Du fantastique dans le monde des campus américains
Dans une ambiance de magie urbaine, voici Bleu Cauchemar, premier livre d’une série de quatre tomes parue aux éditions Albin Michel Wiz. Bleu cauchemar vient de sortir en janvier en poche.
Une intrigue qui reste dans les sentiers battus
L’histoire est assez classique : nous sommes dans un campus américain et suivons la trace d’une jeune étudiante comme les autres ou presque… car elle possède un don : celui de voir l’avenir et de communiquer avec les esprits. Et malheureusement pour elle ce pouvoir va lui être très utile pour la suite des événements traumatisants auxquels elle va faire face. Depuis quelque temps déjà, Lucy fais des cauchemars en masse où sa meilleure amie est enlevée…
Ainsi commence un thriller où le suspense et la terreur sont omniprésents. Peu de personnages sont mis en place par l’auteure, rendant l’atmosphère d’autant plus oppressante pour nous lecteur. Laurie Faria Stolarz est une auteure qui affectionne la littérature fantastique, en particulier en ce qui concerne le paranormal, et le rendu des ambiances qu’elle créé est souvent très prenant mais ça ne fait pas de Bleu Cauchemar un bon livre…
Une écriture longue et un manque de suspense
Premièrement l’écriture en elle-même n’a rien d’extraordinaire, peut-être est-ce la traduction qui est pauvre mais il n’y a pas que ça. Certains personnages sont vulgaires sans aucune raison valable au cours d’un dialogue quelconque, dommage. Ensuite, l’intrigue qui nous « accapare » tout le long de l’histoire retombe comme un soufflet aux dernières pages, pour cause : des « révélations » très décevantes dignes d’un feuilleton du dimanche… je suis un peu dure avec ce livre, certes, mais la collection Wiz m’a habituée à tellement mieux que quand c’est mauvais il faut aussi le dire.
Pour conclure, Bleu Cauchemar plaira peut-être aux adolescentes qui veulent s’initier au fantastique et au suspense mais c’est tout, et encore. Il y a peu de chances que je lise la suite de cette saga en quatre tomes.