« Les Maleterres. Un lieu hostile, figé dans un éternel hiver. »
Nous voici plongés dans un univers de fantasy qui a le mérite d’être original, (les mondes gelés étant peu exploités dans le genre), J.V. Jones va se surpasser tout le long de ce premier tome pour nous faire ressentir ce froid glacial, cruel et omniprésent qui régit les vies des tribus des Maleterres, mais aussi des villes fortifiées, plus au Sud.
Il m’est difficile de vous donner un réel avis sur ce livre car je le considère comme une grosse introduction de 400 pages. On passe d’un personnage à l’autre au fil des chapitres, ont découvre leur faiblesses, leur pouvoirs, mais l’intrigue en elle-même ne commence à apparaître qu’à la fin du livre, avec un lot de questions très nombreuses.
C’est ainsi que l’on se retrouve immergé dans le monde de J.V. Jones : tout commence par des descriptions des différents clans et peuplades des Maleterres : le clan Dhoone, le clan Budd et d’autres encore, tous en rivalité, même à l’intérieur de leur propre camp, où les fratricides, violences de toutes sortes sont devenues choses communes. Mais n’allez pas croire que dans les grandes villes du sud les gens sont plus civilisés que ces peuples… tout ces êtres humains sont mauvais (ou presque), tous se battent pour une parcelle de pouvoir et cela au dépend des autres, en particulier d’Ash, la fille adoptive de Penthero Iss, le haut seigneur d’une forteresse, qui ne comprend pas pourquoi elle est si choyée et menacée à la fois…
En conclusion, je vous conseille se livre ne serait-ce que pour la beauté de ces descriptions du monde glacial des Maleterre, car tout tourne autour de ce froid mortel. Aucune erreur n’est permise à ses habitants, une simple écorchure pouvant vite se transformer en quelque chose de beaucoup plus grave. Et même s’il faut avouer que j’ai eu beaucoup de mal à lire la première moitié du livre qui traînait un peu, cela en valait le coup, mais la lecture du second tome sera décisive pour convenir de façon certaine de la qualité de cette saga. Une chose est sûre en tout cas, J.V. Jones a laissé bien trop de portes ouvertes et de mystères pour que l’on puisse laisser tomber la saga au bout du premier tome !
- Pour aller plus loin… : Site d’Orbit France.
- Pour aller un peu plus loin : Site de l’illustrateur, Marc Simonetti, pour ses travaux remarquables.