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Chronique : Le Cycle des Xeelees – Tome 1 – Gravité

Le cycle des Xeelees 01Et si les lois de la gravité étaient différentes dans un autre système solaire, à quoi ressemblerai-t-il ?

Stephen Baxter, grand maître de la science-fiction internationale a écrit un de ses cycles les plus ambitieux avec le Cycle des Xeelees. Paru en France plus de 17 ans après sa parution originale, les éditions Pocket reprennent le flambeau en format poche (le Bélial ayant assuré la publication en grand format).

Le Cycle des Xeelees compte quatre tomes, mais si vous ajoutez Le cycle des Enfants de la destinée (trois tomes chez Pocket) où l’on retrouve les Xeelees mais aussi certains personnages dans les deux séries, cela fait une saga de sept tomes au total.

Parmi les ouvrages majeurs de Baxter, puisqu’on ne peut pas tous les citer, vous trouverez : Evolution (2 tomes), Les Univers Multiples (3 tomes) ou encore Les vaisseaux du temps. Dans ses dernières actualités, on peu citer notamment sa dernière parution coécrite avec Terry Pratchett aux éditions l’Atalante : La Longue Terre.

Un monde aux lois physiques déstabilisantes

Creuser le cœur d’une étoile ? Rien de plus normal pour Rees, un jeune homme vivant sur la Ceinture, un agglomérat de métaux et autres matériaux récupérés. Le travail sur l’étoile est extrêmement difficile et physique ; gravité de plus de 4g oblige.

Mais à quoi bon creuser une étoile ? Pour subvenir aux besoins primaires de la Ceinture, qui échange le précieux métal extrait contre de la nourriture avec le Radeau, cité spatiale supérieure en de nombreux points. C’est au Radeau que les scientifiques travaillent, c’est au Radeau que la nourriture est abondante, et c’est encore au Radeau que les grandes décisions se prennent… les habitants de la Ceinture n’ont pas leur mot à dire dans ces choix…

Dans ce monde inégalitaire et sans réel but, Rees se pose de nombreuses questions. Son destin est-il de creuser jusqu’à l’épuisement cette étoile ? Pourquoi personne ne se rebelle contre le système injuste établi par le Radeau ?

A l’image d’une quête initiatique aux milles et une découvertes, Gravité est un merveilleux voyage qui nous ouvre les portes d’un monde aux lois physiques dont les effets nous sont inconnus.

Une sf accessible et curieuse

Le fait d’avoir choisi un héros adolescent peut rassurer ceux qui s’essaieraient au genre pour l’une des premières fois : au programme, pas d’explications alambiquées ou de théorèmes inconnus.

C’est un monde aux lois inédites mais facilement assimilables qui nous est ici offert. En effet, Stephen Baxter a beau être un auteur dit de hard-sf, son style est si épuré qu’il est loin d’être indigeste, bien au contraire…

Un héros adolescent que l’on suit avec plaisir et curiosité

C’est avec plaisir que l’on suit les pérégrinations de Rees, notre jeune héros. Grâce à lui, c’est toute la mythologie du système solaire créée par Baxter que l’on découvre : les baleines volantes, les Osseux, les vaisseaux-arbres, le Radeau…

Ce personnage adolescent, plein d’innocence qu’est Rees est fortement attachant. On s’émerveille avec lui des découvertes qu’il fait, jusqu’à être contaminé par sa curiosité maladive, son besoin de connaissances.

Le fait que le héros de l’histoire soit un adolescent a également un avantage de taille : ce roman peut très bien être lu par des lecteurs d’environ 15-16 ans.

Pour conclure, Gravité est un très bon tome introductif. On a hâte de découvrir la suite de ce fameux Cycle des Xeelees, qui ne sont que cités une fois en fin de livre. Quelle est cette mystérieuse espèce intelligente ? Quelles interactions pourront bien avoir les être humains avec eux ? A suivre avec le second opus à sortir chez Pocket prochainement : Singularité.

Chronique réalisée pour le site ActuSF.

EDITEUR :
TRANCHE d´ÂGE :

Chronique : Black Eden – Tome 1

Black Eden - tome 1Une fois n’est pas coutume ce roman ne nous vient pas des États-Unis ou d’Angleterre, mais d’Espagne ! Avouons qu’avoir des traductions d’autres pays change un peu de ce que l’on peut croiser très (voir trop) régulièrement dans le paysage éditorial.

Avec Black Eden dans la collection Macadam, Milan se lance dans une grande série : huit tomes parus en Espagne (contre deux en France), vous voilà prévenus. Écrite par Ana Alonso et Javier Pelegrín, Black Eden n’est pas la seule saga écrite par le duo.

Avec un premier tome totalement inclassable, préparez-vous à entrer dans le monde de Black Eden, où les apparences sont trompeuses….

De l’ADN comme passeport pour une vie meilleure

Dans la société où vit Martin, tout est contrôlé, surveillé, géré par les autorités. Durant un cours de biologie, le jeune homme est amené à se prélever un peu de sang afin d’apprendre à faire des analyses simples… mais il y a deux choses qu’il ignore : le matériel de biologie de l’école est relié aux bases de données des autorités en place ; et…son sang est l’une des choses les plus précieuses au monde car son système immunitaire est inviolable.

Autant dire que l’une des plus grosses entreprises pharmaceutiques du monde ne le laissera pas en paix avant de l’avoir « recruté » comme cobaye de gré ou de force…

Mais qui dirais non à une vie entière sur une île paradisiaque en échange de quelques examens sanguins quotidiens ?

Etrange, fascinant et définitivement hors des sentiers battus

Publier Black Eden, c’est un joli petit pied de nez aux titres qui sortent et se ressemblent dernièrement dans le de l’anticipation et/ou de la dystopie. Cette nouvelle série apporte une fraicheur bienvenue en ces temps où le conformisme semble faire loi.

Dans cette société totalitaire où les états ont étés remplacés par des corporations tentaculaires surpuissantes, Martin ne fait guère le poids et va donc exécuter ce qu’on exige de lui.

Nous nous retrouvons donc sur la fameuse île paradisiaque dont certains rêvent mais qui n’en a que l’apparence…

Nous découvrons rapidement que Martin n’est pas le seul à faire les affaires de la grande entreprise pharmaceutique l’ayant recruté. Ainsi faisons-nous la connaissance de Cassandre, Selena et Josh, des jeunes particuliers et réservés qui vont devoir apprendre à faire confiance au nouveau venu.

Au fil des jours qui passent, Marin va remarquer une foule de petites choses étranges qui seules ne semblent rien signifier de particulier, mais qui une fois mises bout à bout vont révéler un tableau effrayant.

Le plus génial, c’est de découvrir ce premier tome, de le lire, et de se rendre compte au fil des pages que ce que l’on prenait pour un roman de science-fiction assez traditionnel est en fait beaucoup plus que cela. Pour les plus curieux, il est toujours possible de regarder ce que signifie le titre original de la série : La llave del tiempo… !

Black Eden - tome 2Immersif et très surprenant, le voyage que vous ferrez à travers ce premier opus ne vous laissera pas indifférent.  Vous serrez plutôt songeur et terriblement curieux d’en apprendre plus sur le parcours de ces adolescents à l’organisme hors du commun et aux origines nébuleuses.

Chronique du second tome de Black Eden – La sphère de la Méduse ici.

Chronique : BZRK – tome 1

BZRK - Tome 1Bienvenue dans le monde incroyable et repoussant du corps humain à l’échelle nano…

 Nouveau roman événement de Michael Grant, BZRK est une trilogie dont le premier tome vient de paraître aux éditions Gallimard Jeunesse en septembre dernier. Michael Grant est un auteur mondialement connu pour sa série pour adolescents Gone (cinq tomes, série en cours, Pocket Jeunesse), il est le mari de l’auteure K. A. Applegate, avec qui il a écrit la série de sf pour la jeunesse Animorphs (Folio Junior) et Everworld (Gallimard Jeunesse).

Au programme, des nanotechnologies capables de prendre le contrôle de votre corps : un œil comme porte, et les nanobots font leur office en manipulant les nerfs de votre matière grise pouvant même aller jusqu’à vous rendre totalement fou…

Et pour ceux qui se le demandent, BZRK signifie berserk, une référence à la mythologie nordique (désigne des guerriers qui rentrent dans une fureur telle qu’elle les rend invincibles), on en sait guère plus à ce propos hormis que c’est sous ce nom que se regroupe ceux qui sont du bon côté de la barrière.

Mais c’est quoi les nanotechnologies exactement ?

Pour ceux qui ne sont pas familiers des sciences, une petite explication de ce que sont les nanotechnologies s’impose. En voici une définition : la nanotechnologie regroupe la recherche sur les principes et propriétés existant à l’échelle nanométrique, c’est-à-dire au niveau des atomes et des molécules (source : http://www.actu-environnement.com). Un des objectifs principaux des nanotechnologies est de créer des nanomachines.

Une fois ce postulat intégré, nous pouvons nous attaquer au monde créé par Michael Grant autour de ces technologies. Dans BZRK il existe deux types de robots, les nanobots (issus d’éléments biologiques) et les nanobots (issus de la pure mécanique). Ces machines sont le nerf d’une guerre à l’échelle mondiale.

En effet, le groupe BRZK lutte pour le libre arbitre et l’initiative individuelle alors que leur ennemi, les jumeaux Armstrong prônent une pensée unique et veulent créer un « homme nouveau » en manipulant le maximum d’individus par le biais des technologies nanos.

Un renouveau dans le young adult ?

Avec cette nouvelle série, Michael Grant frappe fort en nous proposant un tout nouvel univers. En effet, le thème des nanotechnologies n’a été que très peu utilisé en littérature mais on peut tout de même citer Isaac Asimov avec le voyage fantastique, ou encore destination cerveau.

L’univers nano qui nous est ici offert est violent, d’ailleurs, le corps s’appelle la viande pour les lignards, ceux qui manipulent les nanorobots, et cela quel que soit leur camp.

Si renouveau il y a, il réside uniquement dans la thématique abordée, car malheureusement, BZRK ressemble franchement trop à une énième lutte entre le bien et le mal. D’un côté, un mégalo richissime (les jumeaux peuvent-être considérés comme une seule personne car ils sont fusionnés) qui veut contrôler le monde et les pensées, de l’autre un regroupement d’irréductibles qui savent ce qui se trame en secret et luttent jusqu’à la mort.

C’est fort dommage, mais je n’ai pas l’impression qu’il y ait plus de profondeur derrière cette intrigue développée dans le premier tome. Cela est d’autant plus fâcheux que certaines scènes du roman restent mémorables, je pense notamment à celle de l’avion au tout début du roman, digne d’un film d’action, les images défilent dans la tête du lecteur pour donner une magnifique impression en fin de chapitre.

Au niveau des personnages, malgré un effort de développement, certains manquent tout de même de profondeur, notamment le fameux Bug Man, l’ado le plus doué pour manipuler un nombre de nanorobots impressionnant. Ses motivations, bien qu’expliquées, restent tout de même nébuleuses.  Il en est de même pour le jeune Noah Cotton, nouvelle recrue du BZRK, on comprend ses motivations, mais sans être totalement emballé.

En somme, ce premier tome de la série BZRK donne un tableau très mitigé. Le début était vraiment explosif et captivant, mais on glisse vite vers un terrain beaucoup plus connu, en particulier au niveau de la trame principale de l’histoire.

C’est très dommage aux vues de ce qu’aurais pu faire Michael Grant d’un univers encore vierge de toute œuvre du même genre ou presque… Affaire à suivre malgré tout avec le second tome, mais nous avons le temps, car il n’est pas prévu avant octobre 2013 Outre-Atlantique…

Chronique Jeunesse : Les illuminations d’Albert Einstein

Les illuminations d'Albert EinsteinVoici un petit nouveau aux éditions Petits Platons ; après être passé par la philosophie avec Kant et Socrate, nous partons à la découverte de la science avec Albert Einstein. L’auteur, Frédéric Morlot, a fait ses études à l’école Polytechnique, quand à l’illustratrice, Anne-Margot Ramstein, elle a fait les Arts Décoratifs de Strasbourg.

Une initiation aux principes fondamentaux mis en scène de façon originale

Tout commence à la foire de Munich où Albert Einstein et sa soeur Maja ont pour mission d’illuminer à 10h00 pile la baraque Schottenhamel ; un immense chalet en bois de plus de trois cent mille kilomètres de long. Mais Albert et Maja se sont confrontés à un problème de taille… les ampoules ne s’éclairent pas toutes à 10h00 pile, celles du fond ne s’allument qu’à 10h00 et une seconde, ce qui est intolérable pour le propriétaire qui leur demande de recommencer à 11h00. Albert et Maja vont donc tenter de comprendre par le biais d’expériences concrètes le pourquoi du comment.

La physique pour les plus jeunes

La collection des Petits Platon s’adresse en général aux enfants dès l’âge de 9 ans, mais pour ce titre il vaut mieux attendre 11-12 ans. Le principe de la vitesse constante de la lumière ou encore la célèbre formule e = mc2 qui explique la relation entre énergie et masse sont difficiles à appréhender avant cet âge. Mais la mise en scène des expériences est bien pensée et assez simple.
Quand à l’illustration de l’ouvrage, elle est superbe, épurée et fine, un vrai plaisir des yeux.

La collection des Petits Platon confirme donc son statut de maison d’édition de qualité et nous signe ici un très bel ouvrage à mettre entre toutes les mains dès douze ans, pour s’initier aux principes qui ont fait la physique d’aujourd’hui et pour les plus grands afin de se replonger avec fascination dans le monde des sciences.

Chronique bd : Histoire des sciences en bd

Histoire des sciences en bd 01Ou comment expliquer des choses compliquées de façon simple

Voici un coup de coeur que je souhaitais partager avec vous depuis longtemps : l’histoire des sciences en BD chez Casterman ; série documentaire en 5 tomes très joliment illustrés.

Les deux auteurs ce cette petite merveille sont coréens, on peu d’ailleurs le ressentir dans la « patte » du dessin très typé manga et films d’animations asiatiques.

Le principe de cette série de qualité est simple mais monumental : retracer l’histoire des sciences de la préhistoire à aujourd’hui pour un jeune public (dès 9-10 ans), des premières techniques scientifiques en pleine préhistoire jusqu’à nos jours.

Le premier tome commence par une petite définition de ce que sont les sciences, et veut surtout rassurer les lecteurs : les maths et la physique, ça n’est pas compliqué et  ça peut même être fascinant !

Nous partons donc à la rencontre des hommes préhistoriques et de leur techniques de taillage, de chasse, puis en Mésopotamie pour découvrir la méthode de fabrication du papier par les égyptiens ainsi que leur système d’écriture : les hiéroglyphes. Mais les autres peuples ne sont pas en reste : les Incas et leur calendrier sont expliqués de façon abordable.

Enfin la dernière partie de ce premier volume concerne la Grèce antique et ses nombreux scientifiques : mathématiciens, théoriciens, philosophes… où l’on part à la découverte des balbutiements des théories concernant l’univers et la naissance des premiers principes mathématiques et physiques.

Histoire des sciences en bd 02Le second tome réunit toute la période des romains jusqu’au moyen-âge en Europe, mais aussi en Inde : on y apprend comment les hommes de l’époque ont réussi à calculer le diamètre de la Terre. L’évolution des mathématiques et de la chimie y sont aussi expliqués ainsi que les divergences éternelles entre la science et la religion, quel que soit le peuple.

Le troisième tome recouvre la période entre le moyen-âge et la renaissance. Il répond à de nombreuses questions telles que : Pourquoi les chiffres arabes ont-ils remplacé les chiffres romains ? Qu’est-ce que le rasoir d’Occam ? et une foule d’autre encore. Toujours aussi bien fait, on continue notre épopée historique et scientifique.

Histoire des sciences en bd 04Le quatrième tome retrace en particulier la physique et l’astronomie au XVIIème siècle. Cette période en particulier recèle toute une réflexion sur le lien entre le corps et l’esprit et les différents courants de pensée relatif à ce thème : passionnant.

Le cinquième tome (et dernier) débute à la fin du XVIIème siècle pour aller jusqu’au XVIIIème. On y découvre les avancées fabuleuses de la science dans l’étude du corps humain en particulier et de la biologie en général. D’autres domaines sont abordés tels que la trigonométrie , l’étude des spectres lumineux ou encore la chimie.

Vous l’aurez compris, cette série ludique et passionnante mérite d’être découverte, que ce soit pour les petits férus de sciences ou les récalcitrants ces livres conviendront dès 9-10 ans jusqu’à beaucoup plus grand…eh oui, nous adultes avons encore beaucoup de choses à apprendre !

Pour ceux qui ont aimé ou pour les plus grands : Le Labo – Tome 1 aux éditions Dupuis. A lire dès l’âge de 13 ans.

Pour découvrir la même chose sur l’histoire de France : L’histoire de France en BD (3 tomes) chez Casterman, dès 8-9 ans.

Chronique : Mal de Terre

Mal de terreCe livre écologique est avant tout une sonnette d’alarme envers le monde entier ; aussi bien les politiciens que les scientifiques en passant par les citoyens que nous sommes. Car tous à à notre échelle, nous pouvons faire quelque chose.

Mal de terre est pour moi un assez bon livre qui nous explique de façon simple (et à la fois très technique) pourquoi nous en sommes arrivés là et comment changer cette situation. Hubert Reeves ne nous berce pas d’illusions, il nous a même préparé trois différents scénarios catastrophe et même le plus optimiste fait peur, surtout pour ceux qui suivrons nos pas… Mais le scientifique ne se contente pas de nous lancer des chiffres et des théories ; il nous énonce des faits, et ce sont eux qui sont les plus aptes à faire réagir.

Si vous n’êtes pas versé dans les verbiages scientifiques, ça n’est pas grave, Hubert Reeves fait tout pour nous prouver et nous démontrer ce qu’il faudrait pour nous améliorer. Il a compris qu’il fallait d’abord changer les modes de pensées avant de faire quoi que ce soit d’autre. Car c’est sur du long, très long terme que l’avenir de
la Terre et de ses habitants repose, il ne faut donc pas ponctuellement penser au futur qui s’annonce sombre. Mais vivre pour transformer cet avenir.

En bref, c’est une approche clairement alarmiste, parfois même cruelle de nous aborder pour nous faire prendre conscience, mais si elle fonctionne ?

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Chronique Jeunesse : Chroniques du bout du monde – Tome 3 – Minuit sur Sanctaphrax

Chroniques du bout du monde 03Troisième et dernier tome de la Trilogie de Spic, notre héros, Minuit sur Sanctaphrax est pour moi le meilleur de la trilogie. Les deux tomes précédents étaient déjà excellents, celui-ci ne fait que confirmer que Paul Stewart et Chris Riddell sont des génies, autant sur le plan de l’écriture que dans les illustrations.

Minuit sur Sanctaphrax nous fait découvrir la géographie de la Falaise que nous n’avons pas encore explorée précédemment. Ainsi, on y voit Sanctaphrax, la fameuse Cité des Sciences et de l’érudition, mais aussi le Jardin de Pierre où est née la pierre qui sert à Sanctaphrax de fondation volante. Mais le problème est justement que les pierres grossissent toujours, et que plus elles sont grosses plus elles s’envolent facilement, et les nombreuses chaînes qui retiennent Sanctaphrax à la Falaise sont en train de se rompre, et tout ce qui sera dessus sera perdu à tout jamais si rien n’est fait…

Le dénouement est proche, et ce volume est vraiment superbe, avec beaucoup d’action. Le personnage de Spic est toujours égal à lui-même, mais beaucoup plus sûr de lui et qui veux montrer sa valeur… c’est une lecture intense que vous allez devoir faire pour suivre le rythme effréné des événements. En tout cas, si vous avez aimé les deux précédents, celui là sera pour vous génial !