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Chronique : Zel l’ange mercenaire – Tome 1 – La clé

Une romance fantastique et paranormale qui nous vient tout droit de… France !

Kalypso Caldin est une jeune auteure française, Zel L’ange mercenaire est son premier roman. Il est paru aux éditions Hugo Roman en mai 2018. Premier tome d’une saga, cet ouvrage a la particularité d’être le premier roman français de la collection New Way.

Une jeune fille aux pouvoirs très développés qui attirent bien des dangers

Kendra est une adolescente très particulière. Elle ne vit plus chez ses parents à cause de ses pouvoirs (qui sont un problème pour certains membres de sa famille) et est donc seule à subvenir à ses besoins. Difficile donc de concilier vie étudiante et problèmes d’adultes tels que le loyer, les courses, etc… Mais grâce à ses dons à la frontière des mondes (visions, sensations, auras visibles, communication aves les esprits), Kendra réussit à s’en sortir en proposant des prestations de voyance.

Cependant, Kendra possède des pouvoirs très développés, ce qui va l’amener à être malgré elle l’objet d’un contrat… C’est ainsi que le mystérieux Zel entre en scène : beau, séduisant, et impatient de mettre fin à sa vie.

Une histoire cousue de fil blanc, mais assez plaisante à découvrir

Il faut être clair, ce n’est pas en lisant Zel l’ange mercenaire que vous découvrirez un nouvel univers. Mais cette lecture a le mérite d’être assez distrayante pour qui aime la romance mâtinée de fantastique.

L’ambiance de la petite ville américaine dans laquelle Kendra a élu résidence est bien retranscrite, on s’y sent oppressé à souhait (il s’y passe des choses étranges et morbides…). L’histoire de Kendra et son passé sont assez nébuleux mais on en apprend de plus en plus au fil des pages.

Par contre, je dois avouer avoir eu du mal avec la romance qui s’installe peu à peu entre Zel et Kendra. Je l’ai trouvé poussive, et pas assez crédible pour l’apprécier. J’ai eu du mal à m’attacher à Kendra, qui a beau être indépendante et volontaire. Elle a certains traits de caractère qui m’ont beaucoup agacée.

De même au niveau de ses expressions, il y en a une en particulier qui est dans l’ouvrage une bonne dizaine de fois (si ce n’est plus). Kendra à la fâcheuse habitude de dire « Omondieu » tout le temps. Dès qu’elle est surprise/choquée/exaspérée, elle le dit. Et cela arrive souvent. Et surtout, je n’aime pas cette façon d’écrire. L’auteure a voulu créer un personnage bien à elle avec ses spécificités, ce qui est bien, mais ce trait de caractère ne m’a pas plu du tout.

En ce qui concerne l’histoire, elle est assez réussie dans son ensemble. L’intrigue qui lie Kendra à différents anges est très intéressante. On aurait aimé en savoir plus ! Tout ce qui a trait au fantastique est bien pensé et expliqué dans ce premier tome. La mythologie y est cohérente, et même réussie. On y découvre des monstres inventés de toutes pièces tels que les cauche-mare, qui dévorent les rêves de ses victimes. Pour les distraire il faut lancer quelque chose comme des lentilles, ce qui l’oblige à les compter et le détourne de son objectif premier…

……

Ainsi, malgré quelques maladresses, ce premier tome est assez intéressant. Pour ceux et celles qui aiment les romances paranormales, ce roman pourrait plaire ! Il y manquait un soupçon de quelque chose pour un faire un roman plus captivant, mais c’est une bonne introduction à l’univers de Kalypso Caldin. A découvrir dès l’âge de 14/15 ans.

Ces livres que je n’ai pas réussi à terminer #1

Vous est-il déjà arrivé de laisser une lecture en suspend ? De laisser l’ouvrage prendre la poussière dans le coin d’une pièce, ou sur la table de nuit… La culpabilité vous a-t-elle rongé ? Ou vous êtes-vous dit qu’il y avait tant d’ouvrages à lire dans une vie qu’il valait plutôt tirer le meilleur de ses lectures ?

Pour ma part, j’ai évolué car il y a des années de cela, je trouvais que ne pas finir un livre cela ne se faisait tout simplement pas. Qu’il fallait absolument lire un ouvrage de bout en bout, même si c’était une souffrance… mais depuis quelque temps maintenant, je me suis ravisée. Et donc quand je n’aime franchement pas un livre et que j’ai fait le réel effort de le découvrir je m’autorise à l’abandonner.

Voici donc une petite liste des mes dernières lectures que je n’ai jamais réussi à terminer malgré ma détermination. Parfois les sujets et l’intrigue m’intéressaient pourtant énormément, mais cela n’a pas suffit à laisser vivace la flamme de mon intérêt…

Mudwoman – Joyce Carol Oates – éditions Points

J’aime beaucoup Joyce Carol Oates, une auteure que j’ai découverte il y a quelques années et qui a le don de changer d’atmosphère, de sujet et de style d’un ouvrage à un autre. L’un de ses ouvrages les plus marquants pour moi fut Valet de Pique, mais je suis loin d’avoir lu tout son travail. Elle est extrêmement prolifique, d’un talent rare… Pour moi, elle mériterais d’avoir le Prix Nobel de littérature un jour tant son œuvre est dense et multiple.

Avec Mudwoman cependant, je me suis énormément ennuyée. Mélange de présent et de souvenirs terribles d’un douloureux passé de maltraitance, nous suivons une femme qui travaille dans le milieu universitaire. Difficile de faire sa place dans ce monde si masculin et sévère. Et pourtant, à force de pugnacité, la fameuse Mudgirl (soit la fille de boue) s’en est sortie.

Malgré une histoire qui a de quoi intéresser de prime abord, je n’ai à aucun moment réussi à apprécier ce roman… je me suis ennuyée ferme et j’ai cessé de lire Mudwoman à la moitié. Dommage, ça partait bien…

Baba Yaga – Toby Barlow- éditions 10/18

Une histoire de sorcières se déroulant dans le Paris des années 60, le tout sur fond de polar ? Je dis OUI. Et pourtant… Baba Yaga fut une amère déception. L’écriture ne m’a pas du tout accroché même si je ne saurais dire pour quelle raison précise.

Entre contes imbriqués se déroulant à plusieurs décennies (ou siècles) d’écart sans une once de clarté, et des personnages très retors, Toby Barlow a réussi l’exploit de m’ennuyer comme jamais alors qu’il avait tous les ingrédients qui me plaisent habituellement… Et puis l’idée que le narrateur soit transformé en puce et qu’il découvre que sa femme a un amant, j’ai trouvé ça trop étrange et dérangeant, je ne saurais dire pourquoi…

C’est une rencontre manquée malgré une couverture et un résumé alléchants.

J’ai abandonné Baba Yaga après un bon tiers d’efforts…

Neverhome – Laird Hunt- Actes Sud

Un roman de type western avec une héroïne forte et originale dans sa personnalité, voici ce que nous offre Neverhome. Cet ouvrage a été un petit succès de librairie, et il avait tout pour me plaire… Cependant, impossible d’accrocher. Ecriture trop lente pour moi, ambiance assez lourde (en cela c’est réussi, et pour cause on parle de guerre) et impossible de m’attacher réellement à cette femme qui va se travestir en homme et partir au front pour protéger son mari.

J’avoue ne pas avoir énormément de références historiques quant à l’époque traitée – celle de la guerre de Sécession – mais quand un roman historique est réussi il nous happe et nous apprend quantité de choses. Ici, Laird Hunt part du principe que l’on connait les enjeux du conflit qui a marqué les Etats-Unis, or, personnellement ce n’est pas le cas. Il semblerait que j’aie manqué de références historique pour apprécier l’ouvrage… Ce qui fait que j’ai abandonné Neverhome au bout d’un peu plus de la moitié…

Les Ferrailleurs – Tome 1 – Le Château – Edward Carey – Grasset

Voici l’un des ouvrages les plus bizarres qu’il m’ait été donné de lire. Entre une ambiance à la Tim Burton mâtinée de Patrick DeWitt, nous voici avec le premier tome d’une série fantastico-historique qui donne immédiatement le ton. Le texte et les magnifiques dessins sont tous signés de la main d’Edward Carey.

Tout en finesse et en étrangetés, nous voici plongés dans une demeure familiale aux nombreux secrets. Les Ferrayor sont les propriétaires de cette demeure imposante située en plein milieu d’une décharge, ils sont riches, n’aiment guère leur prochain et ont d’étranges lubies. Par exemple, chaque Ferrayor est doté d’un objet qui l’accompagne toute sa vie, une sorte d’objet totem.

Dans cette histoire bizarre, nous suivons Clod, un jeune Ferrayor qui a pour objet de vie une bonde. Oui, vous avez bien lu. Et l’intrigue étrange de cette histoire commence quand sa tante Rosamund perd son propre objet de vie : une poignée de porte. Mais Clod et son don d’écouter parler les objets pourra peut-être le retrouver ? Et découvrir au passage certains secrets les mieux gardés de sa famille…

J’ai beau avoir abandonné aux trois-quarts du roman, je n’ai pas détesté du tout lire cette histoire. Mais elle est tellement triste, oppressante et sombre que je n’ai jamais réussi à reprendre l’ouvrage.  Quoi qu’il en soit ce roman est loin d’être mauvais, bien au contraire. Cependant, il est tellement original qu’il vaut mieux savoir de quoi il retourne avant de se lancer dedans. C’était donc une lecture intéressante, les révélations y sont fracassantes, mais ce fut un peu trop gloomy/bizzaroïde pour moi… Et pourtant, j’adore ce qui est étrange…

Actualité éditoriale : The Darkest Minds, la saga arrive au cinéma !

Connaissez-vous The Darkest Minds ? Ou en français Les Insoumis, d’Alexandra Bracken ? En France, la série de livres a commencé à sortir en 2013 aux éditions La Martinière Jeunesse. Depuis, les trois tomes sont parus et la saga pour ados est terminée. Mais ce n’est pas tout, The Darkest Minds, c’est également un film qui arrive dans les salles obscures le 8 août 2018 !

Personnellement j’avais entendu parler de la série de livres, mais je ne les ai pas encore lus. Cependant, comme le film arrive je vais m’empresser de découvrir le premier tome afin de me délecter encore plus de son adaptation ! Et pour se faire, la Fox et les éditions La Martinière ont vu les choses en GRAND avec un superbe kit de presse.

C’est ainsi que j’ai reçu un gros colis contenant ce mystérieux sac à l’effigie du film. Mais qu’y avait-il dedans ? Beaucoup de choses…

Tout d’abord un tote bag contenant toutes sortes de goodies tous plus sympas les uns que les autres !

A l’intérieur du fameux tote bag il y avait un lot de 5 carnets de différentes couleurs. Chaque carnet a également un symbole unique sur le coin du haut à gauche, vous verrez cela en suite d’article.

Ensuite il y avait un petit plastique contenant un joli pin’s, ainsi qu’un petit pochon de velours contenant un collier (qui appartient peut-être à l’héroïne de The Darkest Minds ?).

Voilà les deux accessoires déballés !

Et enfin, cerise sur le gâteau, il y a avait dans ce magnifique kit le premier tome de la saga. Comme la séance de cinéma est pour bientôt je vais me dépêcher de découvrir cette histoire qui semble avoir toutes les qualités d’une série YA addictive !

Pour ceux qui ne connaissent pas Les Insoumis / The Darkest Minds, voici la quatrième de couverture du premier tome :

Dans un futur proche, les adolescents ont été décimés par un virus inconnu. La plupart des survivants, dotés de pouvoirs psychiques incontrôlables, ont été parqués dans des camps. Les autres, regroupés dans la Ligue des enfants, luttent pour leur liberté.
Au sein de la Ligue, Ruby, capable de contrôler les esprits, se bat pour la fermeture des camps. Sa mission ? Retrouver une clé USB contenant des informations ultra-secrètes impliquant le gouvernement dans la propagation du virus.
Mais son pire ennemi est en elle, car ses pouvoirs grandissants pourraient prendre le pas sur sa raison. Et sur son humanité.

Et pour ceux qui n’ont pas encore vue l’excellente bande-annonce (avec du bon son et de très belles images), c’est juste ici !

 

J’espère que cet article vous a donné autant envie que moi de découvrir cette série qui semble prometteuse ! Affaire à suivre donc très prochainement.

Chronique : Journal d’un vampire en pyjama

Un roman/témoignage magique de Mathias Malzieu sur la maladie qu’il a traversée et ce qu’il a décidé de réaliser quand il la vaincrait

Mathias Malzieu est le chanteur/compositeur du groupe français Dionysos. Il est également écrivain (et il est doué). Que l’on connaisse on non son groupe de rock, que l’on apprécie ou non sa musique, peu importe car il est ici question d’un récit de vie touchant, rien d’autre.

Il a déjà écrit les romans poétiques suivants : La mécanique du cœur (il y a également un film), Le plus petit baiser jamais recensé, Maintenant qu’il fait tout le temps nuit sur toi… et d’autres encore !

Une maladie du sang extrêmement rare…

Alors que tout va bien pour lui, du jour au lendemain, Mathias Malzieu est fatigué, s’essouffle vite, n’a plus la force de faire son travail. Il souffre pendant les heures de tournages de son clip, mais ne dit rien à personne. Le lendemain, il part faire une prise de sang… C’est ainsi que tombe le terrible diagnostic : Aplasie médullaire.

Un nom étrange pour une maladie du sang qui est extrêmement rare… Commence ainsi pour Mathias un parcours du combattant où le courage est omniprésent. Difficile d’être optimiste et combattif dans ce genre de situation, et pourtant, il n’a rien lâché et va tout entreprendre pour survivre.

Voici l’histoire touchante, romancée et magnifique de Mathias Malzieu, de sa douce Rosy qui va l’épauler, et des nymphirmières qui vous papillonner autour de lui pour le guérir…

Un roman-témoignage d’une poésie poignante

Inattendu et magnifique, Journal d’un vampire en pyjama est à la fois un roman, un récit de vie, et bien plus encore… C’est d’une poésie infinie, chaque mot est pesé pour donner un effet magique à chacune des phrases de ce roman. Et quand ce n’est pas poétique, c’est beau, tout simplement. On arrive même à rire parfois malgré la tension dramatique qu’une telle histoire vraie peut apporter.

  • De quel groupe êtes-vous ? demande-t-elle.
  • Dionysos, je réponds.
  • Je parlais de votre groupe sanguin.
  • A oui… O+.

Et puis, il y a tous les noms et mots inventés par Mathias Malzieu, comme pour exorciser ce mal qui le ronge de l’intérieur, qui fait de lui un vampire (il se décrit ainsi).

Il y a les nymphirmières, ces femmes de l’ombre qui vont tout faire pour le sauver à coup de prise de sang, de petits soins, de sourires, d’attention. Il y a également Dame Oclès, personnage récurrent qui vient visiter notre narrateur durant ses rêves ou ses périodes de fièvre, menaçante, elle personnifie le danger omniprésent que vie Mathias Malzieu.

Et puis, il y a aussi Rozie, bien réelle, « l’amoureuse » de Mathias comme il l’appelle. La façon dont il parle d’elle est incroyable. Il la décrit comme une nymphe, une fée, un petit être magique qu’il a eu la chance de rencontrer et qui a accepté de faire du chemin avec lui… Elle semble fragile, mais elle est forte, je ne sais pas à quoi elle ressemble, mais les descriptions qu’il fait d’elle sont incroyables.

« Rosie n’est pas dans le déni de la maladie, ses pulsions d’espoir n’en sont que plus salvatrices. Son corps ressemble à s’y méprendre à un michonnier, cet arbre fruitier qui ne produit que deux fruits par vie. On raconte que lorsqu’on s’endort entre ses branches, on se réveille amoureux.

Histoire vraie… A l’hôpital, quand il faudra qu’elle s’en aille la nuit, je dévisserai sa poitrine. Je la poserai sur ma table de chevet, et quand je me sentirai trop angoissé, je la presserai comme deux oranges. Je la cacherai dans le petit meuble à côté du lit et le matin elle pourra venir la récupérer pour aller au travail ».

Ainsi, Journal d’un vampire en pyjama est un magnifique texte à la fois touchant, magique, prenant. Entre onirisme et réalisme brut par moments, on passe un merveilleux moment de lecture…

De plus, pour ceux qui auraient la version chez Le livre de poche, il y a en fin d’ouvrage Carnet de Board (un carnet de bord fait en skate board !). Un court texte d’une cinquantaine de pages qui raconte l’épopée folle que s’était promis de faire Mathias s’il guérissait : un road-trip en skate à travers l’Islande. Le tout est parsemé de photos couleurs pour nous permettre de vivre de plsu près encore cette folle aventure !

….

En somme, ce livre est une pépite. Il donne confiance en soi et en l’autre. Il prouve que l’on peut s’en sortir malgré parfois des parcours terriblement difficiles. C’est une belle histoire, et cela d’autant plus qu’elle est véridique… A découvrir donc !

TRANCHE d´ÂGE :

Chronique jeunesse : Princesse Henriette – Tome 1 & 2

Un livre entre le roman et la bande-dessinée qui dépoussière les romans d’aventures !

Les deux premiers tomes de la série Princesse Henriette sont chroniqués dans cet article, il s’agit du tome 1 – Princesse au bois mordant et du tome 2 – Le bal des douze souris.

Princesse Henriette est une toute nouvelle série de romans pour la jeunesse. Il y a du texte, certes, mais la part d’images est également très importante. Les deux premiers tomes sont sortis en août 2017, et le troisième vient de sortir en mars 2018. Au États-Unis, il y a déjà 6 tomes de parus ! En France, ce sont les éditions Milan qui publient la série.

Une princesse à la rescousse !

Princesse Henriette de la Grignote est loin d’être une princesse comme les autres. Elle déteste les cours de maintien, préfère une bonne épée à un thé entouré de biscuits et adore faire des courses de caille… Autant dire que l’on est très loin de l’image stéréotypée de la princesse à sauver !

Et ce n’est que le début. Car sachez que la Princesse Henriette a été victime d’une terrible malédiction qui tant qu’elle ne sera pas réalisée la rend immortelle. Alors elle s’en donne à cœur joie : plongeons à des hauteurs vertigineuses, combats à l’épée, sauvetages de princesses et de princes… Henriette est une véritable casse-cou.

C’est ainsi qu’un royaume en danger a besoin de son aide, et qu’elle va se jeter à corps perdu dans l’aventure…

Drôle et inattendu, un futur incontournable de la littérature jeunesse

ENFIN un roman jeunesse qui s’assume et qui est explicitement féministe ! Rien que pour cela, j’adore Princesse Henriette. Elle sauve des princes et des royaumes entiers, elle n’a pas froid aux yeux et se bat pour ses idéaux… en bref, elle me plait.

L’autre point fort de cette série jeunesse (j’ai lu les deux premiers tomes pour le moment), c’est qu’elle se joue des contes de fées. Ursula Vernon utilise tous les grands contes pour enfants et les refait à sa façon pour nous offrir un dépoussiérage fabuleux.

Dans le premier tome, c’est le conte de La belle au bois dormant qui est revu et corrigéet qui devient Hamster au bois mordant. Dans le second, c’est Le bal des douze princesses (un conte de fées allemand un peu moins connu) qui se transforme en Le bal des douze souris.

Mon dernier argument en faveur de cette série, c’est son aisance à la lecture. Les chapitres sont très courts, le texte aéré, les dessins nombreux… de quoi rassurer ou motiver les jeunes lecteurs et lectrices !

……

La conclusion est bien simple : la série Princesse Henriette est un véritable coup de cœur. Les histoires sont dynamiques, drôles, sont bourrées de références (aussi bien pour les enfants que pour les adultes – notamment quand on voit un personnage lire Fée Actuelle).

Et autre point très positif, les ouvrages sont magnifiques ! Dans un format intermédiaire, couverture cartonnée et brillante (il y a quelques paillettes), la collection est superbe et très robuste. De quoi les lire, et les relire… !

J’ai donc hâte de lire le troisième tome de la série : Ratponce. Je vous laisse deviner de quel conte s’inspire ce nouvel opus…

Chronique : Dossier Alexander – Tome 1 – Illuminae

Un roman à la narration extrêmement originale et à l’intrigue addictive ! Bienvenue à bord du vaisseau Hypatia, en plein voyage galactique… mais qui risque de ne pas arriver à bon port…

Lors de la parution du premier tome de la série Dossier Alexander, ce fut l’effervescence. Beaucoup de blogs en parlaient, il y a eu un énorme bouche à oreille autour d’Illuminae… A juste titre ? Je dirais que oui, tant le mélange de genres est captivant et détonnant.

C’est ainsi qu’est paru Illuminae en septembre 2016, aux éditions Casterman. Énorme travail éditorial et de mise en page, ce roman est particulier à de très nombreux égards. C’est un monstre de plus de 600 pages que vous avez entre les mains.

Cet ouvrage ambitieux est écrit par Jay Kristoff (auteur de la saga de fantasy asiatique La guerre du Lotus chez Bragelonne) et Amie Kaufman, auteure du roman YA Vertige chez La Martinière.

Quand un lobby fait tuer des centaines de personnes

Tout commence par une fusillade par l’entreprise BeiTech sur des civils installés sur une planète colonisée depuis des années, mais isolée. C’est ainsi que la jeune Kaddy se voit embarquer en urgence sur l’Hypatia pour fuir la planète…

Son ex-petit ami depuis cinq minutes à peine – Ezra – a quant à lui réussit à embarquer sur l’Alexander. Ce qu’ils ne savent pas encore c’est qu’ils vont continuer à être poursuivis par BeiTech à travers l’espace… Et que l’IA (Intelligence Artificielle) qui gère l’Alexander est en train d’agir de façon extrêmement inquiétante au fil des heures…

Aussi inclassable que génial

Si l’on devait absolument cataloguer Illuminae, ont pourrait dire que c’est un mélange de SF militaire, de romance, d’aventure, de piratage et de survie. Tout ça mélangé de façon adroite et ultra-addictive.

Car l’expérience Illuminae est loin de se limiter à un simple roman. Vous avez une foule d’informations diverses qui rendent la dimension de lecture supérieure à ce que vous avez déjà pu lire (tout ça sans supplément numérique) : rapports, schémas, échanges mails, décomptes, calculs de trajectoires…

On pourrait croire que ces différentes formes de narrations sont trop décousues ou difficiles à appréhender, mais il n’en est rien. Je vous laisse juge avec les quelques photos intérieures que j’ai prises, mais je trouve le tout très réussit, tant au niveau graphique que narratif.

En très peu de pages, ont comprend vite les enjeux et la terrible injustice qui est en train de se dérouler sous nos yeux. Reste à savoir comment Ezra et Kaddy vont s’en sortir, (si ils s’en sortent) alors qu’ils sont dans deux vaisseaux différents aux caractéristiques diamétralement opposées.

Mais outre l’intrigue, l’ambiance constamment tendue du roman nous met à rude épreuve. En particulier le personnage de l’IA : AIDAN. Elle est absolument flippante, et ça ne s’arrange pas au fil des pages… Sans oublier la course-poursuite à travers l’espace qui met en danger les deux vaisseaux. Et aussi… le virus Phobos qui sévit un peu plus tard dont je ne peux malheureusement pas développer les caractéristiques (trop bien décrites que c’en est inquiétant).

…..

Si je ne vous ai pas convaincue avec cette chronique, je n’ai plus qu’une chose à ajouter : faites-moi confiance. Illuminae est un excellent roman YA dont la fin vous surprendra. Les personnages y sont tellement réalistes qu’ils prennent corps à la lecture, pour le meilleur et parfois pour le pire… Quoi qu’il en soit, ce roman est tout à fait mémorable ! A lire dès l’âge de 15 ans minium.

Chronique album jeunesse : Maman

Un magnifique album aux dessins simples, subtils et mémorables…

Maman, c’est un très joli album réalisé, pensé et créé par Mayana Itoïz. Découvrez le relationnel qui lie une mère et son enfant, qui imagine sa maman sous de multiples facettes !

Si vous ne connaissez pas encore Mayana Itoïz, vous avez toutefois déjà du admirer son travail puisqu’elle a illustré : Le loup en slip, mais également une dizaine d’autres ouvrages.

Une métamorphose douce et poétique

Une couleur. Une idée. Un enfant imagine sa maman autrement. Tantôt lion, tantôt en indien d’Amazonie, ou léopard !

Une patte graphique sublime, mais une histoire un peu légère

Les dessins de Mayana Itoïz sont comme des bonbons. On ne se lasse pas de les voir, de les regarder à nouveau, d’admirer son trait si direct et doux à la fois. Découvrir ses dessins, c’est un peu comme un coup de foudre visuel…

En ce qui concerne l’histoire en elle-même, j’avoue avoir un peu de mal à être totalement convaincue. En effet, l’histoire de cet enfant qui réinvente sa maman n’apporte en soi pas beaucoup de choses.

Et surtout, question ouverte : pourquoi ne pas avoir féminisé les adjectifs et noms utilisés ? Pourquoi « un indien d’amazonie » et pas « une indienne d’amazonie » ? De même pour le lion, ou le rockeur, ce sont des mots que l’on peut facilement mettre au féminin.

En dehors de cette remarque, Maman est un très bel album qui illustre parfaitement ce qui lie une mère et son enfant. De l’imagination, des rires… L’histoire est un peu légère, mais est très largement compensée par la beauté du trait de Mayana Itoïz !

A lire aux petits dès 3 ans environ.

AUTEUR :
TRANCHE d´ÂGE : ,

Actualité éditoriale : Un escape game grandeur nature avec l’équipe de Bayard pour découvrir Les chroniques d’un autre monde de P.C. Cast !

Vendredi dernier, les éditions Bayard ont invités quelques libraires et blogueurs à découvrir leur nouvel enjeu à destination des 14/15 ans et plus : Les chroniques d’un autre monde, écrit par l’américaine P.C. Cast. Si son nom vous évoque quelque chose, c’est peut-être parce que vous avez entendu parler de sa saga parue il y a maintenant plusieurs années : La maison de la nuit (chez PKJ en France).

Ce premier tome d’une série qui en comptera deux paraîtra le 20 juin 2018 aux éditions Bayard. Et chose peu commune, nous avons eu droit à une immersion TOTALE dans l’univers du livre pour le découvrir pleinement… Comment ? En nous emmenant dans le magnifique village de Barbizon (je ne connaissais pas et c’est magnifique !). Belles bâtisses, des arbres partout, des petites maisons cossues… le tableau id »al (d’autant que c’est le village des peintres !). Mais pourquoi nous emmener dans ce village pour la sortie d’un roman post-apocalyptique ? C’était pour nous faire vivre un escape game grandeur nature dans la forêt de Fontainebleau !

C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés aux abords de la forêt… mais avant de passer à l’aventure proprement dite, nous avons eu la chance de nous ressourcer et de bien manger à l’orée de la forêt !

Et comble de chance, nous avons eu un temps super ! (malgré la météo du matin qui annonçait un temps moisi…).

Une fois le repas passé, nous sommes donc partis à l’aventure sous la forme d’un escape game dans la forêt organisé par Bayard. Chacun d’entre nous avait un symbole associé à son nom, il y avait des marcheurs de la terre, des Voleurs de Peau et les Compagnons, ces tribus étant des clans différents évoluant dans les Chroniques d’un autre monde.

Personnellement, j’avais le symbole ci-dessous !

Comme vous pouvez le voir sur les photos, c’est une magnifique forêt (il n’y avait pas un bruit), et les odeurs de mousse et de terre nous font immédiatement nous sentir « ailleurs ». Isolés.

Les instructions étaient simples, divisés en trois équipes distinctes, nous devions sauver un loup et de l’emmener jusqu’à une jeune femme prénommée Mari, elle fait partie de la tribu des marcheurs de la terre. Pour se faire, nous devions suivre les nombreuses balises cachées dans la forêt et réussir à résoudre les énigmes qui nous seront proposées.

Après plusieurs balises, nous avons eu notre première énigme ! Nous devions libérer le fameux canin (image ci-dessous). Mais pour se faire, il nous fallait avant toute chose trouver le code qui nous permettrait de le libérer. Ce code était sur des pièces de puzzle disséminées autour du lieu de captivité du jeune loup…

Nous avons réussit haut la main ! Preuve en est avec la photo d’une des participantes avec qui j’étais. Ensuite, le jeu de piste continuait, et nous sommes arrivées à une nouvelle étape : une nouvelle énigme nous attendait (et également des araignées géantes !).

Après quelques minutes de réflexions, nous avons également trouvé la solution et avons pu continuer notre quête à travers bois… on était vraiment dans l’ambiance et rien que pour cela, c’était génial.

Vint ensuite l’une des dernières étapes de notre quête ! Nous devions décoder un message chiffré ayant pour base le livre lui-même ! Malin et efficace, mais nous en sommes également arrivées à bout.

Enfin, nous voici à l’ultime épreuve. Il fallait réunir les trois ouvrages trouvés par les trois équipes pour déchiffrer le dernier code (image ci-dessous). Il nous donnait la clé d’un code qui nous permettait d’ouvrir… un coffre ! Dans lequel il y avait de quoi se désaltérer (vu les collines de cailloux et de rocher qu’on a monté, c’était vraiment bienvenu, on ne dirait pas comme ça mais ça monte !).

C’est ainsi que s’est terminée cette magnifique immersion en territoire post-apocalyptique dans l’univers de P.C. Cast. C’était une excellente idée de la part des éditions Bayard de nous faire vivre une expérience aussi privilégiée autour de l’ouvrage. Jamais je n’avais eu une journée éditeur à ce point travaillée et pensée pour la promotion d’un ouvrage, et pour cela, merci !

Certains ont même trouvé le temps de dessiner quelques belle esquisses de la forêt !

Enfin, nous avons eu en récompense de cette superbe journée l’ouvrage lui-même (et un joli tote-bag). Très beau, avec des dorures sélectives, un beau pelliculage doux et lisse… Je vous laisse l’admirer sous toutes les coutures dans son environnement naturel !

A très vite donc pour la chronique de ce premier tome très prometteur…

Pour les curieux, voici la présentation de l’éditeur afin de découvrir un peu de quoi traite cette nouvelle série YA :

En représailles à l’action néfaste des hommes sur la Terre, le soleil a détruit les villes où règne désormais un peuple agonisant. Pour tenter de survivre, deux tribus ennemies se sont réfugiées dans la forêt.
Les Compagnons, guidés par leur chef, le Prêtre du Soleil, ont élu domicile dans les arbres pour échapper aux créatures qui grouillent au sol.
Les Marcheurs de la Terre se sont installés dans des tanières qui les protègent des prédateurs et parfois d’eux-mêmes… Atteints de la Fièvre de la Nuit, les hommes comptent sur leur Femme Lune pour les purifier de ce mal.

Nik, le fils du Prêtre du Soleil, veut prouver à son clan qu’il est digne de confiance.
Mari, la fille de la Femme Lune, n’a qu’une seule idée en tête : fuir. Tout les oppose mais leur destin est lié. L’avenir de cet autre monde est désormais entre leurs mains.

Interview d’Antonin Atger pour son roman Interfeel

Son livre sort dans une petite dizaine de jours aux éditions Pocket Jeunesse (ou PKJ pour les intimes), et il a l’ait tout simplement génial. Poussée par la curiosité et par un gentil mail de l’auteur suite à un article mentionnant les nouveautés PKJ pour 2018, voici une petite interview d’Antonin Atger qui nous présente donc son premier ouvrage : Interfeel.

Glow : Pourriez-vous vous présenter aux lecteurs de La Bibliothèque de Glow ?

Antonin Atger : Je suis un (jeune !) auteur, résidant à Lyon. J’adore la lecture depuis toujours, l’écriture aussi. J’aime raconter des histoires pour faire rire, émouvoir et réfléchir. Je trouve que les trois se marient très bien !

Glow : Comment est née l’idée d’Interfeel ?

Antonin Atger : La création de cette histoire est un peu particulière : il existait un concours d’écriture organisé par la plateforme d’écriture WeLoveWords, en partenariat avec la maison d’édition Pocket Jeunesse. Il fallait proposer une histoire se déroulant dans le futur, avec pour sujet principal l’idée d’un réseau social ayant pris le contrôle de la planète. De là est né l’idée d’Interfeel ! J’ai postulé, et j’ai eu la chance de remporter ce concours dont le prix était un contrat à compte d’éditeur chez Pocket Jeunesse.

Glow : Pouvez-vous nous en faire une présentation ?

Antonin Atger : L’histoire se passe, donc, dans le futur. Un nouveau réseau social, Interfeel, a vu le jour. Ici, on ne partage pas d’image, de musique ou de vidéo, mais les émotions. Chaque personne possède une puce dans l’oreille gauche, qui lui permet de partager ce qu’elle ressent avec les autres. Tristesse, joie, tout est perçu.

Le monde entier a adopté ce nouveau réseau. Il y a eu plusieurs avantages : fin des quiproquos, fin des mensonges… mais la conséquence la plus importante est la suivante : comme les émotions sont perçues par tout le monde, plus personne n’a d’émotions authentiques. Tout est contrôlé, et les gens vont automatiquement réprimer leurs émotions les plus « fortes », ou les plus sombres, pour ne pas faire de remous.

Nathan a 16 ans. Il a toujours vécu avec Interfeel, ça lui semble pour lui aussi naturel que de respirer. Il n’imagine pas quitter le réseau, et regarde d’un œil étrange les rares personnes qui refusent de l’utiliser.

Mais un jour, un évènement tragique va se passer devant ses yeux… et il ne va rien ressentir. Il va comprendre que ce n’est pas normal, que quelque chose ne va pas avec Interfeel. Il va commencer à enquêter, et ce qu’il va découvrir…

Glow : Avez-vous prévu plusieurs tomes ou est-ce un roman unique ?

Antonin Atger : Il est tout à fait possible de faire plusieurs tomes, c’est ce que je souhaite !

Glow : A quelle date sortira-t-il en librairie ?

Antonin Atger : Le 7 juin 2018.

Glow : A quel genre peut-on apparenter Interfeel ?

Antonin Atger : C’est un roman d’anticipation, qui est un sous genre de la Science-Fiction.

Glow : Quel a été votre dernier coup de cœur livresque en date ?

Antonin Atger : J’ai une petite passion pour le Japon, et j’ai dernièrement lu Tokyo Vice, qui est l’autobiographie d’un américain, Jake Adelstein, ayant travaillé comme journaliste au Japon, et qui a couvert toutes les activités illégales des Yakuza.

Une plongée glaçante dans la face caché du pays du soleil levant !

Retrouvez Antonin Atger sur :

Chronique : Trois de tes secrets

Difficile de s’intégrer dans un nouveau lycée quand on a dû tout quitter suite à un événement très difficile… A qui faire confiance ? Avec qui se lier d’amitié ? Voici l’histoire de Jessie, fraichement débarquée à Los Angeles et qui va avoir l’aide d’un mystérieux correspondant…

Premier roman pour ados de Julie Buxbaum à paraître en France, Trois de tes secrets est paru chez PKJ en janvier 2018 (un de ses romans destiné aux adultes est déjà sorti en France il y a presque 10 ans).

Il s’agit d’une des auteurs les plus prometteuses du catalogue PKJ cette année. D’autant que l’éditeur a déjà prévu de sortir un second roman de Julie Buxbaum au mois d’août : Trouver les mots. PKJ n’avait que de mots élogieux au sujet de cette future parution et le comparais à Eleanor & Park ! Et quand on sait à quel point ce roman est excellent, ça présage du très très bon…

Avant d’être une auteure à succès, Julie Buxbaum était avocate. Elle a décidé de tout plaquer pour vivre de sa passion, l’écriture.

Une nouvelle vie commence… difficilement

Jessie vient de débarquer à Los Angeles, et cela de façon assez abrupte. Son père ne lui a pas franchement laissé le choix… Deux ans à peine après la mort de sa mère, son père a décidé de se remarier et d’aller de l’avant. Ainsi arrivent-ils à Los Angeles et emménagent chez la nouvelle femme du père de Jessie. Elle est gentille bien qu’ultra dynamique (elle ne se pose jamais, s’en est fatiguant…), et a beaucoup d’argent. C’est elle qui va payer la scolarisation de Jessie dans l’établissement le plus huppé de Los Angeles…

Charge à Jessie de s’adapter avec cette nouvelle belle-mère, un nouveau frère par alliance qui a l’air peu coopératif et un lycée avec aucune tête connue.

Mais quelqu’un a repéré la détresse que Jessie essaye de masquer chaque jour, c’est ainsi qu’elle reçoit un mail anonyme d’un certain Personne-en-particulier. Ce dernier lui propose de l’aider à se repérer dans cette jungle en lui donnant des tuyaux : comment prendre certains profs, avec qui se lier d’amitié, qui éviter… Mais qui peut bien être ce personne-en-particulier ? Est-ce une vaste blague ? Quelqu’un qui veux malmener Jessie et attirer ses confidences ? Ou quelqu’un qui lui veut simplement du bien ?

Un roman frais, insolite et d’une douceur infinie…

Si vous avez envie d’un roman-doudou, Trois de tes secrets remplira parfaitement cet office ! Bien que Jessie, l’héroïne, ne soit pas heureuse, elle est malgré tout faite pour le bonheur. Et ce fameux Personne-en-particulier va beaucoup l’aider à (re)devenir la Jessie qu’elle était avant le drame familial.

Tout au long de ce roman de presque 400 pages (que l’on ne voit pas défiler !), on imagine de nombreuses hypothèses sur l’identité du fameux personne-en-particulier. Ce mystère va également beaucoup occuper l’esprit de Jessie ! Et vous ne saurez réellement qui il est à l’ultime page… oui, c’est dur de résister, mais ça vaut le coup.

Ce roman réussit à éviter tous les pièges du roman ado malgré un départ similaire à de nombreux autres. Une nouvelle école, de nouvelles amitiés, un déménagement abrupt. Quantité de romans young-adult débutent de cette façon : Geek Girl (dans un tome en particulier), My Dilemma is You, Phaenix… pour ne citer qu’eux.

Les bases sont les mêmes, mais c’est ce qu’en fait l’auteur qui va tout changer. Et pour Julie Buxbaum, c’est un magnifique sans fautes ! Pas de personnage ultra manichéen, ni de grand.e méchant.e. Il y a bien des interrogations sur l’intégration de Jessie, des appréhensions sur sa nouvelle vie, mais rien qui ne soit pas réaliste.

Enfin, j’ai adoré les nombreux dialogues (parfois sans queue ni tête, mais tellement drôles) qu’on entre eux Jessie et Pep (acronyme de Personne en particulier). Ces passages là sont parmi les meilleurs du roman, et ils sont très nombreux !

…….

A la fois beau, drôle, piquant et super romantique, Trois de tes secrets est donc un énorme coup de cœur ! A lire dès l’âge de 13/14 ans sans réserves. Et hâte de découvrir le nouveau de Julie Buxbaum qui sort en août… l’attente va être longue.