Chronique : Tristesse de la terre

Un roman qui nous conte l’histoire méconnue du spectacle monté par le fameux Buffalo Bill : le Buffalo Bill’s Wild West Show, en 1885. Mais on connaît bien peu les dessous de ce succès…

Eric Vuillard est un auteur français à l’œuvre reconnue et appréciée par ses pairs. Il a reçu le Prix Goncourt 2017 pour son roman presque journalistique sur le financement de la campagne d’Hitler : L’ordre du jour.

Avec Tristesse de la terre, il nous conte l’histoire d’un des plus grands spectacles monté au monde : le Buffalo Bill’s Wild West Show… Seulement, derrière les paillettes et l’attrait d’un tel événement, le show s’est construit sur un terrible drame.

Un roman difficile à capter

Entre le roman, le documentaire historique et l’essai, lire Tristesse de la terre n’est pas chose aisée. L’ambiance y est forcément pesante, mais c’est surtout le style d’Eric Vuillard que j’ai eu beaucoup de mal à digérer… D’une lenteur obsédante, très contemplatif… il est difficile de ne pas perdre pied dans les méandres de ses tournures.

Cependant, on y apprend beaucoup de choses. Le fameux Buffalo Bill devenu une véritable figure de l’âge d’or du Far West a une histoire bien moins reluisante que celle que l’on croit. Dans notre imaginaire, on pense que c’est un héros, il y a même une chaine de restaurants qui porte son nom.

Mais en réalité, Buffalo Bill était un homme d’affaires qui voulait poursuivre le spectacle, et cela à n’importe quel prix.

Malgré l’important côté documenté et creusé de l’ouvrage, Tristesse de la terre a été pour moi un roman difficile à lire, et même à apprécier. Pourtant, l’histoire terrible de ces indiens n’ayant d’autre choix que de suivre la tournée du spectacle est touchante, sinon terrible. Cependant, Eric Vuillard devrait peut-être ne pas mélanger écriture recherchée et documentaire… On s’y perd bien trop pour apprécier à mon humble avis.

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