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Chronique Manga : Full Moon – tome 2

Full Moon 02Un second opus qui ne convainc toujours pas…

Deuxième tome de la série Full Moon parue chez Kazé dans la collection Shônen en août dernier, nous retrouvons les sœurs Mei ainsi que Sleep Gelotte pour de nouvelles missions et découvertes dans le monde obscur de l’exorcisme et de ses démons.

A la recherche d’une mystérieuse organisation

Nous retrouvons ici tous les personnages du premier tome, plus un nouveau un peu particulier, car il s’agit d’un démon qui a gardé sa conscience humaine : Orda. Quasiment immortel, ce dernier ne vit plus que pour retrouver l’obscure confrérie qui l’a transformé sciemment en monstre… et fait maintenant équipe avec la jeune Sleep Gelotte.

Quand aux sœurs Mei, elles poursuivent leurs pérégrinations de villages en villages avec plus ou moins de succès, jusqu’à ce qu’elles fassent la rencontre d’une étrange petite fille qui a le pouvoir de faire parler les peluches…

Toujours pas d’engouement pour la série

Les chapitres se suivent et se ressemblent, chaque équipée croisant un démon ou un cas un peu particulier et mystérieux, le résolvant et s’en allant vers une autre bourgade. La trame de la série semble être pour le moment la recherche par Orda des individus qui sont à l’origine de ses souffrances, et qui transforment régulièrement des innocents en démons ou autres créatures des ténèbres dans un but inconnu.

On retrouve les mêmes schémas de construction que dans le premier tome sans grande évolution de l’histoire. Pas de nouvelles informations, peu d’action, le tout donnant un manga assez plat et sans saveurs.

Il est vrai qu’il y a eu beaucoup de sorties de mangas dans la veine gothique et baroque, tels D. Gray-Man, Black Butler ou encore Soul Eater qui ont rencontrés un succès certain. La série Full Moon fait partie des héritiers de ce succès, mais sans la qualité des œuvres dont elle s’est inspirée.

En conclusion, ce second tome est d’un niveau équivalent au précédent : des personnages sans grand charisme, une histoire qui ne se suffit pas à elle-même. Full Moon aura bien du mal à séduire les lecteurs pour le moment, trop de déjà-vu et peu de rebondissements.

En conclusion Full Moon est une série qui donne pour le moment une impression plus que moyenne et qui ne laisse pas de souvenir impérissable…

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TRANCHE d´ÂGE :

Chronique manga : Full Moon – tome 1

Full Moon 01Un début de série qui laisse très mitigé

Full Moon est un nouveau manga publié aux éditions Kazé, dans la collection Shônen. Première série de Takatoshi Shiozawa publiée en France, l’histoire nous entraîne sur les pas des exorcistes de la famille Daniels. Entre ambiance gothique et aventure fantastique ce premier tome sert d’introduction à un univers cruel et étrange.

Un sentiment de déjà-vu

Kei et Mei Daniels sont sœurs, et exorcistes par le sang. Mais elles sont malheureusement séparées par un sort lancé il y a très longtemps. Mei doit donc exercer son travail d’exorciste avec plus ou moins de réussite, car c’est la moins douée des deux sœurs. Kei, quand à elle est emprisonnée dans le monde des ténèbres et n’apparaît que les soirs de pleine lune.

Ainsi, de rencontres en aventures, la jeune Mei tente de réussir au mieux en éliminant les démons sur sa route et en acceptant toute mission ayant trait aux démons et à leur élimination.

Parallèlement à l’histoire des deux sœurs se déroule également celle de Sleep Gelotte, une jeune exorciste qui elle s’en sort plutôt bien dans son domaine.

L’histoire en elle-même n’a rien d’extrêmement hors du commun et fait cruellement penser à un autre shônen du genre sorti il y a maintenant plus de cinq ans : D. Gray-Man.

Et même si l’univers créé pour Full Moon relève de la création, on retombe assez vite dans le cliché du manga gothique avec son lot de magie, de créatures surnaturelles et d’exorcistes itinérants.

Un style ordinaire qui laisse sur sa faim

Une intrigue guère originale avec peu de rebondissements, Full Moon n’est pas un manga qui rend accro ou curieux dès le premier tome.

Les personnages principaux que sont les sœurs Mei ainsi que la jeune Sleep Gelotte ne réussissent pas à éveiller un sentiment d’attachement au lecteur comme d’autres œuvres savent si bien le faire, elles ont peu ou pas de charisme, et il est parfois difficile de les différencier visuellement, heureusement que leurs aventures respectives sont séparées. On suit leurs aventures sans parvenir à s’immerger complètement l’univers de l’auteur.

Les dessins sortent un peu de l’ordinaire par leur style tout en rondeur, dotant les personnages de grands yeux écarquillés : c’est original, mais ça n’est pas forcément une « patte » qui plaira visuellement.

En somme, ce premier tome n’est guère convaincant, et ce pour plusieurs raisons : ses influences évidentes, son scénario assez léger, ou encore ses dessins qui cherchent à être esthétiques sans y parvenir. Sentiment à infirmer ou confirmer avec le second tome de Full Moon.

5/10

Cette chronique a été réalisée pour le site ActuSF

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Chronique Manga : Divine Nanami ! – Tome 1

divine nanami 01Comment mener de front une vie de lycéenne et de déesse ?

Divine Nanami est le premier manga de Julietta Suzuki publié en France. Cette série est plus connue ailleurs sous le nom de Kamisama Kiss. La créatrice de ce shôjo a notamment fait beaucoup de one-shot et travaille actuellement sur plusieurs séries.

Une héroïne pas vraiment aidée par la vie…

Nanami Momozono n’est pas ce que l’on pourrait appeler une adolescente ordinaire… Sa mère n’est plus là et son père dilapide au jeu le peu d’argent que la jeune fille s’évertue à obtenir. Mais un jour, la vie de Nanami va vraiment basculer : son père est parti en la laissant avec les dettes qu’il a accumulées, et les huissiers sont à la porte pour saisir les meubles et la maison. Nanami se retrouve à la rue.

C’est ainsi qu’elle va faire la connaissance d’un très étrange inconnu qui, au cours d’une conversation tout aussi bizarre, va lui faire don de sa maison en lui laissant un plan pour s’y rendre. Nanami n’ayant rien à perdre, elle y va et ne se doute pas encore de la nature du cadeau qui lui a été fait…

De lycéenne sans le sous à déesse d’un temple

Nanami se rend donc à l’adresse indiquée : un petit temple dans un piètre état. C’est ainsi que commence la double vie de la jeune fille. Car en acceptant la maison (ou plutôt le temple), elle a aussi accepté implicitement d’être la déesse de ce lieu. Mais elle va devoir faire ses preuves aux yeux des serviteurs de cet endroit sacré… en particulier Tomoé, le bras droit de l’ancien dieu du temple, qui ne croit pas une seule seconde au départ de son ancien maître.

Une intrigue drôle et originale fidèle aux croyances japonaises

Divine Nanami est un shôjo des très classique qui fonctionne à merveille. Le jeu du chat et de la souris entre Nanami et Tomoé est à la fois drôle et effrayant, tout en laissant un doute au lecteur sur leurs sentiments respectifs : haine ? entente cordiale ? amitié ?

L’histoire en elle-même est sympathique, originale et drôle. On se retrouve avec des situations loufoques, cocasses et souvent bien compliquées pour notre jeune déesse. Un vrai petit brin de fraîcheur dans le monde du manga.
Le petit plus de ce manga : on apprend comment fonctionnent les petits temples locaux au Japon, chacun étant dédié à un kami (dieu local). Chaque kami possède une spécialité. Il existe ainsi des dieux pour pratiquement tout : réussite scolaire, amour, soleil…

Le dessin, quant à lui est tout, ce qu’il y a de classique. Agréable à regarder et souvent humoristique, il colle parfaitement au ton résolument décalé de la série.

En somme, Divine Nanami est une bonne nouvelle série qui mérite de sortir du lot de la masse monstrueuse des nouveautés manga. Le second tome est sorti début juillet et le troisième verra le jour à la mi-septembre. Cette chronique a été réalisée pour le site ActuSF 

9/10

GENRE : Japon, Mangas
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Chronique Manga : Bride Stories – Tome 1

Bride stories 01Un début de saga prometteur aux allures d’invitation au voyage

Nouvelle série fraichement débarquée en France aux éditions Ki-oon, Bride Stories est La sortie à ne pas rater. Son auteur Kaoru Mori, s’était déjà fait remarqué avec sa série Emma, qui se déroulait dans une Angleterre victorienne et contait l’histoire d’une jeune servante dans une famille bourgeoise.

Une idée de manga efficace et originale

Bride Stories est un shônen qui nous conte l’histoire de la jeune Amir, 20 ans, promise à un garçon de huit ans son cadet. Cette dernière accepte sans sourciller ce destin décidé par sa famille, et apprécie grandement son nouveau village et son jeune époux. Mais tout ne va pas se passer comme prévu, car la famille d’Amir a décidé de la ramener de gré ou de force pour constituer une alliance bien plus intéressante en la mariant ailleurs…

Le charme de ce nouveau manga réside en partie dans la nouveauté de sa thématique : la vie des nomades d’Asie Centrale au XIXème siécle. Avec son lot d’intrigues, d’arrangements entre villages et de découverte d’autres cultures, l’ambiance de cette série ne peux que ravir.

Bride Stories planche 02….

Un graphisme précis et époustouflant

Le sens du détail de Kaoru Mori est époustouflant : dessins de gravures sur bois, tissus brodés et cousus de perles, tout ces éléments nécessitant une justesse dans le trait touchent par leur beauté, et paradoxalement, leur simplicité. Les paysages qui laissent rêveur et les scènes de chasse sont elles aussi emplies d’une force cachée qui laisse rêveur.

On en redemande !

Vous l’aurez compris, Bride Stories fait parties des très bonnes surprises de l’année concernant le monde des mangas. A lire sans modération, pour un public féminin ou masculin, pour les passionnés de belles histoires, de voyages….

Seul bémol, l’attente pour la parution du tome deux est longue ; eh oui chers lecteurs, il va falloir attendre le 8 septembre prochain pour connaître la suite du destin d’Amir et de Karluk, son époux.

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Chronique Manga : Beelzebub – Tome 1

Beelzebub 01Comment élever le fils du diable ?

Beelzebub est un nouveau shônen complètement déjanté écrit par Ryuhei Tamura, né d’un délire entre l’auteur et son responsable éditorial. Un manga qui démarre à cent à l’heure où l’humour loufoque croisé au fantastique donne une œuvre détonante.

Le fils du diable t’a choisi

Tatsumi Oga, plus communément appelé le « fou furieux », est LA terreur d’un des pires lycées du Japon. Il est cruel, violent et n’a aucune compassion… Mais les choses vont changer le jour où il tombe sur le corps d’un homme qui s’ouvre littéralement en deux avec à l’intérieur… un bébé.
Car Oga a été choisi pour faire l’éducation du fils du Diable (prénommé en fait Kaiser de Emperana Beelzebub IV), et cet enfant est destiné par la suite à détruire l’humanité. C’est une offre que l’on ne peut refuser, sous peine de mort immédiate. Et qui de mieux qu’Oga pour élever un tel être ?
C’est donc malgré lui qu’Oga se retrouve à élever un enfant tout en préservant sa réputation de « racaille », ce qui n’est pas une mince affaire, car beaucoup pensent que sa nouvelle situation de père est l’occasion de l’évincer…

Beelzebub 01 insideUn manga au rythme effréné

Beelzebub démarre en trombe pour ne laisser aucun instant de répit au lecteur. Suite à cette « adoption » arrive un autre personnage tout aussi important que le bébé : Hilda, une jeune servante démoniaque qui ne vit que pour assister le jeune démon. Son rôle est aussi très important, car elle va seconder Oga dans ses débuts de « jeune père adoptif ».

Mais Hilda et Oga n’en mènent pas large, c’est ainsi que l’on apprécie tout l’humour de ce shôjo. Des questionnements de couches pour bébé démoniaque en passant par des problématiques d’éducation sur le fait de se battre, rien ne nous est épargné.

Peut-on échapper à son destin ?

Le personnage d’Oga, sous ses airs de grosse brute, recèle une personnalité bien plus profonde qu’il n’y paraît. Il prend très au sérieux son rôle de mentor et de père, cela à un point tel qu’il va remettre en question certains de ses traits de caractère dans le but de changer son destin et celui de l’humanité… Mais il est difficile de changer toute une vie d’habitudes.

D’autant que la promiscuité d’Oga avec le bébé lui donne des pouvoirs et des comportements parfois imprévus… Les éditions Kaze nous offrent ici un très bon premier tome à l’humour décalé et efficace, l’histoire est prenante, l’intrigue efficace, vivement la suite !

Cette chronique a été rédigée pour le site ActuSF

AUTEUR :
GENRE : Japon, Mangas
EDITEUR :
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Chronique manga : L’île de Hôzuki – Tome 1

L'ile de Hozuki 01Dans une atmosphère en huis-clos à la Shutter Island (sur une île, dans une ambiance mystérieuse et lugubre), un frère et une sœur orphelins sont envoyés dans un centre de réadaptation sur l’île de Hôzuki. Il y a peu de personnes qui vivent sur l’île, quelques enfants n’ayant pas eu de chance dans la vie comme eux, et une poignée de un à trois adultes selon les périodes. Ils ne sont donc pas plus d’une dizaine sur l’île en tout.

Tout pourrait aller bien si seulement quelques heures après leur arrivée, un élève les ayant abordés les prévient : il ne faut rien dire, rien révéler de ses pensées aux adultes, qui sont des ennemis des enfants sûr l’île, et qui apparemment complotent contre eux., la preuve, c’est que ceux qui ont trop parlés ont disparus…

Ainsi commence l’intrigue de ce seinen de Kei Sanbe vraiment très particulier. A réserver à un public averti (dès 15 ans environ, pour cause de scènes parfois violentes, et certaines suggestives sur le plan sexuel, mais l’œuvre ne tourne pas autour de ça), l’île de Hôzuki ravira les amateurs de mangas mélangeant intrigues, mystères, révélations malsaines le tout sur fond d’horreur. Le trait, et le style graphique du manga sont agréables à l’œil et collent vraiment bien à l’atmosphère ambiante, en particulier les expressions du visages qui sont très travaillées, donnant parfois l’impression qu’un personnage a plusieurs facettes. De révélation en indices, ont commence à comprendre toute l’horreur de cette histoire, et la possible existence d’un mystérieux fantôme de petite fille qui aide les enfants.

Pour conclure, l’île de Hozuki est un bon manga à découvrir, d’autant que même si l’intrigue semble nous être révélée partiellement dès le premier tome, on sent qu’il y a une autre raison à cette disparition d’enfants en chaîne sur l’île. Affaire à suivre dans le second tome…

Cette courte série horrifique sera bientôt bouclée, elle ne comprendra que 4 tomes (le dernier sortant le 14 octobre 2010). 

AUTEUR :
GENRE : Horreur, Mangas
EDITEUR :
TRANCHE d´ÂGE :

Les termes du monde du manga expliqués

card_captor_sakura04Pour ceux qui ne connaissent pas forcément l’univers du manga, une petite présentation des différents genres est tout indiquée.

On peux répartir les mangas en cinq grandes catégories (il existe beaucoup de sous-catégories, mais elles sont de peu d’intérêt à ce niveau-ci).

  • Le Shônen : Mangas dont la cible sont les jeunes garçon (environ de 10 à 15 ans), ils traitent souvent de combats, de quêtes, d’aventure et transportent le lecteur dans un autre monde, souvent fantastique. Exemple : Fullmetal Alchemist, DragonBall, Naruto.

  • Le Shôjô : Manga dont la cible sont les  jeunes filles et adolescentes, ils parlent souvent de sentiments, de liens, d’histoires d’amour improbables qui se créés, mais aussi de mégie et de quêtes. L’univers est plus terre à terre au niveau des sentiments, mais reste souvent dans le genre fantastique comme par exemple avec Card Captor Sakura (qui appartient lui même à un genre à part, le Magical Girl). Dans le genre réaliste, il existe Nana, fortement centré sur les sentiments  et encré dans notre monde à nous.

  • Le Seinen : Mangas pour jeunes garçons adultes et adultes, souvent se sont des mangas policier tournant autour d’une intrigue bien ficelée ex : MPD Psycho, Pluto, L’île de Hozuki… mais il existe aussi des Seinen plus centrés sur des tranches de vies, ou sur l’histoire du Japon ex : Le pavillon des hommes. Le genre humoristique et décontracté n’est pas en reste non plus avec par exemple le manga What’s Michael ?.

  • Le Josei : Manga destiné au jeunes femmes et adultes, souvent centré sur les interactions entre les personnages, des histoires de famille, de mystère et de romance. ex : Le Sablier, La pavillon des hommes.

  • Le Hentai : Hentai veux dire pervers en japonais, vous devinez donc aisément de quel genre de mangas il peut s’agir. Certains sont très centrés sur l’acte en lui même, ex : Ma Femme est une étudiante. D’autres servent de livres éducatifs pour les adolescents ex : Step Up Love Story.

Bien entendu, il n’est pas toujours facile de classer les mangas par genre, certains peuvent très bien se lire aussi bien par les hommes que les femmes, mais cette classification peux servir à ceux qui se sentent un peu perdu dans ce monde de bulles en constant développement. Mais pour les curieux et curieuses, un conseil, ne vous cantonnez pas à un genre en particulier, vous passeriez à côté de nombreux plaisirs de lecture !

Chronique Manga : Gunnm – Tome 1

gunnm 01Un des meilleurs mangas de Sf et de Mecha

Gunnm est une série manga créée par Yukito Kishiro, ce tome-ci est le premier de la première série qui est composée de 9 tomes au total. Elle est parue pour la première fois en France en 1999. Des années plus tard, l’auteur a décidé de renouer avec sa série à succès en créant un autre cycle : Gunnm Last Order qui est composée actuellement de 19 tomes.

La Décharge et Zalem ou l’Enfer et le Paradis…

L’univers de Gunnm est un futur post-apocalyptique dans une ambiance mecha et cyberpunk très séduisante. L’univers de l’histoire nous fait supposer une catastrophe écologique due à l’homme (climat, pollution…) même si l’on en sait pas plus sur le sujet.

Gunnm nous raconte l’histoire d’un robot nommé Gally, retrouvé par un habitant de la Décharge qui va la réparer, la soigner et s’en occuper comme d’un enfant. Mais Gally ne tarde pas à voler de ses propres ailes en retrouvant des bribes de son passé par le biais de l’art du combat, chose pour laquelle elle était apparemment créée à la base…

Parallèlement à l’histoire de Gally, c’est aussi le passé de deux peuples qui nous est racontée : celui de la Décharge, le monde de la Terre dans le futur, et celui de Zalem la ville au-dessus du ciel qui est une vraie utopie vivante et dont tout ceux vivant dans la Décharge rêvent.

Ainsi, le premier tome pose l’univers, son fonctionnement et ses horreurs cachées. La première partie nous montre Gally et la découverte de son nouveau corps qu’elle avait perdu. La seconde partie est consacrée à la redécouverte psychique des sens de Gally, avec sur fond des combats entre ceux essayant de créer une hypothétique vie calme et rassurante et ceux voulant régner sur la Décharge par la terreur.

….

L’histoire est intéressante, ce premier tome nous fait plonger sans l’univers de Gunnm de façon directe, puissante et entraînante, le tout avec des dessins que je trouve superbes et d’une finesse très esthétique qui fait rêver !

On attend avec curiosité et impatience l’adaptation promise par James Cameron depuis maintenant près de 8 ans… sortie prévue en 2017, à surveiller de près sous le titre Battle Angel (MAJ du 10 février 2019 – lire la chronique de l’adaptation cinématographique ici). Il y a déjà eu un anime au format film il y a de cela plus de 20 ans, mais il ne reprenait la série que dans ses très grandes lignes. Bref, vous devez lire les mangas avant de vous lancer dans le visionnage de toute adaptation de cette saga géniale.

Gunnm 01 inside