conversation tout aussi bizarre, va lui faire don de sa maison en lui laissant un plan pour s’y rendre. Nanami n’ayant rien à perdre, elle y va et ne se doute pas encore de la nature du cadeau qui lui a été fait…

De lycéenne sans le sous à déesse d’un temple

Nanami se rend donc à l’adresse indiquée : un petit temple dans un piètre état. C’est ainsi que commence la double vie de la jeune fille. Car en acceptant la maison (ou plutôt le temple), elle a aussi accepté implicitement d’être la déesse de ce lieu. Mais elle va devoir faire ses preuves aux yeux des serviteurs de cet endroit sacré… en particulier Tomoé, le bras droit de l’ancien dieu du temple, qui ne croit pas une seule seconde au départ de son ancien maître.

Une intrigue drôle et originale fidèle aux croyances japonaises

Divine Nanami est un shôjo des très classique qui fonctionne à merveille. Le jeu du chat et de la souris entre Nanami et Tomoé est à la fois drôle et effrayant, tout en laissant un doute au lecteur sur leurs sentiments respectifs : haine ? entente cordiale ? amitié ?

L’histoire en elle-même est sympathique, originale et drôle. On se retrouve avec des situations loufoques, cocasses et souvent bien compliquées pour notre jeune déesse. Un vrai petit brin de fraîcheur dans le monde du manga.
Le petit plus de ce manga : on apprend comment fonctionnent les petits temples locaux au Japon, chacun étant dédié à un kami (dieu local). Chaque kami possède une spécialité. Il existe ainsi des dieux pour pratiquement tout : réussite scolaire, amour, soleil…

Le dessin, quant à lui est tout, ce qu’il y a de classique. Agréable à regarder et souvent humoristique, il colle parfaitement au ton résolument décalé de la série.

En somme, Divine Nanami est une bonne nouvelle série qui mérite de sortir du lot de la masse monstrueuse des nouveautés manga. Le second tome est sorti début juillet et le troisième verra le jour à la mi-septembre. Cette chronique a été réalisée pour le site ActuSF 

9/10

GENRE : Japon, Mangas
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Chronique Manga : Bride Stories – Tome 1

Bride stories 01Un début de saga prometteur aux allures d’invitation au voyage

Nouvelle série fraichement débarquée en France aux éditions Ki-oon, Bride Stories est La sortie à ne pas rater. Son auteur Kaoru Mori, s’était déjà fait remarqué avec sa série Emma, qui se déroulait dans une Angleterre victorienne et contait l’histoire d’une jeune servante dans une famille bourgeoise.

Une idée de manga efficace et originale

Bride Stories est un shônen qui nous conte l’histoire de la jeune Amir, 20 ans, promise à un garçon de huit ans son cadet. Cette dernière accepte sans sourciller ce destin décidé par sa famille, et apprécie grandement son nouveau village et son jeune époux. Mais tout ne va pas se passer comme prévu, car la famille d’Amir a décidé de la ramener de gré ou de force pour constituer une alliance bien plus intéressante en la mariant ailleurs…

Le charme de ce nouveau manga réside en partie dans la nouveauté de sa thématique : la vie des nomades d’Asie Centrale au XIXème siécle. Avec son lot d’intrigues, d’arrangements entre villages et de découverte d’autres cultures, l’ambiance de cette série ne peux que ravir.

Bride Stories planche 02….

Un graphisme précis et époustouflant

Le sens du détail de Kaoru Mori est époustouflant : dessins de gravures sur bois, tissus brodés et cousus de perles, tout ces éléments nécessitant une justesse dans le trait touchent par leur beauté, et paradoxalement, leur simplicité. Les paysages qui laissent rêveur et les scènes de chasse sont elles aussi emplies d’une force cachée qui laisse rêveur.

On en redemande !

Vous l’aurez compris, Bride Stories fait parties des très bonnes surprises de l’année concernant le monde des mangas. A lire sans modération, pour un public féminin ou masculin, pour les passionnés de belles histoires, de voyages….

Seul bémol, l’attente pour la parution du tome deux est longue ; eh oui chers lecteurs, il va falloir attendre le 8 septembre prochain pour connaître la suite du destin d’Amir et de Karluk, son époux.

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Chronique Manga : Beelzebub – Tome 1

Beelzebub 01Comment élever le fils du diable ?

Beelzebub est un nouveau shônen complètement déjanté écrit par Ryuhei Tamura, né d’un délire entre l’auteur et son responsable éditorial. Un manga qui démarre à cent à l’heure où l’humour loufoque croisé au fantastique donne une œuvre détonante.

Le fils du diable t’a choisi

Tatsumi Oga, plus communément appelé le « fou furieux », est LA terreur d’un des pires lycées du Japon. Il est cruel, violent et n’a aucune compassion… Mais les choses vont changer le jour où il tombe sur le corps d’un homme qui s’ouvre littéralement en deux avec à l’intérieur… un bébé.
Car Oga a été choisi pour faire l’éducation du fils du Diable (prénommé en fait Kaiser de Emperana Beelzebub IV), et cet enfant est destiné par la suite à détruire l’humanité. C’est une offre que l’on ne peut refuser, sous peine de mort immédiate. Et qui de mieux qu’Oga pour élever un tel être ?
C’est donc malgré lui qu’Oga se retrouve à élever un enfant tout en préservant sa réputation de « racaille », ce qui n’est pas une mince affaire, car beaucoup pensent que sa nouvelle situation de père est l’occasion de l’évincer…

Beelzebub 01 insideUn manga au rythme effréné

Beelzebub démarre en trombe pour ne laisser aucun instant de répit au lecteur. Suite à cette « adoption » arrive un autre personnage tout aussi important que le bébé : Hilda, une jeune servante démoniaque qui ne vit que pour assister le jeune démon. Son rôle est aussi très important, car elle va seconder Oga dans ses débuts de « jeune père adoptif ».

Mais Hilda et Oga n’en mènent pas large, c’est ainsi que l’on apprécie tout l’humour de ce shôjo. Des questionnements de couches pour bébé démoniaque en passant par des problématiques d’éducation sur le fait de se battre, rien ne nous est épargné.

Peut-on échapper à son destin ?

Le personnage d’Oga, sous ses airs de grosse brute, recèle une personnalité bien plus profonde qu’il n’y paraît. Il prend très au sérieux son rôle de mentor et de père, cela à un point tel qu’il va remettre en question certains de ses traits de caractère dans le but de changer son destin et celui de l’humanité… Mais il est difficile de changer toute une vie d’habitudes.

D’autant que la promiscuité d’Oga avec le bébé lui donne des pouvoirs et des comportements parfois imprévus… Les éditions Kaze nous offrent ici un très bon premier tome à l’humour décalé et efficace, l’histoire est prenante, l’intrigue efficace, vivement la suite !

Cette chronique a été rédigée pour le site ActuSF

AUTEUR :
GENRE : Japon, Mangas
EDITEUR :
TRANCHE d´ÂGE :

Les termes du monde du manga expliqués

card_captor_sakura04Pour ceux qui ne connaissent pas forcément l’univers du manga, une petite présentation des différents genres est tout indiquée.

On peux répartir les mangas en cinq grandes catégories (il existe beaucoup de sous-catégories, mais elles sont de peu d’intérêt à ce niveau-ci).

  • Le Shônen : Mangas dont la cible sont les jeunes garçon (environ de 10 à 15 ans), ils traitent souvent de combats, de quêtes, d’aventure et transportent le lecteur dans un autre monde, souvent fantastique. Exemple : Fullmetal Alchemist, DragonBall, Naruto.

  • Le Shôjô : Manga dont la cible sont les  jeunes filles et adolescentes, ils parlent souvent de sentiments, de liens, d’histoires d’amour improbables qui se créés, mais aussi de mégie et de quêtes. L’univers est plus terre à terre au niveau des sentiments, mais reste souvent dans le genre fantastique comme par exemple avec Card Captor Sakura (qui appartient lui même à un genre à part, le Magical Girl). Dans le genre réaliste, il existe Nana, fortement centré sur les sentiments  et encré dans notre monde à nous.

  • Le Seinen : Mangas pour jeunes garçons adultes et adultes, souvent se sont des mangas policier tournant autour d’une intrigue bien ficelée ex : MPD Psycho, Pluto, L’île de Hozuki… mais il existe aussi des Seinen plus centrés sur des tranches de vies, ou sur l’histoire du Japon ex : Le pavillon des hommes. Le genre humoristique et décontracté n’est pas en reste non plus avec par exemple le manga What’s Michael ?.

  • Le Josei : Manga destiné au jeunes femmes et adultes, souvent centré sur les interactions entre les personnages, des histoires de famille, de mystère et de romance. ex : Le Sablier, La pavillon des hommes.

  • Le Hentai : Hentai veux dire pervers en japonais, vous devinez donc aisément de quel genre de mangas il peut s’agir. Certains sont très centrés sur l’acte en lui même, ex : Ma Femme est une étudiante. D’autres servent de livres éducatifs pour les adolescents ex : Step Up Love Story.

Bien entendu, il n’est pas toujours facile de classer les mangas par genre, certains peuvent très bien se lire aussi bien par les hommes que les femmes, mais cette classification peux servir à ceux qui se sentent un peu perdu dans ce monde de bulles en constant développement. Mais pour les curieux et curieuses, un conseil, ne vous cantonnez pas à un genre en particulier, vous passeriez à côté de nombreux plaisirs de lecture !