Un roman destiné à la jeunesse totalement « bêtifiant »
Il est des fois où le titre d’un livre croisé par hasard vous fait sourire… : c’est ce qui s’est passé pour moi avec « Brave petit grille pain » de Thomas M. Disch, et la seule question que l’on peut se poser en finissant ce livre est ; « Mais pourquoi a-t-il été édité ? ».
Notre « aventure » sensée divertir dès l’âge de 7 ans commence dans une petite maison de campagne où un grille pain, une couverture chauffante, une lampe, un aspirateur et un réveil sont livrés à eux-mêmes : leur maître a disparu depuis plus d’un an !
C’est donc très inquiets pour leur propriétaire qu’ils décident de partir à l’aventure pour le rejoindre dans sa maison principale, à la ville afin de savoir de quoi il retourne.
Nos accessoires électriques plein de ressources se munissent alors d’une batterie et s’en vont. S’en suit une suite bien pénible de déboires : un dialogue surprenant avec une famille écureuils, un séjour à la casse, une traversée en bateau… désastreux. D’un bout à l’autre ce livre est plat, et je ne pense pas qu’avoir 7 ans change beaucoup la qualité de ce livre et de son histoire, sans parler des nombreux jeux de mots absurdes tels que « le réveil fut mis au courant », « la nouvelle électrisa nos chers appareils », ou encore « vous brûlez ma chère, dit le grille-pain ».
La bonne nouvelle, c’est que ce livre est épuisé, et donc introuvable dans le commerce (sauf d’occasion bien entendu). Ce livre a tout de même le mérite de prouver une chose : tout le monde ne peut pas écrire de livres pour la jeunesse.
Anecdote : Ce livre a été adapté en film d’animation pour enfants sous le nom : Le petit grille-pain courageux (The Brave Little Toaster to the Rescue) – Incroyable mais vrai.
Pourquoi cette critique a-t-elle posée ?
Il est des fois où le titre d’une critique croisée par hasard vous fait frémir : Un roman destiné à la jeunesse totalement « bêtifiant », et la seule question que l’on se pose en finissant cette critique est « Mais comment a-t-on osé la poster ? ».
On sent tout de suite de quel côté la « bêtise » penche 🙂
Compte-rendu au ras des pâquerettes, « jeux-de-mots » consternants, calembours calamiteux, style inexistant, rédaction approximative, français douteux.
La bonne nouvelle, c’est que cette critique tombera bientôt dans l’oubli et le trou noir d’internet où séjournent les cimetières de blogs.
Cette critique affligeante a au moins eu le mérite de réveiller Flammarion de sa torpeur et de prévoir sur le champs une réédition directement en kindle pour atteindre le public-cible.
Les site & blogs affligeants & bêtifiants ayant une durée de vie de plus en plus limitée, je ne doute pas que celui-ci disparaîtra dans les plus brefs délais.
Jubilatoirement,
Medusa
Bonjour Médusa,
je vous remercie de ce message, la chronique est ancienne, moins que le livre, mais elle a tout de même 5 ans. Je trouve intéressant de laisser les vieux articles afin que les lecteurs voient l’évolution de la rédaction sur les sept ans d’existence du blog. J’assume donc ces anciens articles peu argumentés et parfois maladroits. Pour le reste… bonne journée.