Un bon livre. Les histoires sont je trouvent très originales, encore plus que dans d’autres cultures, même si on y retrouve toujours la fin heureuse et le mariage à la fin, sauf pour le conte de Cola Poisson, qui est une bien triste histoire… Ce livre est à lire avec curiosité et passion.
Un petit détail amusant : à la fin de la majorité des contes, après le traditionnel « et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants… » on trouve une phrase très singulière : « et nous, nous grinçons des dents », ou « et nous, nous sommes toujours misérables » ou encore : et nous sommes restés sans rien… », je trouve cela assez étrange, et il semblerait que l’on ne trouve cela que dans les contes Siciliens. Pour le moment, il n’y a que là que j’ai pu voir ce genre de phrases.
La formule qui, après la happy end, ramène l’auditoire à la réalité, est classique dans quasiment tous les contes populaires, surtout pour les belles histoires d’amour qui se terminent par un mariage idéalisé. Mais en général, elle ne concerne que le conteur, charge à l’auditoire de s’identifier…L’une des plus classiques est , en gros : « Moi j’étais invité au mariage, j’ai voulu manger et boire, mais tout a coulé sur ma barbe et je n’ai rien pu avaler, et me voilà » ou encore « Moi j’étais invité au mariage, mais j’ai glissé sur une limace et je n’ai rien pu manger ».
Certaines régions ont des formulations plus ou moins originales, par exemple, en Béarn, on termine les histoires par une formulette ainsi conçue : « Moi, j’ai glissé sur [n’importe quel objet dont le nom rime avec le nom du village du conteur] et je m’en suis retourné(e) à [nom du village] ». L’ absurdité n’est pas un problème, du moment que le principe est respecté : ramener l’auditoire à la réalité, sortir de l’ambiance particulière à la séance de conte : ite missa est, en somme 🙂
La formule qui, après la happy end, ramène l’auditoire à la réalité, est classique dans quasiment tous les contes populaires, surtout pour les belles histoires d’amour qui se terminent par un mariage idéalisé. Mais en général, elle ne concerne que le conteur, charge à l’auditoire de s’identifier…L’une des plus classiques est , en gros : « Moi j’étais invité au mariage, j’ai voulu manger et boire, mais tout a coulé sur ma barbe et je n’ai rien pu avaler, et me voilà » ou encore « Moi j’étais invité au mariage, mais j’ai glissé sur une limace et je n’ai rien pu manger ».
Certaines régions ont des formulations plus ou moins originales, par exemple, en Béarn, on termine les histoires par une formulette ainsi conçue : « Moi, j’ai glissé sur [n’importe quel objet dont le nom rime avec le nom du village du conteur] et je m’en suis retourné(e) à [nom du village] ». L’ absurdité n’est pas un problème, du moment que le principe est respecté : ramener l’auditoire à la réalité, sortir de l’ambiance particulière à la séance de conte : ite missa est, en somme 🙂
wouah, merci pour l’explication très éclairante sur les fins des contes 🙂
, à bientôt j’espère sur ce petit bout de blog !
wouah, merci pour l’explication très éclairante sur les fins des contes 🙂
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