Nous nous retrouvons à nouveau dans la Maison quand tout commence, avec ses règles idiotes, dépassées, incompréhensibles. Mais cette fois, Méto ne se retrouve pas du côté des enfants aux rubans, mais dans le camp des Césars, dont il devient l’apprenti et qui l’obligent à se faire haïr de ses anciens amis de diverses et perverses façons. Méto se retrouve seul sans personne à qui faire réellement confiance, aussi bien dans la Maison que sur l’île toute entière.
Le roman commence donc sous les meilleurs auspices mais uniquement pour mieux nous éblouir par la suite. En effet, Méto se voit confier de mystérieuses missions à l’extérieur de l’île, et pour cela il doit suivre des cours très particuliers (cours de géographie, d’histoire, mais aussi de mensonges et de socialisation qui font appel à la mémoire, car la moindre erreur peut-être synonyme de mort…).
C’est à partir de ce moment là que l’on commence à voir toutes les pièces s’assemblent et que l’horreur nous apparaît dans toute sa grandeur. On découvre ce qu’est la Maison, mais aussi ce qu’est le Monde après cette mise en abîme des trois titres (la Maison, puis l’île, puis le Monde), et plus précisément, on apprend la position géographique de l’île d’Hélios. Sans rien vous révéler de vital, sachez que Méto se déroule dans notre monde à nous, ajoutant une dimension réaliste et inquiétante à la saga.
Que vous dire de plus sans rien vous révélez ? Bien peu de choses, malheureusement, je ne peux que vous faire l’éloge de cette trilogie qui est une vraie gifle par ses concepts et ses idées. Méto est un personnage simple mais complexe, humain et inhumain, à la fois victime et manipulateur qui ne finira pas de vous surprendre.
La conclusion de Méto se résume de façon brillamment simple par la dernière phrase de l’œuvre et nous laisse un goût d’aventure et de révolte…
Bonjour à tous!
Ayant trouvé ce tome sublime, j’ai quand même quelques questions, donc je voudrais savoir si quelqu’un saurait comment contacter Yves Grevet.
Merci.