Angoissantes et sublimes, voilà comment on peut qualifier les illustrations de la polonaise Emilia Dziubak.
L’ouvrage paraît le 30 septembre aux éditions Albin Michel Jeunesse, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est aussi beau qu’atypique. C’est le genre d’univers glauque que l’on ne peut pas s’empêcher de regarder avec fascination… Une incursion dans les contes, l’étrange et la beauté…
Emilia Dziubak a déjà publié des ouvrages en France par le passé, mais rien d’aussi bizarre (et génial), la plupart sont édités aux éditions Kimane. Il y a notamment Fais-moi un câlin, Amis pour toujours, ou encore Qui a peur du grand méchant tigre ? Des histoires très classiques, rassurantes, mignonnes… tout l’opposé du fameux Supplice de la banane et autres histoires horribles.
Je pense que c’est typiquement un album jeunesse à destination des adultes, comme les sont souvent les ouvrages de Benjamin Lacombe ou de Bertrand Santini (ses albums, pas ses romans) . Aussi bien par leur thématique souvent sombre, que par leur graphisme qui l’est tout autant.
Cet album a tout l’air d’être un petit bijou… j’ai hâte de le découvrir en vrai, mais en attendant je partage ses magnifiques illustrations qui font rêver…
Belle découverte à vous !
A gauche, la couverture polonaise et à droite la française. J’avoue préférer la nôtre !
Une saga de fantasy pour la
jeunesse ambitieuse et qui fonctionne de façon originale
Débutées en 2017, Les
chroniques de Zi viennent de voir paraître en février 2020 le cinquième
et dernier tome de la saga. Jean-François Chabas signe ici une intrigue menée
de main de maitre, se jouant de références de l’imaginaire mélangée à sa propre
créativité.
Pour ceux qui ne
connaissent pas cet auteur, sachez qu’il a écrit quantité de textes pour la
jeunesse, et cela pour tous les âges : Aurélien Malte (Le livre de poche), Les
lionnes (L’école des Loisirs) ou encore La colère de Banshee
(Casterman).
Le début d’une épopée épique
Tout commence avec un
terrible enlèvement. Celui d’un prince qu’une sorcière décide de s’approprier.
De lui, nous ignoreront tout pendant une quinzaine d’années au moins…
Dans le temps présent, nous suivons le jeune Phelan, un garçon brave bien
que peu doué pour l’art du combat. Il s’est mis en tête de quitter père et mère
pour sauver une princesse disparue depuis quelques jours dans les terribles
Monts Jaunes. Terribles pourquoi ? Car les Monts Jaunes sont habités depuis des
millénaires par un terrible Ogre. Rien ni personne n’a réussit à le faire
disparaître… mais ce n’est pas ça qui arrêtera Phelan, tombé amoureux de
cette fameuse princesse en un seul échange de regards.
C’est ainsi que débutent les étranges Chroniques de Zi… Qui est Zi ?
Mystère absolu… pour le moment !
Une intrigue qui prend son temps pour se développer…
Au premier abord, on pourrait croire que cette saga est une énième série de
fantasy pour les 12/14 ans à sortir régulièrement dans le paysage éditorial. Et
bien oui… et non !
Les chroniques de Zi sont bien plus qu’elles ne le paraissent au premier abord. En effet, il y
a tant d’indices semés sur la route, tant de références (petites ou géantes)
aux contes de fées que très rapidement, on est pris dans les aventures de
Phelan et de son ami Turi.
En effet, le premier tome met un peu de temps à démarrer, mais une fois
qu’on est ferré, c’est un véritable régal de lecture ! La première partie est
d’ailleurs géniale à lire, et le changement de ton dans la seconde fait perdre
un peu le rythme, mais on s’y retrouve vite.
Chaque tome se concentre plus particulièrement sur un des personnages de la
saga et nous permet d’en apprendre plus sur chacun d’entre eux… Et peu à peu,
les mystères s’éclaircissent, mais pas toujours. Quoi qu’il en soit, on sent
que l’auteur a beaucoup travaillé l’histoire de ses personnages en amont. Rien
n’est laissé au hasard, et c’est plaisant.
On n’échappe pas à certains stéréotypes tels que ceux d’une princesse
forcément sublime et désirable – bien que celle-ci soit débrouillarde – mais on
lui pardonne ces quelques maladresses. Pourquoi ? Car tout ça fonctionne, et
diablement bien qui plus est !
Dans les deux premiers tomes, c’est assez linéaire, vous aurez droit à une
suite de péripéties certes intéressantes mais assez classiques. Dans le
troisième opus cependant, on passe à un autre niveau. Que ce soit en termes
d’intrigues ou de développement d’univers, on sent que l’auteur s’approprie
vraiment son univers à partir de ce volume… Il se fait plaisir avec quantité
de bonnes idées et nous transporte avec lui.
Ainsi, vous avez d’un côté le pays des Mille Lacs, qui ressemble à notre
Moyen-Âge occidental tel que nous le connaissons. De l’autre, vous avez le
Royaume des Trois Vagues qui semble s’inspirer de la culture Maori (l’auteur a
créé tout un vocabulaire très dense pour épaissir le réalisme de ce peuple créé
de toutes pièces). C’est original et très réussit, notamment lorsque l’on
découvre enfin le Royaume des Trois Vagues de façon concrète et non plus par
les on-dit…
C’est ainsi que peu à peu, la trame se tisse et nous offre une épopée de
fantasy qui a su s’émanciper des classiques du genre. A la fois familier mais
original, Les chroniques de Zi est une bonne saga à découvrir. En tout
cas, ses trois premiers tomes sont un vrai régal de lecture… et gageons que
la suite le soit aussi !
Enfin un roman jeunesse qui me faire, sourire, rêver, m’évader ! Partez à
l’aventure avec Le club de l’Ours Polaire, vous ne serez pas déçu.e.s…
Paru chez Gallimard Jeunesse en 2018, le premier tome du Club de l’Ours Polaire a bénéficié d’un fabuleux bouche à oreille… C’est ainsi qu’il fut l’un des succès de l’année dans les rayons jeunesse de nombreuses librairies ! Le second tome est quant à lui paru en juin 2019 en France… Le troisième opus est d’ores et déjà sorti en V.O. mais il faudra être patients pour le lire chez nous car Gallimard Jeunesse n’a pas encore annoncé sa sortie…
Un roman enlevé, et empli d’une imagination débordante
Nous voici partis pour une expédition un peu folle où les filles n’ont pas
le droit de participer car c’est dans le règlement du Club de l’Ours polaire
depuis toujours… Mais le père de Stella Flocus Pearl va faire pencher la
balance en sa faveur !
C’est ainsi que la jeune fille accompagne son père pour une aventure haute
en couleurs sous le signe de la magie, de l’amitié et du danger… Un combo
gagnant mais risqué quand on sait ce qui attend nos héros…
La créativité d’un monde enchanteur au service d’une histoire captivante !
Si vous aimez les univers à la Harry Potter ou Gardiens des Cités Perdues,
cette série est pour vous. On y retrouve les qualités extraordinaires d’un très
bon roman jeunesse : un soupçon de magie, des inventions un peu folles, des
créatures étranges et de furieuses bonnes idées.
Une fois lancé, impossible de lâcher ce premier tome à l’efficacité
redoutable. Même les personnage détestables… ont les adore. Et surtout, Alex
Bell a su insuffler de la vie à son univers. C’est magique, tout fonctionne et
en même temps on s’évade en peu de pages. Elle a réussit à concocter un mélange
de choses mignonnes (je pense aux Compagnons Polaires qui accompagnent Stella
et qui donnent constamment le sourire) et créatives !
Et surtout, elle a su créer un univers mêlant magie et aventure qui sans
être complexe sait être assez dense pour accaparer son lecteur. Tout
fonctionne, de la guilde des explorateurs (composée de quatre factions à
découvrir : L’ours polaire, le Chat de la Jungle, le Calmar Géant et le Chacal
Doré, à l’image des maisons de Poudlard) avec chacune son règlement en passant
pour une mythologie poussée.
Il y a même quelques références à certains contes de fées disséminées dans
le roman, ce qui le rend encore plus plaisant selon moi !
Pour une fois qu’il est possible de lire un roman jeunesse sans trouver
qu’il est trop classique ou une pâle copie d’un autre, c’est assez rare pour
s’y intéresser.
En somme, si vous n’êtes pas encore allé chez votre libraire pour découvrir
cette merveille, il est grand temps… Surtout que le premier tome est paru en
Folio Junior, donc à prix assez réduit. Vous ne serez pas déçus, je vous en
fait la promesse. Adapté dès l’âge de 9 ans pour ceux qui lisent déjà beaucoup,
sinon dans l’idéal 10 ans.
Les magnifiques couvertures du second tome (couverture bleue) et du troisième tome (non encore paru en France).
Une série de romans policier 100% British et mystérieuse pour les jeunes lecteurs !
Connaissez-vous Lottie Lipton ? C’est une petite fille déjà très vive
pour son âge qui vit avec son oncle au British Muséum, un musée mondialement
connu. Elle adore décrypter les codes secrets et se rendre utile… pour peu
qu’on l’écoute !
Les deux premiers tomes des aventures de Lottie Lipton sont ainsi parus
simultanément en juin 2017, aux éditions Père Castor.
Les romans sont écrits par Dan Metcalf, un auteur britannique, ce sont ses
premiers à paraître en France. Il n’y a pas d’ordre particulier pour découvrir
la série.
Bienvenue dans le monde fascinant et feutré du British Muséum
Chers enfants lecteurs, connaissez-vous le British Muséum ? C’est l’équivalent
anglais du Louvres. Il s’agit d’une institution gigantesque retraçant des
millénaires d’histoire sur tous les continents…
Et pour le découvrir, qui de mieux que l’aide de Lottie Lipton ? Agée
d’une dizaine d’années, elle a la chance de vivre dans les murs du British
Muséum avec son oncle qui y travaille. Ses parents étaient de brillants
archéologues avant de disparaitre.
Mais Lottie a beau avoir une dizaine d’années seulement, elle sait déjà
très bien ce qu’elle veut devenir. Elle a décidé de suivre les traces de
l’inspecteur Blade, le héros du magazine Enquêtes et mystères !
Et ça tombe bien car de nombreuses énigmes sont à résoudre dans les deux
ouvrages…
Intelligent et vif… comme Lottie !
Si vous êtes à la recherche d’une série de romans policiers pour l’âge de
8/9 ans, Lottie Lipton est une héroïne à découvrir absolument. J’ai trouvé
cette série assez rafraichissante pour qu’on s’y intéresse sérieusement. Elle
est dynamique, intelligente, et propose au lecteur de résoudre lui-même une
partie des énigmes.
Vous avez d’ailleurs un carnet de notes et un crayon attaché à chaque
ouvrage, la panoplie parfaite de tout détective. Les ouvrages sont joliment présentés,
donnant un vrai effet collection à ce début de série. Chaque livre possède de
grands rabats et un élastique ce qui le rend très joli esthétiquement et qui
donnera envie de les avoir dans la bibliothèque !
Au programme dans ces deux premiers tomes : décryptage, codes secrets,
langage morse, devinettes, charades…
Dans Les secrets de la pierre d’Egypte, nous découvrons le début
d’un grand jeu de piste inscrit discrètement sur la Pierre de Rosette. Celui
qui le déchiffre jusqu’au bout trouvera le trident de Neptune.
Et dans La malédiction du chat du Caire, une statuette a
disparue ! La plus importante de toute la collection : il s’agit
d’une statue de chat dorée magnifique fabriquée au temps de l’Ancienne Egypte. Alors
qu’elle devait être la pièce maitresse de la collection, son emplacement sous
verre est vide. Lottie Lipton se lance dans une enquête express pour retrouver
la statuette car… elle n’a qu’une heure pour la retrouver ! Sinon, c’est
le poste de son oncle qui sera sur la sellette.
Dans ces deux romans, on use de tous les prétextes pour inciter les
lecteurs à se creuser les méninges ! Les chapitres sont très courts, la
typographie assez grosse pour que la lecture soit aisée… c’est le genre de
lecture idéale pour le courant du CE2.
De plus, les illustrations typiquement british de Rachelle Panagarry sont
parfaites pour habiller l’histoire.
Conclusion ? La série Lottie Lipton est à avoir dans sa
bibliothèque, juste à côté des Maisie Hitchins. Vivement la suite
de ses aventures… en Angleterre, il y en a déjà six !
Vous avez des tonnes de livres à la maison, mais ça ne vous empêche pas de lorgner les prochains que vous achèterez ? Cette nouvelle rubrique est faite pour vous !
Pourquoi I want these books
comme titre de rubrique ? Tout simplement parce que c’est le nom du fichier que
j’ai créé il y a des années sur mon pc, et où j’enregistre tous les visuels
d’ouvrages qui me tentent. Quand je pérégrine sur les réseaux sociaux,
notamment Instagram (le mal absolu), j’enregistre l’image pour ne pas perdre
les références… ce qui fait que j’en ai plus de 1000 !
Voici donc une petite liste de 7 titres qui me tentent tout
particulièrement ce moment parmi la foule de possibilités…
Le plongeur – Stéphane Larue – Points
Un roman québécois qui parle des bas-fonds de la ville de Montréal (en
a-t-elle seulement ?), le tout se déroulant dans l’univers de la cuisine… Il
y a TOUT ce que j’aime lire et plus encore ! Le plongeur semble être
un roman extrêmement atypique et je pense qu’il pourrait beaucoup me plaire. De
plus, je trouve sa couverture sublime !
L’ouvrage est paru initialement aux éditions Le Quartanier, qui sont
québécoises. Il vient de paraître il y a peu de temps aux éditions Points,
alors c’est l’occasion de se faire plaisir… Je ne vais pas résister longtemps.
Présentation de l’éditeur : Nous sommes à Montréal au début de l’hiver 2002. Le narrateur n’a pas vingt ans. Il aime Lovecraft, le métal, les comic books et la science-fiction. Étudiant en graphisme, il dessine depuis toujours et veut devenir bédéiste et illustrateur. Mais depuis des mois, il évite ses amis, ment, s’endette, aspiré dans un tourbillon qui menace d’engouffrer sa vie entière : c’est un joueur. Il joue aux loteries vidéo et tout son argent y passe. Il se retrouve à bout de ressources, isolé, sans appartement.
C’est à ce moment qu’il devient plongeur au restaurant La Trattoria, où il
se liera d’amitié avec Bébert, un cuisinier expérimenté, ogre infatigable au
bagou de rappeur, encore jeune mais déjà usé par l’alcool et le speed. Pendant
un mois et demi, ils enchaîneront ensemble les shifts de soir et les doubles,
et Bébert tiendra auprès du plongeur le rôle de mentor malgré lui et de flamboyant
Virgile de la nuit.
Compartiment pour dames – Anita Nair – Le livre de poche
Ce n’est clairement pas une nouveauté, l’ouvrage est sorti il y a longtemps
de cela aux éditions Picquier avant d’être repris il y a quelques mois par Le
livre de poche.
Il avait l’air génial, coloré, vivant. Et j’en ai entendu beaucoup de
bien… Et puis, ça me semblait assez dépaysant en termes de littérature. Je
connaît extrêmement mal la littérature indienne, et ce titre au succès non
démenti depuis de longues années me paraît parfait pour mettre un premier pied
dans cette culture !
Présentation de l’éditeur : Akhila est employée aux impôts. Eternelle célibataire, cette quadragénaire n’a jamais été libre de mener sa vie comme elle l’entendait : toujours la fille, la soeur, la tante de quelqu’un, celle qui fait vivre la famille. Sur un coup de tête, elle prend un aller simple pour Kanyakumari, une petite ville balnéaire du sud de l’Inde. Dans l’intimité du sleeping – le fameux « Compartiment pour dames » – qu’elle partage avec cinq autres compagnes, Akhila ose leur poser la question qui la hante depuis longtemps : une femme a-t-elle vraiment besoin d’un homme pour être heureuse et épanouie ?
Compartiment pour dames est le best-seller qui a révélé Anita Nair. Un
roman délicieux, chaleureux, tendre, qui nous ouvre le coeur de ces femmes
indiennes dont nous sommes finalement si proches. Un beau voyage à la
découverte de soi qui éveillera des résonances en chacun de nous.
Lucky Jim – Kingsley Amis – Points
Celui-là me tente énormément pour la simple raison qu’il est souvent cité
comme étant l’un des premiers « campus novel ». Il est la référence du
genre, et comme j’adore cet univers universitaire et british/américain à la
fois, ce livre me semble idéal !
Quelques campus novel de référence
Si vous ne connaissez pas ce sous-genre si particulier voici quelques
titres qui font figure d’exemple : Stoner de John Williams, Le
roman d’Oxford de Javier Marías, ou encore Le maître des illusions
de Donna Tartt (qui paraît-il est magistral).
Présentation de l’éditeur : « Dixon avait une idée particulièrement juste de ce que valait son article. Cette valeur, il pouvait l’exprimer par un seul gros mot en cinq lettres. » Chargé de cours dans une université provinciale, Jim Dixon peine à obtenir les faveurs de Welch, son référent, pour être enfin titularisé. Malgré ses efforts, ce médiéviste enchaîne les mésaventures. Le fond du gouffre est atteint lorsque, invité à un week-end mondain, Jim se dispute avec le fils prodigue de Welch. Et les femmes n’arrangent rien ! La collante Margaret, la si désirable Christine et la rusée Carol… Perdu dans un imbroglio amoureux, notre attachant raté trouvera-t-il sa place au sein cette petite société anglaise ?
Les tempêtes – Meg Little Reilly – Harper Collins
L’éditeur américain Harper Collins tente de s’implanter depuis quelque
temps en France et sort des titres assez intéressants… dont Les
tempêtes. Malheureusement, ils ne sont pas encore très connus des
lecteurs, et leurs titres ont beau être très attrayants, ils ne sont pas assez
visibles selon moi… que ce soit sur les réseaux sociaux ou en librairie.
Avec Les tempêtes, l’autrice se propose de nous conter l’histoire d’un
couple qui part de New York pour se mettre au vert dans le Vermont. Mais la
saison des tempêtes approche, et elle risque de faire basculer le couple à tout
points de vue.
C’est typiquement le genre de roman américain que j’aime, pour peu que ce
soit bien fait ! Alors, oui je vais certainement bientôt craquer pour Les
tempêtes en espérant de tout cœur ne pas être déçue.
Présentation de l’éditeur : Ash et Pia ont choisi de mener une vie différente. Quitter leur petit confort de Brooklyn, ce quotidien de trentenaires arty. Acheter une jolie maison dans le Vermont. Rêver ensemble à de nouveaux projets devant des paysages à couper le souffle.
Mais leur greendream s’annonce de courte durée, menacé par l’annonce « des Tempêtes », un événement climatique sans précédent. Face à ce réveil de la nature, plus indomptable et imprévisible que jamais, les réactions humaines sont aussi variées que les caractères. Et devant l’inéluctabilité d’une catastrophe écologique, dans l’attente d’une possible fin du monde, l’union de Ash et Pia, peu à peu, se désagrège.
Ancienne du gouvernement Obama, Meg Little Reilly livre ici une ode à la
nature, interrogation sur un futur pas si improbable, et magnifique radioscopie
du couple.
La très jolie photo que l’éditeur avait publié pour donner envie… et ça fonctionne !
Les chroniques de St Mary – Jodi Taylor – Hervé Chopin éditions
Plusieurs personnes autour de moi n’arrêtent pas de me parler des
Chroniques de St Mary, alors à force… on a envie de lire la saga ! En France,
ce sont déjà 5 tomes de parus, et ce n’est pas terminé… Et il semblerait que
la qualité soit toujours au rendez-vous au fil des volumes, un vrai plus
surtout vu la taille de la saga. Et puis, ça parle de voyages temporels, alors
forcément… c’est ultra tentant.
Donc, il y a de grandes chances que je me laisse tenter bientôt.
J’ajouterais une légère remarque sur les couvertures que je trouve magnifiques,
toutes en esthétisme.
Présentation de l’éditeur : À l’institut St Mary de recherche historique, les historiens n’étudient pas seulement le passé, ils le visitent.
Derrière l’innocente façade de St Mary, le secret du voyage dans le temps a
été découvert et reste bien gardé. Les chercheurs en Histoire ont ainsi une
méthode de travail tout à fait particulière : ils » étudient ‘en temps
réel’ les événements majeurs de l’Histoire « . En se faisant passer pour
d’inoffensifs excentriques, ils tentent de répondre à certaines questions qui
n’ont jamais été résolues, sans jamais toucher au cours de l’Histoire… au
risque d’en mourir.
Madeleine Maxwell, une jeune et brillante historienne est contactée par son
ancien professeur afin de rejoindre l’équipe de l’Institut St Mary. Au cours de
son étrange entretien d’embauche, Maxwell comprend vite les possibilités qui
s’offrent à elle…
De la disparition de Pompéi aux tranchées de la Première Guerre mondiale,
du grand incendie de Londres à la destruction de la bibliothèque d’Alexandrie,
la jeune historienne va revivre d’extraordinaires événements. Alors qu’au sein
de l’institut naissent des enjeux de pouvoir…
Mortal song – Megan Crewe – Le chat noir
Un roman fantastique chez un petit éditeur qui mélange Japon moderne et
anciennes croyances ? Où est-ce qu’on signe ? Mortal Song semble réunir
les univers que j’aime tant… le Japon, de l’onirisme, de l’aventure, une
intrigue basée sur un grand mensonge… Voilà de quoi donner envie. Et si en
plus c’est chez un petit éditeur, c’est encore mieux.
Et je pense ne pas être la seule à aimer ce genre d’univers, alors…
Présentation de l’éditeur : La vie de Sora était remplie de magie, jusqu’au jour où elle découvrit que tout ça n’était que mensonges. Héritière du royaume des esprits du Mont-Fuji, Sora n’aspire qu’à une chose : accomplir son devoir au sein des dieux, les Kami. Mais une armée de spectres envahit la montagne le jour de sa cérémonie d’anniversaire. Échappant de peu à l’ennemi, la jeune fille apprend alors qu’elle n’a rien d’une divinité. Elle est un changelin humain, un leurre pour protéger la véritable descendante, cachée dans le Tokyo moderne. Tout en faisant face à sa nouvelle condition de mortelle, Sora entame un long voyage pour retrouver l’élue, celle de la prophétie, la seule à pouvoir sauver son monde du chaos. Ce monde qui n’était finalement pour elle qu’une vaste illusion…
Comment ne pas être charmé par une si belle photo (trouvée sur Instagram)
Le cirque des rêves – Erin Morgenstern – Pocket
Cela fait des années que j’ai envie de lire ce roman qui paraît-il est
merveilleux. Ce serait peut-être l’occasion avec la sortie du tout nouveau
roman d’Erin Morgenstern qui arrivera chez Sonatine en avril 2020 : La
mer sans étoiles (qui me fait de l’œil depuis des mois en V.O.).
Quoi qu’il en soit, commencer par celui-ci me paraît déjà très bien pour
découvrir l’œuvre de cet auteur !
Présentation de l’éditeur : « Le cirque arrive sans crier gare. Aucune annonce ne précède sa venue, aucune affiche sur les réverbères, aucune publicité dans les journaux. Il est simplement là, alors qu’hier il ne l’était pas. » Sous les chapiteaux rayés de noir et de blanc, c’est une expérience unique, une fête pour les sens où chaque visiteur peut se perdre avec délice dans un dédale de nuages, flâner dans un luxuriant jardin de glace, s’émerveiller de la souplesse de la contorsionniste au tatouage et se laisser enivrer par les effluves de caramel et de cannelle qui flottent dans l’air. Bienvenue au Cirque des Rêves. Cependant, derrière la fumée et les miroirs, la compétition fait rage.
Deux jeunes illusionnistes, Celia et Marco, s’affrontent, rivalisant
d’audace et d’imagination, dans une sorte de combat magique, pour lequel ils
sont entraînés depuis l’enfance par leurs étranges et lunatiques professeurs.
Mais chacun ignore qu’il risque ainsi sa vie… Or, Celia et Marco s’aiment, et
la compétition devient alors une merveilleuse collaboration. Sans connaître
l’issue fatale du jeu, ils cèdent à leurs sentiments. Leur amour profond,
passionné et envoûtant va ébranler tout leur univers et la vie de tous ceux qui
les entourent… A la fois magique et séduisant, Le Cirque des Rêves est
une ensorcelante et universelle histoire d’amour.
Une magie celtique, des bougies aux pouvoirs insoupçonnés et de nombreux
secrets de famille… le tout concentré en un seul endroit : l’île d’Arranmore.
Premier roman de Catherine Doyle à paraître en France; Le gardien des
tempêtes est également le premier tome d’une série. Pour le moment, la série
compte deux tomes dans sa langue originale. L’ouvrage est paru aux éditions
Bayard en octobre 2019.
Un exil forcé sur une petite île irlandaise
Fionn et sa soeur Tara sont obligés par leur mère à aller vivre pour
quelque temps chez leur grand-père, sur l’île d’Arranomre. Dès leur arrivée,
des choses étranges se passent, et à chaque fois que Fionn essaye d’en savoir
plus, il se fait méchamment rebuter par sa grande sœur. Elle semble savoir des
choses, mais ne lui dévoile rien… Quand son grand-père commence à lui parler
des légendes liées à l’île, Fionn comprend à peu que de nombreux enjeux
entourent l’île et ses habitants…
Tout pour fonctionner, mais rien pour captiver…
C’est dommage, mais c’est mon ressenti général sur ce roman. L’histoire a
beau être intéressante et assez originale (de la magie avec des souvenirs
insérés dans des bougies, une très bonne idée !), ça n’a pas pris. Pourquoi ?
Je ne saurais le dire, mais j’ai trouvé l’alchimie entre les personnages peu
réussie. Ils sont tous facilement identifiables cependant, ce n’est pas de la
faute de l’autrice, qui a très bien dépeint chacun d’entre eux.
Non, cela réside peut-être dans la façon de dérouler son intrigue, mais
j’ai trouvé tout cela assez ennuyeux… Dès quelques chapitres, on comprend qui
va être un danger pour Fionn et sa famille, qui va lui révéler des choses sur
son passé, etc.
Évidemment, quand on est dans le lectorat cible de ce genre de roman (environ 10 ans), on ne verras pas les choses ainsi, et c’est tout à fait normal. Cependant, je n’ai pas trouvé que l’ouvrage assez loin dans son intrigue et son univers.
J’aurais aimé découvrir plus de spécificités quant à la culture irlandaise
(bon, ils boivent beaucoup de thé dans le roman, mais c’est tout !), de même
sur les légendes celtes…
Ainsi, la seule originalité plaisante réside dans ce système magique qui
use des bougies qu’on allume pour revivre des souvenirs. Ainsi, le grand-père
de Fionn possède-t-il des centaines de bougies correspondant à tout autant
d’époques, de rencontres, de personnes…
En somme Le gardiens des tempêtes n’est pas un mauvais roman, mais il en existe tant d’autres dans le même style qu’il ne laisse aucun souvenir après sa lecture. Et c’est peut-être pire que de ne pas avoir aimé un ouvrage : l’oublier aussitôt qu’il est terminé.
Un
roman qui tente de faire la part belle à l’univers en vogue de la
sorcellerie… est-ce que ça la magie prend ?
Marie Alhinho est une autrice
pour la jeunesse qui n’en est pas à son premier coup d’essai. En effet, elle a
déjà publié chez Poulpe Fiction (la collection de romans pour les 8/10 des
éditions Gründ) la série Orphéa Fabula.
Avec Wicca, elle nous propose
cette fois une plongée dans l’univers de la magie et de ses nombreux codes.
L’illustration de la couverture est signée par la talentueuse Diglee, celles de
l’intérieur (tout aussi belles et réussies) sont quant à elles signées par
Manon Bucciarelli (elle réalise notamment des couvertures pour les éditions NIL
ou encore 10/18, on reconnait immédiatement son trait).
Une pierre disparue, une protection qui faiblit, un manoir en danger
Bienvenue dans la famille
Sorcellage, où la magie se pratique aussi couramment que vous allumez votre
ordinateur à la maison. La magie imprègne la maison (qui a d’ailleurs son petit
caractère) et ce qui l’entoure… Et autant de pouvoir concentré en un espace,
cela attire bien des convoitises… C’est pour cela que le manoir des
Sorcellage est protégé par un antique cercle de dorderins (galets de granit
géants, nommées aussi « pierres sottes »). Et quand l’une des pierres
magiques disparaît, c’est tout l’équilibre et la sécurité de la maisonnée qui
sont en dangers !
C’est à Avril et son frère
Octobre de jouer pour protéger leur maison de tous les nuisibles ayant senti la
disparition de la pierre… sans oublier leur meilleure amie Nour, qui ignore
tout des pouvoirs magiques de ses deux amis.
Une histoire très classique où l’on peine à rester captivé
Wicca a beau avoir le bon
mélange d’ingrédients, la magie ne prend pas. Pourquoi ? De mon point de vue,
c’est à cause du côté un peu trop « scolaire » dans le déroulement de
l’histoire. Situation initiale, puis élément perturbateur, personnages par trop
classiques et assez peu aisés à dissocier car peu de personnalité…
J’ai été déçue d’être déçue.
C’est dire à quel point je croyais que j’allais aimer Wicca. Je pensais
peut-être découvrir quelques notions de la mythologie wiccane, mais rien (en
dehors d’une mention rapide sur le livre des ombres comme étant un ouvrage que
tous les sorciers wiccans possèdent et étoffent au fil de leur expérience
personnelle – oui, comme dans Charmed)).
L’histoire suit son déroulé
très classique, on découvre peu de choses sur l’univers que nous propose
l’autrice, et il manque un ciment cohérent qui rendrait le livre vraiment
attrayant.
C’est donc une lecture très
(trop) classique, même pour les enfants qui aiment le genre fantastique, je
pense que cet ouvrage est dispensable. Dommage que le contenu ne soit pas à la
hauteur du si joli contenant…
Une des très belles illustrations intérieures de l’ouvrage…
Un album d’une tendresse absolue dans l’univers de Pierre Lapin.
Pierre Lapin est un personnage né de l’imagination de Beatrix Potter. Pour cet ouvrage-ci cependant, il s’agit d’un collectif qui a créé l’histoire et non pas l’auteure anglaise. Il n’empêche, l’histoire Trois petites sœurs est absolument mignonne…
La choupitude en une image…
L’art de devenir grand frère… de trois petites sœurs !
Pierre Lapin est tout heureux, il a devenu grand frère… Et il a très hâte de partager des moments privilégiés avec ses adorables sœurs… Sauf qu’elles n’ont pas l’air très réceptives au bruit du tambour ou au bateau de bois de Pierre Lapin… Ce dernier est déçu, car il s’attendait à faire plein de choses avec ses soeurs… C’est ainsi qu’il va apprendre la patience !
Les trois mignonnes petites sœurs de Pierre Lapin. Adorables, n’est-ce pas ?
Doux, beau, tendre… comme toujours !
Que dire de plus sinon que cet album cartonné est d’une tendresse absolue ? Les dessins fins et expressifs inspirés de l’univers de Béatrix Potter font merveille !
D’autant que les noms trouvés
pour les petites sœurs du jeune lapin sont adorables… en particulier
pour la troisième (non, nous n’en diront pas plus, n’insistez pas !).
En somme, si vous cherchez une
histoire courte et mignonne, c’est le livre parfait. A lire par exemple
le soir avant de s’endormir… Dès l’âge de 2/3 ans environ.
Des spectres, des fantômes qui envahissent la terre, et des centaines de missions à accomplir pour les esprits qui souhaitent partir à l’aventure !
Black Moor est le nom du premier tome de la série jeunesse Le Bureau des Fantômes, qui vient tout juste de paraître aux éditions du Rocher.
Sous le nom méconnu de Fanny Gordon se cachent en réalité deux autrices jeunesse de renom : Pascale Perrier et Véronique Delamarre Bellégo.
Un lac aux esprits, et des âmes en partance…
Le Lac est l’endroit incontournable où passe tout individu venant de quitter la terre. Son esprit se dilue dans le Lac, lavé de tous ses souvenirs avant de partir vers le Pont… Que se passe-t-il après ? Nul ne le sait, car nous allons suivre deux spectrus : Tim et Mo. Ils viennent de mourir, mais ils ne sont pas entraînés vers le mystérieux Pont… et vont à la place intégrer le bureau des Fantômes.
Ils deviennent ainsi agents spectrus avec une mission simple : ramener les esprits des morts égarés sur terre pour les diriger vers le Lac afin qu’ils partent en paix. Mais les difficultés s’amoncellent, tout particulièrement en Ecosse où semble sévir un grand nombre de fantômes qui souhaitent tout sauf partir vers le Lac…
Une aventure qui tient la route et fonctionne même à merveille !
Parfait pour initier les jeunes lecteurs au fantastique et plus particulièrement à l’univers des esprits sans trop miser sur le côté effrayant, Le Bureau des fantômes s’adresse aux 9/11 ans. Ce premier tome se concentre avant tout sur le côté aventure et la façon ludique dont les missions de Tim et Mo sont résolues. Et ça fonctionne fort bien, puisque on a très envie de savoir comment fonctionne ce monde caché aux yeux des humains.
Le système de fonctionnement du bureau est simple, efficace et motive fortement ses spectrus (avec un système de points pour chaque esprit ramené au Lac). Plus les spectrus ont des points, plus ils récoltent des étoiles qui vont se placer… sur leur corps ! Quand un spectrus a beaucoup d’expérience, les étoiles forment une sorte de tatouage correspondant à la personnalité profonde du spectrus… Autant dire qu’on a hâte de voir se former les étoiles de Tim et Mo !
Enfin, l’histoire a beau posséder un déroulement très classique, elle nous réserve quelques belles petites surprises… notamment sur la fin qui laissera ses lecteurs très étonnés. Et surtout… ça donne fortement envie de découvrir la suite (qui n’est pas encore annoncée, donc patience…). On sent que Tim et Mo n’ont pas fini de dévoiler leurs atouts (qu’ils ignorent eux-mêmes) et qu’ils ont encore de belles aventures devant eux…
Ainsi ce début de série se présente sous les meilleurs auspices avec une intrigue accrocheuse, une aventure qui donne envie de s’y plonger immédiatement… Tout fonctionne à merveille, alors à quand la suite ?
Un roman de science-fiction qui nous mène aux confins de l’espace au travers d’une intrigue mêlant piraterie et amitié inattendue
Estelle Faye est une auteure française qui commence à avoir pas mal
d’ouvrages à son actif. Elle s’est fait une spécialité d’écrire dans le domaine
de l’imaginaire, que ce soit pour les adultes (Un éclat de givre, La voix des
oracles…) ou les adolescents et la jeunesse (L’île au Manoir, Les nuages de
Magellan…). Son œuvre est aussi atypique que très variée car elle touche à tous
les genres (science-fiction, anticipation, Histoire…), ce que j’aime beaucoup.
Un vent de rébellion souffle sur la galaxie…
Le futur. L’homme a depuis longtemps colonisé d’autres planètes, la
Terre elle-même appartenant aux légendes qu’on se raconte quand il se fait
tard, au coin du feu ou entre deux verres. Maintenant, les planètes habitées
par l’homme sont sous la coupe des Compagnies, de tentaculaires entreprises qui
ont remplacé toute forme de gouvernement…
C’est dans ce monde difficile pour les petites gens que vit la jeune
Dan, serveuse (et chanteuse de blues à ses heures perdues) dans un bouiboui qui
est son seul paysage depuis des années… La vie n’a pas été facile pour la
jeune femme qui a déjà l’impression d’être enfermée dans sa vie. Mais un soir,
après qu’une énième révolution ait échoué, elle décide de chanter une chanson
en hommage aux rebelles qui sont tombés… Elle ne le sait pas encore, mais sa
vie ca changer à tout jamais à cause de cet événement. Et si l’une de ses plus
fidèles clientes, Mary Reed, pouvait l’aider à ses sortir de ce mauvais pas ?
C’est le début d’un voyage inattendu.
Un roman d’aventure qui tient ses promesses
Mêlant aventure et sf avec pas mal de piraterie, la sauce prend assez
vite dans ce roman vif, contenant peu de temps morts. Une bonne dose d’humour,
des personnages attachants en très peu de lignes, Estelle Faye sait y faire
quand il s’agit de créer un nouvel univers et des personnages charismatiques.
On est tout de suite embarqués !
L’ambiance de ce roman m’a fait d’ailleurs pensé à l’un des mes
dessins-animés préféré : La planète au trésor (pour le côté quête à
travers l’espace et la piraterie très présente dans les deux œuvres). Bien que
la ressemblance s’arrête là, cela m’a vraiment plu de trouver ce mélange peu
traité de science-fiction mâtiné de flibusterie.
Pour les adolescents qui aiment l’action, la sf (avec cyborgs,
technologies de pointe et rafistolage) et l’aventure, c’est l’ouvrage parfait.
Le duo surprenant que forment Dan et Mary Reed fonctionne très bien, et on se
surprend à vouloir en apprendre plus sur Mary… qui est très mystérieuse quant
à son passé !
Il faut être malgré tout honnête, ce n’est pas un coup de cœur massif,
mais je salue le roman, qui m’a fait passer un très agréable moment de lecture.
Je m’attendais peut-être à une intrigue plus ambitieuse (en termes d’échelle,
mais impossible à faire en un seul tome), mais en dehors de cela rien de
négatif à en dire.
Ainsi, Les nuages de Magellan est un bon roman YA. Il sera
idéal pour ceux et celles qui souhaitent lire de la sf aux alentours de 14 ans.
Efficace, bien écrit, captivant, que demander de plus ?