Vous avez des tonnes de livres à la maison, mais ça ne vous empêche pas de lorgner les prochains que vous achèterez ? Cette nouvelle rubrique est faite pour vous !
Pourquoi I want these books comme titre de rubrique ? Tout simplement parce que c’est le nom du fichier que j’ai créé il y a des années sur mon pc, et où j’enregistre tous les visuels d’ouvrages qui me tentent. Quand je pérégrine sur les réseaux sociaux, notamment Instagram (le mal absolu), j’enregistre l’image pour ne pas perdre les références… ce qui fait que j’en ai plus de 1000 !
Voici donc une petite liste de 7 titres qui me tentent tout particulièrement ce moment parmi la foule de possibilités…
Le plongeur – Stéphane Larue – Points
Un roman québécois qui parle des bas-fonds de la ville de Montréal (en a-t-elle seulement ?), le tout se déroulant dans l’univers de la cuisine… Il y a TOUT ce que j’aime lire et plus encore ! Le plongeur semble être un roman extrêmement atypique et je pense qu’il pourrait beaucoup me plaire. De plus, je trouve sa couverture sublime !
L’ouvrage est paru initialement aux éditions Le Quartanier, qui sont québécoises. Il vient de paraître il y a peu de temps aux éditions Points, alors c’est l’occasion de se faire plaisir… Je ne vais pas résister longtemps.
Présentation de l’éditeur : Nous sommes à Montréal au début de l’hiver 2002. Le narrateur n’a pas vingt ans. Il aime Lovecraft, le métal, les comic books et la science-fiction. Étudiant en graphisme, il dessine depuis toujours et veut devenir bédéiste et illustrateur. Mais depuis des mois, il évite ses amis, ment, s’endette, aspiré dans un tourbillon qui menace d’engouffrer sa vie entière : c’est un joueur. Il joue aux loteries vidéo et tout son argent y passe. Il se retrouve à bout de ressources, isolé, sans appartement.
C’est à ce moment qu’il devient plongeur au restaurant La Trattoria, où il se liera d’amitié avec Bébert, un cuisinier expérimenté, ogre infatigable au bagou de rappeur, encore jeune mais déjà usé par l’alcool et le speed. Pendant un mois et demi, ils enchaîneront ensemble les shifts de soir et les doubles, et Bébert tiendra auprès du plongeur le rôle de mentor malgré lui et de flamboyant Virgile de la nuit.
Compartiment pour dames – Anita Nair – Le livre de poche
Ce n’est clairement pas une nouveauté, l’ouvrage est sorti il y a longtemps de cela aux éditions Picquier avant d’être repris il y a quelques mois par Le livre de poche.
Il avait l’air génial, coloré, vivant. Et j’en ai entendu beaucoup de bien… Et puis, ça me semblait assez dépaysant en termes de littérature. Je connaît extrêmement mal la littérature indienne, et ce titre au succès non démenti depuis de longues années me paraît parfait pour mettre un premier pied dans cette culture !
Présentation de l’éditeur : Akhila est employée aux impôts. Eternelle célibataire, cette quadragénaire n’a jamais été libre de mener sa vie comme elle l’entendait : toujours la fille, la soeur, la tante de quelqu’un, celle qui fait vivre la famille. Sur un coup de tête, elle prend un aller simple pour Kanyakumari, une petite ville balnéaire du sud de l’Inde. Dans l’intimité du sleeping – le fameux « Compartiment pour dames » – qu’elle partage avec cinq autres compagnes, Akhila ose leur poser la question qui la hante depuis longtemps : une femme a-t-elle vraiment besoin d’un homme pour être heureuse et épanouie ?
Compartiment pour dames est le best-seller qui a révélé Anita Nair. Un roman délicieux, chaleureux, tendre, qui nous ouvre le coeur de ces femmes indiennes dont nous sommes finalement si proches. Un beau voyage à la découverte de soi qui éveillera des résonances en chacun de nous.
Lucky Jim – Kingsley Amis – Points
Celui-là me tente énormément pour la simple raison qu’il est souvent cité comme étant l’un des premiers « campus novel ». Il est la référence du genre, et comme j’adore cet univers universitaire et british/américain à la fois, ce livre me semble idéal !
Si vous ne connaissez pas ce sous-genre si particulier voici quelques titres qui font figure d’exemple : Stoner de John Williams, Le roman d’Oxford de Javier Marías, ou encore Le maître des illusions de Donna Tartt (qui paraît-il est magistral).
Présentation de l’éditeur : « Dixon avait une idée particulièrement juste de ce que valait son article. Cette valeur, il pouvait l’exprimer par un seul gros mot en cinq lettres. » Chargé de cours dans une université provinciale, Jim Dixon peine à obtenir les faveurs de Welch, son référent, pour être enfin titularisé. Malgré ses efforts, ce médiéviste enchaîne les mésaventures. Le fond du gouffre est atteint lorsque, invité à un week-end mondain, Jim se dispute avec le fils prodigue de Welch. Et les femmes n’arrangent rien ! La collante Margaret, la si désirable Christine et la rusée Carol… Perdu dans un imbroglio amoureux, notre attachant raté trouvera-t-il sa place au sein cette petite société anglaise ?
Les tempêtes – Meg Little Reilly – Harper Collins
L’éditeur américain Harper Collins tente de s’implanter depuis quelque temps en France et sort des titres assez intéressants… dont Les tempêtes. Malheureusement, ils ne sont pas encore très connus des lecteurs, et leurs titres ont beau être très attrayants, ils ne sont pas assez visibles selon moi… que ce soit sur les réseaux sociaux ou en librairie.
Avec Les tempêtes, l’autrice se propose de nous conter l’histoire d’un couple qui part de New York pour se mettre au vert dans le Vermont. Mais la saison des tempêtes approche, et elle risque de faire basculer le couple à tout points de vue.
C’est typiquement le genre de roman américain que j’aime, pour peu que ce soit bien fait ! Alors, oui je vais certainement bientôt craquer pour Les tempêtes en espérant de tout cœur ne pas être déçue.
Présentation de l’éditeur : Ash et Pia ont choisi de mener une vie différente. Quitter leur petit confort de Brooklyn, ce quotidien de trentenaires arty. Acheter une jolie maison dans le Vermont. Rêver ensemble à de nouveaux projets devant des paysages à couper le souffle.
Mais leur greendream s’annonce de courte durée, menacé par l’annonce « des Tempêtes », un événement climatique sans précédent. Face à ce réveil de la nature, plus indomptable et imprévisible que jamais, les réactions humaines sont aussi variées que les caractères. Et devant l’inéluctabilité d’une catastrophe écologique, dans l’attente d’une possible fin du monde, l’union de Ash et Pia, peu à peu, se désagrège.
Ancienne du gouvernement Obama, Meg Little Reilly livre ici une ode à la nature, interrogation sur un futur pas si improbable, et magnifique radioscopie du couple.
Les chroniques de St Mary – Jodi Taylor – Hervé Chopin éditions
Plusieurs personnes autour de moi n’arrêtent pas de me parler des Chroniques de St Mary, alors à force… on a envie de lire la saga ! En France, ce sont déjà 5 tomes de parus, et ce n’est pas terminé… Et il semblerait que la qualité soit toujours au rendez-vous au fil des volumes, un vrai plus surtout vu la taille de la saga. Et puis, ça parle de voyages temporels, alors forcément… c’est ultra tentant.
Donc, il y a de grandes chances que je me laisse tenter bientôt. J’ajouterais une légère remarque sur les couvertures que je trouve magnifiques, toutes en esthétisme.
Présentation de l’éditeur : À l’institut St Mary de recherche historique, les historiens n’étudient pas seulement le passé, ils le visitent.
Derrière l’innocente façade de St Mary, le secret du voyage dans le temps a été découvert et reste bien gardé. Les chercheurs en Histoire ont ainsi une méthode de travail tout à fait particulière : ils » étudient ‘en temps réel’ les événements majeurs de l’Histoire « . En se faisant passer pour d’inoffensifs excentriques, ils tentent de répondre à certaines questions qui n’ont jamais été résolues, sans jamais toucher au cours de l’Histoire… au risque d’en mourir.
Madeleine Maxwell, une jeune et brillante historienne est contactée par son ancien professeur afin de rejoindre l’équipe de l’Institut St Mary. Au cours de son étrange entretien d’embauche, Maxwell comprend vite les possibilités qui s’offrent à elle…
De la disparition de Pompéi aux tranchées de la Première Guerre mondiale, du grand incendie de Londres à la destruction de la bibliothèque d’Alexandrie, la jeune historienne va revivre d’extraordinaires événements. Alors qu’au sein de l’institut naissent des enjeux de pouvoir…
Mortal song – Megan Crewe – Le chat noir
Un roman fantastique chez un petit éditeur qui mélange Japon moderne et anciennes croyances ? Où est-ce qu’on signe ? Mortal Song semble réunir les univers que j’aime tant… le Japon, de l’onirisme, de l’aventure, une intrigue basée sur un grand mensonge… Voilà de quoi donner envie. Et si en plus c’est chez un petit éditeur, c’est encore mieux.
Et je pense ne pas être la seule à aimer ce genre d’univers, alors…
Présentation de l’éditeur : La vie de Sora était remplie de magie, jusqu’au jour où elle découvrit que tout ça n’était que mensonges. Héritière du royaume des esprits du Mont-Fuji, Sora n’aspire qu’à une chose : accomplir son devoir au sein des dieux, les Kami. Mais une armée de spectres envahit la montagne le jour de sa cérémonie d’anniversaire. Échappant de peu à l’ennemi, la jeune fille apprend alors qu’elle n’a rien d’une divinité. Elle est un changelin humain, un leurre pour protéger la véritable descendante, cachée dans le Tokyo moderne. Tout en faisant face à sa nouvelle condition de mortelle, Sora entame un long voyage pour retrouver l’élue, celle de la prophétie, la seule à pouvoir sauver son monde du chaos. Ce monde qui n’était finalement pour elle qu’une vaste illusion…
Le cirque des rêves – Erin Morgenstern – Pocket
Cela fait des années que j’ai envie de lire ce roman qui paraît-il est merveilleux. Ce serait peut-être l’occasion avec la sortie du tout nouveau roman d’Erin Morgenstern qui arrivera chez Sonatine en avril 2020 : La mer sans étoiles (qui me fait de l’œil depuis des mois en V.O.).
Quoi qu’il en soit, commencer par celui-ci me paraît déjà très bien pour découvrir l’œuvre de cet auteur !
Présentation de l’éditeur : « Le cirque arrive sans crier gare. Aucune annonce ne précède sa venue, aucune affiche sur les réverbères, aucune publicité dans les journaux. Il est simplement là, alors qu’hier il ne l’était pas. » Sous les chapiteaux rayés de noir et de blanc, c’est une expérience unique, une fête pour les sens où chaque visiteur peut se perdre avec délice dans un dédale de nuages, flâner dans un luxuriant jardin de glace, s’émerveiller de la souplesse de la contorsionniste au tatouage et se laisser enivrer par les effluves de caramel et de cannelle qui flottent dans l’air. Bienvenue au Cirque des Rêves. Cependant, derrière la fumée et les miroirs, la compétition fait rage.
Deux jeunes illusionnistes, Celia et Marco, s’affrontent, rivalisant d’audace et d’imagination, dans une sorte de combat magique, pour lequel ils sont entraînés depuis l’enfance par leurs étranges et lunatiques professeurs. Mais chacun ignore qu’il risque ainsi sa vie… Or, Celia et Marco s’aiment, et la compétition devient alors une merveilleuse collaboration. Sans connaître l’issue fatale du jeu, ils cèdent à leurs sentiments. Leur amour profond, passionné et envoûtant va ébranler tout leur univers et la vie de tous ceux qui les entourent… A la fois magique et séduisant, Le Cirque des Rêves est une ensorcelante et universelle histoire d’amour.
Pour avoir adoré Le Cirque des Rêves, je ne peux que te conseiller de te jeter dedans 🙂 J’ai été subjuguée ! Et bien évidemment, j’attends la parution française de La mer sans étoiles.
Bonjour, je viens de lire ta chronique et elle me donne encore plus envie de lire ce livre… il faut vraiment que je me le procure !