Un roman d’aventure post-apocalyptique efficace et sympathique.
Contexte de la sortie du livre : En Angleterre, le prestigieux journal The Times a organisé en 2008 un concours d’auteur avec Barry Cunningham, l’éditeur de Harry Potter, comme président du jury.
Élue “meilleur nouvel auteur jeunesse de l’année“, Emily Diamand a gagné la publication de son formidable premier roman, La Rançon des Pirates.
Tout commence en 2216, la face du monde a changé et les terres sont de moins en moins grandes suite à une montée des eaux il y a des siècles… tout le monde en ignore la raison (mais on peut aisément penser à un réchauffement climatique dit global warming et à la fonte des glaciers). L’action du roman se déroule en Angleterre, ou du moins ce qu’il en reste. Trois clans se battent pour en avoir le contrôle… la technologie n’existe plus, l’humanité a régressé, elle s’en est retournée au temps des navires, galiotes et frégates… et des pirates !
En tout cas, on comprend pourquoi Emily Diamand a gagné le prix du meilleur auteur jeunesse : dès le début du roman, le lecteur est littéralement happé par un enchaînement d’actions. Vous ferez ainsi la découverte la découverte des chats de mer… une espèce de chat très rare, tellement rare que certains sont prêts à se battre pour en obtenir un…
Et surtout, le type de narration est très captivant car on est dans la peau de deux personnage complètement opposés de chapitre en chapitre… il y a une simple pêcheuse dont la vie a été complètement bouleversée suite à la venue des pirates dans son village ayant tout détruit sur leur passage(venus pour récupérer un mystérieux objet), et il y a aussi le fils du chef pirate le plus puissant de toutes les familles… ! en bref, il y a vraiment de quoi faire avec ce livre qui m’est vraiment sympathique, réunissant tout les ingrédients d’un « bon p’tit truc » à lire.
Car il faut l’avouer, la recette utilisée est simple, mais efficace sans être usée (il n’est pas ici question de prophétie ou de je ne sais quel « élu »…) c’est tout simplement une aventure sur l’eau qui se lit très bien ! Bonne lecture à tous les moussaillons qui voudront bien prendre la barre ! Et espérons qu’Emily Diamand ne s’arrêtera pas en aussi bon chemin avec ce premier livre jeunesse réussi.
Très intéressant, ça me donne envie de découvrir cet auteur. Le sujet de départ me fait penser à Niourk de Stephan Wul dans l’idée d’un futur où la civilisation a régressé.
Question idiote: qu’est-ce qui fait que l’univers post-apo fantastique d’Emily Diamand est « jeunesse » par rapport à un autre du même genre? Je n’ai pas trouvé la réponse dans ton avis^^
(au fait, j’ai déménagé mon blog)
ahahah ! en effet, voila une bonne question : qu’est-ce qui différencie un livre post-apo jeunesse d’un livre post-apo adulte ?
eh bien, faisons cela au cas par cas, n’ayant pas encore lu Niourk je n’ai pas trop de points de comparaisons, mais bon…
dans la rançon des pirates, les deux personnages principaux sont des adolescents à peine sortis de l’enfance, ils découvrent le monde qui les entoure avec une certaine dureté. Cela se traduit par des réactions d’incompréhension des personnages, ou encore par des actions complètement futiles (mais qui leur paraissent faisables de leur point de vue encore jeune)…
on peux donc dire que le fait que les acteurs du livre soient des enfants, contribue à donner un lectorat plutôt jeune (entre 12 et 15 ans), mais ce qui n’empêche pas le livre d’être apprécié par les plus grands ^^
Ex de livres fantastiques jeunesse où les personnages principaux sont des enfants : Le mon de Narnia, Les Enfants de Timpleback Chroniques du bout du monde, Chroniques du marais qui pue, La croisée des mondes de Philipp Pullman… etc…
en espérant avoir répondu à ta question, je te souhaite une très bonne continuation, à bientôt !
PS ; très joli le nouveau blog ^^
Merci pour ta réponse claire et précise! Bien personnellement, ça ne me gêne pas de suivre les aventures d’adolescents à partir du moment où l’histoire est bien foutue et le style agréable.
Après tout, dans le SdA, Aragorn, Legolas et Gimli alors à la recherche de Merry et Pippin, disent aux Rohirrims qu’à leurs yeux, ils ressembleraient à des enfants, ces semi-hommes, même si c’est juste une considération physique. Néanmoins, la psychologie de ces deux persos n’est pas très éloigné de celles des ados.
En tout cas, je note ce livre dans ma LàL, je suis friande d’univers post-apo. D’ailleurs dans Niourk, on suit la vie d’un jeune enfant aussi, il me semble, je l’ai lu il y a plus de dix ans, je ne me souviens pas de tout^^
Merci d’être passé sur le blog, je suis ravie de mon changement de plateforme!