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Chronique : Night School – tome 2 – Héritage

Night School 02De retour à Cimmeria… pour le meilleur et pour le pire.

Paru en exclusivité mondiale en France (avant même la langue originale) au mois de novembre, voici le second opus de Night School : Héritage.

La série, prévue en cinq tomes nous offre une ambiance de thriller dans un écrin baroque, l’école privée de Cimmeria. L’idée de la série est venue à C. J. Daugherty grâce à sa fascination pour les sociétés secrètes, en particuliers celles qui se forment dans les écoles privées et atteignent les hautes sphères du gouvernement. Elles existent réellement, ainsi est-ce le cas de David Cameron et d’autres dirigeants britanniques, qui ont étés membres d’une société secrète connue sous le nom de « Bullingdon Club » dans l’établissement renommé qu’est Eton College.

Alors ces sociétés sont-elles des tremplins pour atteindre le pouvoir ? Ou bien ont-elles elles-mêmes une influence sur le pouvoir ? Toutes ces questions et bien d’autres, la série Night School les soulève… alors prêts à découvrir les mécanismes cachés de notre société ?

Une nouvelle année à Cimmeria commence… sur les chapeaux de roues.

Allie se voit obligée de rentrer à Cimmeria avant la rentrée car il semblerait que les hommes de Nathaniel soient trop résolus à la capturer…

Ces fins de « vacances » sont donc devenues assez sportives pour Allie, qui maintenant qu’elle est revenue à Cimmeria, doit mettre la main à la pâte. En effet, l’incendie de l’été (fin du premier tome) ayant ravagé une grande partie du majestueux bâtiment, et les élèves font de la restauration à grande échelle.

Mais très vite, la rentrée arrive et avec elle le quotidien presque normal des élèves de Cimmeria. Et parmi les grandes nouvelles, celle d’Allie intégrant la Night School n’est pas la moindre. Elle va enfin découvrir ce qui se dit et s’apprend au cours de ces mystérieuses leçons secrètes.

En parallèle, sa relation avec Carter se poursuit tout en étant toujours aussi nébuleuse. La présence du français mystérieux Sylvain n’aidant pas franchement le couple à s’épanouir. Allie elle-même étant complètement perdue dans ce triangle amoureux.

Une ambiance toujours au rendez-vous, mais…

Ce second tome de la série réussi à tenir le lecteur en haleine, presque trop, car au final, il en résulte très peu de révélations concrètes.

Qui est la taupe qui sévit au sein de Cimmeria ? Quels sont les projets de Nathaniel ? Quelle position de force détiens Allie sans le savoir ? Évidemment les nombreuses découvertes que l’on fait sur la Night School sont tout de même importantes pour la suite de l’aventure, d’autant que les élèves ont des ordres directs pour s’espionner mutuellement… cela ajoute beaucoup de piquant.

L’ambiance de tension si bien retranscrite par l’auteure réussit encore une fois à nous maintenir dans l’intrigue. Les jeux de dupes continuant à faire l’affaire de nombreux personnages dont on ignore encore trop de choses.

En conclusion, il est dommage que C. J. Daugherty nous distraie avec les sentiments contradictoires d’Allie alors que nous avons désespérément  envie de connaître les tenants et les aboutissants de la mascarade qui se joue à ses dépends. Etant donné qu’il reste encore trois tomes à paraître, il faudra être patient…

Héritage reste toutefois un bon second tome, même si il n’est pas de la même qualité que le premier, l’effet de découverte étant passé. Une chose est sûre, cela laisse présager plus de matière dans le troisième opus, que l’on attend vivement, encore une fois.

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Chronique : Night School – Tome 1

Night School 01Entrez dans l’école privée la plus huppée et mystérieuse d’Angleterre… et découvrez une série à l’ambiance baroque tout à fait fascinante… et menaçante.  

Night School est une série de thrillers psychologiques qui comptera cinq tomes au total. Le premier tome est sorti en France en mai dernier dans la collection R de Robert Laffont. Le second tome est même paru en avant-première en France en novembre dernier.

L’auteure de la série, C. J. Daugherty, est de nationalité anglaise, et c’est dans son beau pays que se déroule l’intégralité de sa série. Elle a su retranscrire avec justesse l’ambiance d’un établissement privé perdu en plein milieu de la campagne anglaise… isolée et impénétrable. Cette série est issue de la fascination de C. J. Daugherty pour les sociétés secrètes et leur pouvoir sur les grandes décisions de ce monde… attention, si vous pénétrez dans Cimmeria, votre vision des choses pourrait bien en être changée radicalement.

Une nouvelle école pour une nouvelle vie

Allie Sheridan était une élève plutôt normale et heureuse jusqu’à la disparition brutale de son grand frère. Depuis ce terrible événement, elle est traînée d’établissements en établissement, menant la vie dure à ses professeurs et se souciant peu de son avenir…

Allie vient encore une fois de se faire renvoyer de son nouvel établissement. Pour ses parents, il devient impossible de la gérer, et ils trouvent une solution aussi efficace que singulière : la mettre en pension à Cimmeria. Vous n’avez jamais entendu le nom d’un tel établissement ? C’est normal, Cimmeria est réservé à l’élite de la société, tous pays confondus. Seuls les meilleurs et les plus riches y ont accès, et encore faut-il montrer patte blanche.

Les parents d’Allie sont loin d’être riches, ils sont tout simplement dans la moyenne, et Allie est loin d’être une élève douée au point d’être intégrée par l’établissement. Et pourtant, les portes de Cimmeria lui sont grandes ouvertes… étrange.

Amitiés, rivalités et faux-semblants… un nouveau quotidien difficile pour Allie

Cimmeria a tout pour plaire : magnifique cadre à la fois désuet en empli de charme mystérieux à l’image de ses élèves ; la bâtisse est l’image même d’écoles à l’architecture prestigieuse telles qu’Oxford, ou encore Cambridge.

Et franchement, Allie détonne dans cet établissement aux traditions ancrées depuis plusieurs générations. Elle qui n’a connu que des écoles de banlieue, sa découverte d’un univers aussi austère et exigeant va être semée d’embûches.

Fausses amitiés, trahisons, clans et autres cercles vont se croiser pour nous dresser un premier portrait déroutant et fascinant de l’ambiance qui règne à Cimmeria. La psychologie des personnages étant bien faite, leur réalisme n’en est que plus frappant… et même inquiétant pour certains d’entre eux, notamment dans le cercle d’amis proches d’Allie qui se forme au fil des pages…

Mais pourquoi la série s’intitule-t-elle Night School et non pas Cimmeria ? La Night School, sans vous en dire trop, réuni en réalité des cours avancés destinés aux meilleurs élèves de Cimmeria… dont Allie ne fait évidement pas partie. Les enseignements qui y sont prodigués sont secrets et ceux qui ont la chance d’en bénéficier ont pour interdiction d’en parler aux non-initiés…

Ce premier opus de la saga est une très belle ouverture à un univers feutré, sibyllin et fascinant. Nous sommes plongés rapidement dans les méandres d’une intrigue qui nous dépasse de loin, pour notre plus grand plaisir. On n’a qu’une seule envie, passer au second tome, pour voir d’un peu plus haut le portrait d’ensemble qui semble se dessiner entre les lignes…

8/10

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Chronique : Vampire Academy – tome 6 – Sacrifice Ultime

Vampire Academy 06Un final majestueux comme ont les aime…

Richelle Mead est l’auteur de la série à succès Vampire Academy, mais pas seulement. Elle a également écrit la série Cygne Noir qui en est déjà à son quatrième tome en France dans la collection de poche Milady. Sa série Succubus n’est également pas en reste avec un sixième tome paru en juillet dernier chez Bragelonne. De plus, en octobre dernier sortait le premier tome de la série spin-off de Vampire Academy : Bloodlines, dont l’héroïne est cette fois-ci l’alchimiste Sydney.

Beaucoup d’actualité donc, pour cette auteure de bit-lit qui est loin d’avoir dit son dernier mot…

Un début explosif…

Quand nous commençons ce premier tome, Rose est derrière les barreaux… pour le meurtre de la Reine Tatiana. Les preuves l’accablent, qu’il s’agisse d’éléments matériels ou de témoignages. La machine de la justice est en marche et elle détruira Rose sur son passage.

Pour éviter la prison ou pire, la peine de mort, il n’y a qu’une seule solution : l’évasion. C’est ainsi que notre héroïne va se retrouver en cavale malgré elle, ses amis ayant tout orchestré dans le moindre détail.

…et un enchaînement de chapitres qui l’est tout autant

Dans ce dernier tome, peu de temps morts. Toutes les scènes ou presque sont imprégnées d’une tension et d’une vie presque palpable.

De chutes en révélations, difficile de ne pas lire à un rythme effréné cet ultime tome, partagés entre l’envie de tout découvrir le plus vite possible et le besoin de conserver encore un peu ces personnages et cet univers auxquels nous nous sommes attachés.

On peu qualifier ce dernier tome de magistral grâce à ses enchaînements et surtout sa montée en puissance au fil des lignes.

Certaines révélations peuvent être qualifiées de faciles, mais d’autres sont très surprenantes. De plus, les relations entre les personnages se complexifient encore plus, si c’est possible. C’est en particulier le cas pour le triangle amoureux Adrian/Rose/Dimitri… qui en sera la victime  collatérale ?

A plus grande échelle, Sacrifice ultime est aussi une conclusion concernant la politique des vampires Moroï après la mort de leur reine. Vont-ils suivre ses pas entre rigueur et équité ? ? Céder à la pression d’un petit nombre de puissants qui considèrent les dhampirs comme des moins que rien nés uniquement pour les protéger ?

Richelle Mead sait poser les bonnes questions et nous offre une série aux rouages universels. Car bien plus qu’un roman de bit-lit nouant avec romance et action, Vampire Academy est un cycle qui pousse à la réflexion son lecteur, l’obligeant à prendre en compte de nombreuses données. Des ficelles simples, mais diablement bien tirées sur les six tomes ! Un must read.

9/10

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Chronique : Vampire Academy – tome 5 – Lien de l’esprit

    Vampire Academy 05

Une suite qui continue à rendre mordu et terriblement accro.

 Avant-dernier tome de la saga Vampire Academy écrite par Richelle Mead, Lien de l’esprit poursuit son intrigue avec un retour à l’Académie pour Rose… Après sa fuite éperdue en Russie pour retrouver Dimitri, Rose revient avec un bilan en demi-teinte.

Mais beaucoup de choses établies vont se trouver bouleversées suite à la fin des études des deux héroïnes, et leur sortie de l’Académie ne va pas se faire sans heurts…

Un retour mouvementé

Rose Hathaway est de retour à l’Académie, et chose non négligeable, son retour de Sibérie coïncide avec les examens pouvant faire d’elle une Gardienne à part entière.

A la suite des fameuses épreuves destinées aux potentiels Gardiens, on en apprend un peu plus sur le mode de fonctionnement de cette communauté et de ses fameux molnijas (des tatouages censés vanter les mérites de combattant de son porteur). La description de la scène de remise des tatouages est d’ailleurs très bien décrite et donne une très belle impression d’envergure.

L’aventure ne fait que commencer pour Rose et toute sa troupe : Lissa, Adrian, Christian, Freddy… En effet, suite aux découvertes de Rose en Sibérie concernant le pouvoir de l’esprit et les strigoï, cette dernière s’est lancée dans un plan complètement fou…

Une course-poursuite haletante et des plans suicidaires à l’horizon

Alors que le quatrième tome était prenant mais pas captivant, Lien de l’esprit renoue avec l’efficacité à laquelle nous a habitué Richelle Mead. Révélations, prises en chasse et consorts sont au rendez-vous pour un final terriblement captivant.

Car cette fois-ci, ça n’est pas Rose qui part en chasse de Dimitri, mais bien l’inverse, et cette fois, aucun des deux ne pourra en ressortir indemne… sur tous les plans.

Ajoutez à cela une tentative de sauvetage rocambolesque et vous aurez tout ce qui a fait le charme de la série par le passé avec encore plus d’intensité.

Les personnages de la série sont toujours aussi charismatiques et réussissent même à se payer le luxe d’être encore mieux campés. Rose en particulier est une héroïne qui est clairement peu réaliste mais qui réussi le tour de force de paraître totalement crédible dans ses agissements et sa façon de penser.

Enfin, Richelle Mead continue à renouveler l’émerveillement en développant toujours plus les pouvoirs de l’esprit. Le monde qu’elle a créé s’étoffe quand à lui de pages en pages et on a jamais fini d’en apprendre plus sur son fonctionnement. Avec tous ces éléments, impossible de se lasser.

En dire plus sur ce cinquième tome obligerai à parler d’une intrigue vraiment bien pensée, je m’abstiendrais donc d’en dire plus. Sachez seulement que Lien de l’esprit est un très bon volume de la série, et qu’il ne donne qu’une seule envie : se ruer sur l’ultime tome !

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Chronique : Phænix – Tome 1 – Les cendres de l’oubli

Phaenix 01Un triangle amoureux sur fond de musicalité et de mythologie…

Carina Rozenfeld est une auteure française dont les écrits ont toujours un lien avec le fantastique. Elle a notamment écrit la trilogie Les portes de Doregon (L’Atalante Jeunesse), Les clés de Babel (Syros) et La Quête des livres-monde (L’Atalante Jeunesse). Elle écrit également régulièrement des scénarios de dessins animés pour la jeunesse.
Publiée dans la collection R (collection destinée aux ados de Robert Laffont), sa nouvelle série Phænix comptera deux tomes et reprend de façon contemporaine le mythe d’Eros et Psychée.

Un quotidien parsemé de petites touches d’étrange…

Anaïa Heche viens de quitter Paris pour le sud de la France… une nouvelle vie s’annonce pour elle. Ses parents viennent de reprendre la maison familiale à la suite de la disparition de ses grands-parents. La reprise de la maison familiale implique non seulement un déménagement pour Anaïa, mais aussi un changement profond de mode de vie.
Ainsi la jeune fille va-t-elle faire la rencontre de nouvelles têtes. Elle va retrouver une amie d’enfance, se nouer d’amitié avec un garçon aussi beau que Chris Hemsworth (acteur qui joue le rôle de Thor) et en rencontrer un autre aussi désagréable que mystérieux et attirant…

En parallèle à cette nouvelle vie, Anaïa voit sa vie se parsemer de petites touches subtiles de surnaturel peuplé des rêves étranges, et de grains de beauté mystérieux…

Une atmosphère unique, ou musicalité et sensualité se nouent…

Anaïa a la particularité d’être une violoncelliste de grand talent, son art va ainsi l’amener à intégrer un groupe de rock composé d’amis de la fac. Et c’est dans ce groupe que joue également le sombre Eidan : taciturne, secret, mais aussi fascinant, Anaïa ne sait que penser du jeune homme… d’autant que son opposé sur tous les plans, le très beau Enry est également très attirant.

Petit à petit, les affinités se créées, se développent et la musique aidant, Anaïa va s’épanouir en découvrant une nouvelle façon d’aimer son art. En effet, avant de rencontrer Eidan, Anaïa n’avait jamais songé à faire autre chose que de la musique classique, cantonnée qu’elle était à son art dans sa version la plus traditionnelle.
C’est ainsi que l’on découvre la magie simple et extraordinaire de la musique à travers des chansons telles que : I’m in here et Breathe Me de Sia, ou encore You are mine de Mute Math. Les descriptions des chansons sont d’une justesse rare, les sentiments de magnificence et d’amour trouvant leur place naturellement.
Le ressenti de la narratrice, et par extension de l’auteure (qui a fait pendant de longues années de la musique) sur certains morceaux est transposé avec passion, de quoi donner envie de découvrir ces magnifiques morceaux si ça n’est pas déjà le cas (Il y a d’ailleurs une playlist de chansons et musiques citées à la fin de l’ouvrage, à écouter ans modération durant la lecture !).

En conclusion, le triangle amoureux qui nous est décrit dans Phænix a beau être très classique, il est efficace grâce à son ambiance et son atmosphère feutrée. Carina Rozenfeld use encore une fois de sa plume à la fois lyrique et efficace pour nous transporter vers d’autres mondes, parfois très proches du notre…

8/10

Pour les petits curieux qui trouveraient la couverture magnifique et qui voudraient en savoir plus, la photographie est signée par le photographe français Olivier Valsecchi et est tirée d’une série de tirages s’intitulant très justement Dust.

Chronique : Les contes de l’ère du Cobra – tome 1 – Les amants

Contes de l'ère du Cobra 01

Sublime et envoûtant, la bande-dessinée dans toute sa noblesse.

Publié en avril dernier aux éditions Glénat, le premier tome du diptyque des Contes du Cobra nous offre une bande-dessinée haute en couleurs et aux traits bien campés et très expressifs.
Le tout étant entièrement réalisé par Enrique Fernandez, qui a déjà de très belles œuvres à son actif, notamment : Le Magicien d’Oz (trois tomes parus chez Delcourt), ou encore L’île sans sourire (one-shot paru chez Drugstore).

Une ambiance digne des contes des mille et une nuits…

Dès la première page, les Contes nous transportent dans une ambiance orientale et hypnotique. Dans des temps immémoriaux où romance et guerre étaient monnaie courante se trouve un couple ; de ceux qui sont indestructibles malgré les épreuves.
Ainsi découvre-t-on Sian et Irvi. Elle est promise à un triste sort en tant que courtisane d’un riche homme, Irvi lui, n’est pas riche, mais c’est un talentueux jeune homme qui peut se faufiler dans les lieux les mieux gardés du pays… et il est amoureux de Sian.

Autant le dire tout de suite, on est très vite séduit. Car outre le fil rouge de cette histoire qui est la romance emplie d’obstacles d’Irvi et de Sian, d’autres récit l’entoure et la magnifie.

Un graphisme sublime au service d’une histoire simple… mais magistrale.

La première chose qui retient l’attention du lecteur à l’ouverture de cette bd, c’est la chaleur des couleurs, leur façon de nous capitonner dans un cocon d’esthétisme dont ont a guère envie de ressortir.
Les traits et expressions des personnages sont très caractéristiques, rendant leur reconnaissance très aisée. Ils ont les trais très anguleux, rendant le graphisme général de cette bd très original, et surtout beau.

Tapissé de très nombreux personnages secondaires, vous aurez l’embarras du choix aux vues des nombreuses personnalités ici décrites.
Entre le voleur saltimbanque au grand cœur, le comédien itinérant qui ne vit que pour la scène et son public, ou encore le terrible Taureau, personnage malfaisant dont on peut mettre en doute l’humanité… Chacun a une histoire qui les rend définitivement réalistes et proches de nous… pour le meilleur et pour le pire.

Vous l’aurez compris, cette bd est une pépite qui regorge de beauté, de beaux sentiments et qui nous laisse un goût d’exotisme et de rêverie une fois achevée.
Nous attendons donc de pied ferme le second (et déjà) dernier tome de cette brève série, prévue pour le 25 septembre.

Contes de l'ère du Cobra 02 inside

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Chronique : Vampire Academy – Tome 3 – Baiser de l’ombre

Vampire Academy 03

Enfin des révélations substantielles sur le lien mystérieux qui uni Rose et Lissa…

Troisième tome de la série Vampire Academy qui en compte six au total, Baiser de l’ombre renoue avec les éléments qui ont faits sont succès… et en ajoute de nouveaux…
Mais Richelle Mead n’a pas que cette série vampirique a son actif mais aussi deux autres cycles : Succubus et Cygne Noir, tous chez Bragelonne ou ses labels.

Dernière ligne droite avant le diplôme de gardien.

La fin de l’année approche à grands pas à l’Académie, en effet, les apprentis gardiens vont passer l’un de leur dernier examen. Une épreuve de terrain avec pour mission seule mission de protéger à tout prix le moroï auquel ils ont étés attribués. Et surprise, Rose n’a pas à protéger Lissa… un choix de ses maître qui l’ulcère et la révolte au plus haut point…
Mais malgré tout, elle se doit de remplir son devoir de future gardienne et prouver ses compétences avec une autre personne que Lissa à protéger. En effet, leur lien permet à Rose de savoir quand sa meilleure amie est en danger ou quand elle souffre.

Cet examen, Rose, aux vues de ses compétences devrait le réussir haut la main. Mais c’est sans compter sur les fantômes qu’elle commence à voir apparaître… serait-ce encore une nouvelle évolution du lien qu’elle entretien avec Lissa ?

Un tome qui noircit foncièrement la série.

Les strigoïs qui semblaient désorganisés dans les précédents tomes intensifient leurs attaques, laissant présager une possible guerre ouverte entre les deux camps dans un futur proche.
Cette fois encore, Rose n’est pas ménagée et doit affronter de nouvelles épreuves, aussi bien physiques que morales et sentimentales. Son personnage évolue encore, si c’est possible.

Cette fois-ci, c’est bien Rose le centre de toute l’attention et non pas sa fidèle et précieuse amie Lissa. En effet, le baiser de l’ombre qu’a subit Rose lui fait découvrir un nouveau pouvoir pour le moins effrayant. Parallèlement à cette découverte de nouveaux pouvoirs, ceux de Lissa sont en train de se développer petit à petit, cette dernière apprenant à se servir de l’esprit de différente manière avec le tumultueux Adrian.
Ajoutez à cela de jeunes élèves de l’Académie qui sont mystérieusement battus par une obscure association d’élèves et vous verrez que cet opus n’est encore pas de tout repos.

Et bien entendu, la fameuse romance interdite entre Rose et Dimitri devient de plus en plus dangereuse pour eux et leur entourage… de quoi ajouter un piquant fort plaisant qui plaira à toutes les lectrices un peu fleur bleues.
Les derniers chapitres sont magnifiques et terribles à la fois. Car au fil des tomes, on ne peut s’empêcher de parfois s’attacher plus que de raison à certains personnages, à leurs manies, leur façon d’être. Un final mémorable riche en émotions fait de ce tome un épisode charnière de la saga : celui où tout bascule ; magnifiquement et terriblement.

Car oui, Vampire Académie réunit avec art des éléments déjà vus et utilisés dans nombre de romans et de films, et ça marche. Encore une fois Richelle Mead réussit à ajouter une nouvelle dimension à ses personnages et à leur entourage… pour le meilleur et pour le pire.

8/10

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Chronique : De mon sang – Tome 1

De mon sang 01

Le phénomène Amanda Hocking débarque en France

Edité chez Castelmore en juin dernier, De mon sang est un véritable phénomène éditorial Outre-Atlantique, et ce grâce aux nombreux blogs de chroniques littéraires. En effet, son auteure s’est fait connaître grâce à ses publications numérique bien avant de sortir en version papier.
En avril 2010, Amanda Hocking auto-publie un de ses romans, en seulement six mois, elle en vend plus de 15000 exemplaires aux Etats-Unis. En tout, sa série s’est déjà vendue à plus d’un million d’exemplaires…
c’est donc un ouvrage très attendu en France et dans les autres pays où il aura la chance de paraître.
L’histoire ? C’est celle d’Alice, une ado comme les autres qui au détour d’une ruelle un peu trop sombre va faire une rencontre qui va bouleverser sa vie…
Au moins quatre tomes sont prévus pour cette nouvelle série, alors accrochez-vous…

Un démarrage des plus classiques.

Ce premier opus commence de façon très traditionnelle avec une héroïne pour le moins normale. Lycéenne aux résultats pas vraiment exceptionnels, Alice est surtout le faire-valoir de sa meilleure amie Jane. Après une soirée à essayer de rentrer sans succès dans de nombreuses boites de nuit, les deux jeunes filles décident de rentrer à pied par les rues de plus en plus sombres… et font une mauvaise rencontre.
C’est ainsi que la rencontre d’Alice avec l’étrange Jack s’est produite. Ce jeune homme fort à la beauté étrange sauva les deux jeunes filles… et va changer subtilement et à jamais la vie d’Alice…

Avec ce début d’histoire, on peut se dire que l’intrigue de Twilight n’est pas loin : un beau jeune homme à la beauté hypnotique, des mystères qui s’épaississent autour de lui… mais la ressemblance s’arrête là. En effet, Amanda Hocking a écrit une histoire bien à elle dont l’intrigue se détache très vite de la série vampirique de Stephenie Meyer.

Le sang et ses affinités chimiques au coeur de l’intrigue.

Chose étonnante, Alice se familiarise extrêmement rapidement à Jack et participe très vite avec lui à de nombreuses soirées.
Le duo semble devenir inséparable au bout de quelques jours seulement (ou plutôt soirées), Alice délaissant petit à petit sa famille déjà éclatée et peu épanouie ainsi que sa scolarité, au grand dam de son petit frère Milo, dont elle est la seule présence à la maison… leur mère travaillant d’arrache-pied  de nuit.

Les nuits se suivent et se ressemblent pour Alice, enivrée par cette amitié et cette complicité inattendues. Puis un jour, Jack propose à Alice de lui présenter sa famille et là, il devient de plus en plus difficile pour elle de ne pas se poser de questions…
Elle ne les voit jamais manger, l’un des frères de Jack, Peter, semble la détester au plus au point et essaye de s’éloigner le plus possible d’elle quand ils se trouvent dans la même pièce. Mae, sa belle-sœur, semble lui vouer une quasi adoration tout à fait inexplicable.
Et surtout, Jack possède une force incroyable, et son charisme change la personnalité de toutes les personnes qu’il croise, seule Alice semble rester plus ou moins elle-même en sa présence.

Le titre étant assez explicite sur la nature de Jack, la surprise réside plus dans le fonctionnement de l’univers d’Amanda Hocking. En effet, elle part du principe que le sang d’une personne peux parfois être compatible à un tel point avec celui d’un vampire qu’ils sont comme « prédestinés », à l’image d’âmes sœurs. Mais le mystère réside dans le sang d’Alice, qui semble être attirant et affolant aux yeux de son « prédestiné »… mais aussi de Jack, chose qui est normalement impossible…

Un triangle amoureux s’installe donc au fil des chapitres et ne semble pas se résorber, mettant en danger la famille de Jack dans son ensemble…

Romance, attirance, mais aussi danger, ce combo par le passé efficace refait ici surface avec Amanda Hocking et sa série vampirique. Beaucoup d’éléments ne sont qu’évoqués dans ce premier tome qui pose l’intrigue de la série, il est donc difficile de cerner de façon certaine la qualité de la série.
Tout ce que l’on peut en dire pour le moment, c’est que ce premier tome est efficace et se lit très vite, donnant envie de lire la suite… assez prometteur donc ! Parution du second tome le 9 novembre prochain.

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Chronique : Vampire Academy – tome 2 – Morsure de glace

Vampire Academy 02

Une suite aussi prenante et efficace que le premier opus.

Second tome de la série Vampire Academy, Morsure de glace nous plonge à nouveau dans le cadre austère et parfois dangereux de l’école vampirique…
Nous suivons à nouveau Rose et Lissa pour de nouvelles révélations sur la magie vampirique…et une foule d’autres choses encore.

Un début de roman choc

Rose doit se rendre à quelques heures de route à un examen qui sera mené par l’un des plus grands gardiens vivant de tous les temps. Pour s’y rendre, elle est accompagnée de Dimitri, son mentor. Mais l’examen ne va pas vraiment se dérouler comme prévu et montre une nouvelle facette de la dangerosité des strigoï…  remettant en question les protections de tous les bâtiments hautement protégés tels que l’Académie ou le centre du pouvoir des vampires, entre autres.
Parallèlement à cette dérangeante découverte, Lissa essaye de reprendre pied afin de maîtriser sa magie. La sienne est en effet très particulière, et pernicieuse : n’appartenant ni à l’air, ni à l’eau, ni au feu, ni à la terre, mais à l’esprit. Son pouvoir est immense, elle peu notamment utiliser la suggestion pour plier les gens à sa volonté très aisément… mais son pouvoir peu également la faire basculer dans la folie si elle en use trop… et comme personne ne connaît d’autres magiciens de l’esprit, Lissa est condamnée à faire elle-même des essais sans pouvoir partager son pouvoir avec quelqu’un d’autre…

Encore une fois, vous aurez votre dose de romance subtilement dosée. Juste assez pour attiser les passions, mais pas assez pour exploser de joie sur de possibles couples.
Vous l’aurez compris, magie et romance sont encore une fois au rendez-vous, mais une pointe d’obscurité commence à faire son chemin dans la saga avec les offensives strigoï, plus présentes.

De nouveaux personnages changent la donne

Vous l’aurez compris, les personnages actuels évoluent et de nouveaux entrent en scène. Mais leur ajout, loin d’être inintéressant apporte au contraire du piquant à l’intrigue.
On en apprend ainsi beaucoup plus sur les possibilités qu’offre le fantastique pouvoir de Lissa. Rose essaye de faire tomber les barrières entre Dimitri et elle… et un nouveau personnage incontournable fait son apparition : Adrian. Issu d’une très riche famille royale moroï, ce dernier fait ce qu’il lui plaît… or, c’est Rose et Lissa qui l’intéressent au plus haut point pour une mystérieuse raison.

Une intrigue simple et encore une fois efficace

Ce second opus a le même mode de fonctionnement que le premier : démarrage, développement de l’intrigue puis combat final. Et chose surprenante, on ne se lasse pas. La profondeur et l’attitude des personnages y est pour beaucoup. A la fois réalistes et incarnant beaucoup de valeurs auxquelles on aime à s’identifier, la vie de ces héros ne lasse pas, bien au contraire.

Second tome et donc second petit succès pour Richelle Mead, la Vampire Academy n’a pas fini de nous étonner…et de nous passionner !

7.5/10

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Chronique : Vampire Academy – tome 1 – Sœurs de sang

Vampire Academy 01

Dans une institution vampirique pas comme les autres…

Publié chez Castelmore, le label pour ados de Bragelonne, Vampire Academy est une série qui compte six tomes au total et qui a rencontré un énorme succès à travers le monde. Plus de quatre millions d’exemplaire vendus aux Etats-Unis, et plus 60 000 en France, quand le dernier tome n’était pas encore sorti.
Le nom du genre qu’incarne Vampire Academy est la bit-lit (terme déposé par les éditions Bragelonne), ou plus simplement de la fantasy urbaine sur fond de vampirisme. L’auteure de la saga, Richelle Mead, est loin d’en être à son premier coup d’essai, elle a écrit le cycle Succubus ou encore Cygne Noir.

Derrière les grilles de la Vampire Academy

Bienvenue dans un curieux établissement qui forme les jeunes vampires. L’originalité de l’œuvre aborde son lecteur dès les premières pages avec un univers et une mythologie bien spécifiques.

En effet, il existe trois races de vampires : les Moroï, des vampires dont certains sont de sang royal ; ils ont un besoin de sang régulier pour vivre, mais ne tuent en aucun cas des humains pour subvenir à leur besoins, ces derniers sont toujours volontaires. Les Moroï sont d’une assez faible constitution, mais ils ont en contrepartie le pouvoir de maîtriser à l’adolescence la magie, elle peut-être d’air, de feu, de terre ou d’eau.
La seconde race est celle des Dhampir, issus d’un parent humain et d’un parent Moroï, ces derniers deviennent souvent Gardiens par la suite, c’est à dire des gardes du corps pour les Moroï.
L’existence des Gardiens s’explique par la troisième race de vampires : les Strigoï, assoiffés de sang et de force, ils n’hésitent pas à tuer indifféremment humains, dhampirs et moroï, même s’ils préfèrent de loin goûter au sang de ces derniers… Ils ne possèdent aucun pouvoir magique, mais ont en revanche une très grande force physique.

Ainsi se posent les bases de l’univers créé par Richelle Mead, avec son lot de subtilités à découvrir au fil des pages et des volumes…

Une fois ce décor posé, nous voici prêt pour la présentation de l’intrigue qui est en somme relativement simple, mais extrêmement efficace.

La protection à tout prix

Les deux personnages que nous suivrons durant six tomes se prénomment Lissa et Rose. Lissa est une Moroï de sang royal, et la dernière de sa lignée qui plus est. Rose est sa gardienne, du moins elle le sera officiellement une fois sa formation terminée… et autant dire qu’il y a du retard à rattraper pour la jeune dhampir. Les deux jeunes filles ayant fuit pendant presque deux années l’institution, elles viennent d’être ramenées de force derrière ses grilles…
Pourquoi ont-elles fui ? C’est la question qui est sur toutes les lèvres des élèves suite à leur retour…
Rumeurs, intrigues entre familles royales, et cours sur la magie vampirique, les journées sont longues pour les deux amies, d’autant que le danger rôde à nouveau pour Lissa dans l’établissement…

Une ambiance gothique et collégiale très agréable

La grande force de cette série, outre des personnages forts attachants et reconnaissables, c’est son ambiance. Très collégiale, mais également très « gothique », on s’imagine avec grand plaisir l’architecture et l’ambiance que répand l’institution.
On ne peut d’ailleurs s’empêcher de sentir les échos d’Harry Potter concernant les quelques cours de magie prodigués dans l’école ainsi que les protections qui l’entourent. Mais la similitude s’arrête là. Le reste étant clairement une intrigue tournant autour de trois éléments majeurs : la romance, l’action, et la magie.
Le quatrième élément important à mentionner étant le suspense et les retournements de situations qui en découlent. Parfois attendus, mais pas toujours, il y aura certainement des moments où Richelle Mead vous surprendra…

Pour conclure, Sœurs de sang est un très bon premier tome qui mélange avec efficacité les ingrédients qui font une série à succès. L’intrigue tournant autour d’un univers familier est bien pensée, mais les vampires de Richelle Mead nous réservent encore bien des surprises…

Note : Dommage que la couverture soit un peu trop stéréotypée sur le genre, de même que le nom de la série, qui n’a pas été traduit ou renommé en français.

7/10