Une histoire d’amour touchante ayant pour toile de fond la Chine d’aujourd’hui
Peut-être connaissez-vous Chloé Cattelain, grande spécialiste de la Chine, sur laquelle elle a rédigé un mémoire et où elle a vécu.
Elle nous avait déjà fait le plaisir d’écrire le fabuleux roman Ma vie à la baguette, sur un ado franco-chinois. L’autrice de talent récidive avec cette fois-ci une adolescente française qui part vivre en Chine avec sa mère… et on s’y croirait.
Tout quitter pour aller vivre en Chine ? OUI !
Voici l’histoire de Clémence, une jeune française qui part vivre en Chine avec sa mère qui a été mutée. Et pour l’adolescente, c’est un rêve qui se réalise… Elle qui apprend le chinois depuis de nombreuses années va enfin pouvoir mettre en pratique ses acquis !
En parallèle, nous suivons le jeune Yonggui, un adolescent Chinois qui fait partie des meilleurs de sa classe et même de son école. Et rien ne pourra le distraire de son but : être le meilleur en tout pour s’assurer un avenir meilleur à lui et à sa famille…
Comment ces deux là vont-ils pouvoir se rencontrer et peut-être s’aimer ? Vous le saurez en plongeant à cœur perdu dans Coup de foudre à Pékin !
Une douceur de roman…
Chloé Cattelain est pour moi une de mes autrice préférées en seulement deux romans. Pourquoi ? Car elle nous dépeint la Chine de manière unique et nous la fait aimer comme personne. Elle est si passionnée qu’elle ne peut que nous transmettre le « virus » de la Chine à travers des personnages vrais et sincères… Ainsi, après Ma vie à la baguette, ce second roman ado est une réussite.
Cette romance franco-chinoise fonctionne en tout cas à merveille (sans une once de guimauve), tant au niveau des deux protagonistes principaux qui sont très attachants, qu’au niveau narratif. L’humour est très présent, mais ça n’empêche pas Chloé Cattelain de traiter de sujets plus difficiles : le divorce, le côté très hermétique de la société chinoise, le travail à la chaine qui frise l’esclavage…
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Que dire de plus, sinon qu’il vous faut lire les livres de Chloé Cattelain, ce sont ce que j’appelle des livres-doudous. On s’y sent bien, on passe un excellent moment, et on n’a absolument pas envie des les quitter… A découvrir dès 13 ans environ.
J’ai beaucoup aimé aussi ! 🙂
Je n’ai pas osé le lire par peur du côté niais qui ne semble pas présent. Ta chronique me rassure.
Par contre, la société chinoise a énormément changé et pas en bien. Je ne sais pas si tu le sais
Non, en effet, ce n’est pas franchement niais. D’autant que l’auteure a vécu en Chine durant de nombreuses années. Elle connaît parfaitement son sujet. A propos de la société chinoise, je sais de façon parcellaire que ça ne s’améliore pas. Il est expliqué dans le roman notamment la difficulté à changer de « classe ». On y parle également du travail à la chaine très dangereux et parfois toxique, des horaires monstrueux, sans jours de congé qui ressemble fort à de l’esclavage…
Je comptais pour tout te dire lire un essai sur la Chine paru dans la collection Texto (poche de Tallandier). C’est écrit par Alain Wang. Je l’ai un peu parcouru c’est très intéressant. Tu connais ?
Lequel des deux romans de l’auteure as-tu préféré au final ? Moi ça reste le premier tout de même !