Voici la suite de ma liste d’ouvrages ultra tentants de la rentrée 2017 ! J’ai déjà pu lire et découvrir un bon tiers de la liste que vous ai proposée précédemment. Mais il en reste tellement à découvrir ! Encore une fois, on mélange les genres histoire de tenter tout le monde… Et il y a aussi bien des nouveautés pures que des sorties poches qui vous sont présentées ici !
Ma fille – Jane Shemilt – Pocket
Dans le genre du thriller pur, Ma fille semble être le roman sous haute tension parfait. Tout commence avec la disparition très inquiétante une ado de 15 ans. Plus le temps passe, et plus l’enquête piétine… Mais la mère de la jeune disparue décide de remonter elle-même les fils de l’intrigue.
La quatrième de couverture (ci-dessous) est extrêmement simple, mais suffit déjà à créer une curiosité ! Donc, quand il sortira, je l’achèterais, d’autant que ce sera un poche alors pas de quoi se priver.
« Bristol, 2009. Naomi a quinze ans et une vie de lycéenne tout ce qui a de plus normal. Jusqu’au soir où elle ne rentre pas. La panique, l’angoisse et la mobilisation policière n’y changeront rien. Un an plus tard, Naomi est toujours portée disparue. Sa mère, Jenny, envisage tous les scénarios possibles. Dévastée par le chagrin, elle ne renonce pas et cherche encore. Pour comprendre, elle doit tout apprendre de sa fille. Jenny décide alors à rebours de remonter le fil de cette vie qui prenait son envol loin d’elle. Découvrant peu à peu qu’elle ignorait beaucoup. Dont ces choses qu’elle aurait préféré ne pas savoir… ».
Amaz – Lisa Goldstein – Hélios
Voici un direct poche à surveiller de près à sa sortie en octobre 2017 ! (un direct poche est un ouvrage qui n’est pas sorti en grand format au préalable). Ce roman semble s’inspirer des élans et de la chaleur envoûtante de l’Orient, le tout teinté d’imaginaire, bien entendu.
La collection Hélios (pour ceux qui la découvriraient) est issue d’un collectif entre ActuSF, Les Moutons électriques et Mnémos. Dans le cas d’Amaz, ce sont les Moutons électriques qui assurent la publication. Ils ont également publié en grand format un autre ouvrage de la même auteure cette année : Sombres cités souterraines.
« Pour le Dr. Mitchell Parmentier, orientaliste américain venu passer un an dans la grande ville orientale d’Amaz pour y étudier une ancienne épopée dont il a retrouvé le manuscrit, comme pour son épouse et ses deux filles, c’est un séjour plein de promesses qui s’annonce. Presque des vacances. Mais Amaz, où s’interpénètrent l’univers magique des Mille et Une Nuits et le climat conflictuel du Moyen-Orient contemporain, n’est pas une ville de tout repos.
Les rues semblent y changer le tracé d’un jour à l’autre, les nouvelles se transmettent par l’intermédiaire de jeux de cartes divinatoires, une guerre séculaire oppose secrètement les partisans de deux types d’écriture… »
Les derniers jours de l’émerveillement – Graham Moore – Le Cherche-midi
Alors, ce n’est pas très rationnel, mais le titre et la couverture de ce roman m’ont tout de suite attirée. Et après avoir découvert le résumé, j’ai compris pourquoi… il y a TOUT ce que j’aime dans ce livre, du moins dans sa présentation. L’histoire m’a d’ailleurs fait un peu penser au roman Le Prestige de Christopher Priest dans l’accroche.
L’époque est celle des grandes avancés scientifiques (la fin du 19ème siècle), le sujet est une lutte de pouvoir sur fond de suspense… ça a donc absolument tout pour plaire. L’ouvrage sort le 7 septembre prochain en librairie et fait d’ores et déjà partie des mes prochaines lectures !
« Après son Oscar pour le scénario de The Imitation Game, Graham Moore nous conte le formidable duel de deux inventeurs de génie qui ont transformé notre vie quotidienne.
New York, 1888. Les lampadaires à gaz éclairent les rues de la ville, l’électricité en est à ses balbutiements. Celui qui parviendra à en contrôler la distribution sait déjà qu’il gagnera une fortune considérable et sa place dans l’histoire. Deux hommes s’affrontent pour emporter la mise : Thomas Edison et George Westinghouse. Tous les coups sont permis. Lorsqu’un jeune avocat, Paul Cravath, aidé par le légendaire Nikola Tesla, se mêle à ce combat homérique, il va bientôt se rendre compte qu’autour de lui toutes les apparences sont trompeuses et que chacun a des intentions cachées.
À la façon d’Erik Larson, Graham Moore s’est appuyé sur des documents historiques peu connus pour nous livrer un récit d’une incroyable efficacité, qui se lit comme un thriller, tout en offrant une profondeur passionnante à ces personnages qui ont façonné notre modernité. Une formidable histoire où l’on constatera que la réalité dépasse toujours la fiction. ».
L’hôtel – Yana Vagner – Mirobole
Alors, déjà, je tiens à souligner que j’adore les choix graphiques des éditions Mirobole. Dès que l’on a de leurs ouvrages entre les mains, on sait que c’est eux qui l’ont réalisé. Et en plus de proposer des ouvrages détonants et de prendre une réelle prise de risque à chaque parution, ils font de magnifiques objets-livres.
Donc, L’hôtel a la qualité première d’être une nouveauté des éditions Mirobole. Sa seconde qualité, c’est d’avoir un résumé totalement alléchant dans le genre huis-clos flippant ! Je pense que ce roman a tout le potentiel pour un futur coup de cœur…
J’ai découvert au passage qu’il ne s’agit pas du premier roman de cette auteure. Elle a déjà deux romans parus chez Pocket (parus chez Mirobole au préalable) : Vongo Zero et Le Lac.
« Dans la neige, une femme tente de regagner le chalet où elle voit ses amis boire et discuter tranquillement. A deux doigts de la porte salvatrice, elle trébuche et se fait poignarder.
Ce n’est que le début d’un huis-clos angoissant dans une maison, « l’Hôtel », située en altitude et accessible en seul téléphérique. Neuf Russes – quatre hommes, cinq femmes – membres d’une équipe de tournage s’y sont retrouvés pour un séjour d’une semaine. L’endroit est pourvu de nourriture et de bois de chauffage en quantité. Mais les portables n’y captent pas de réseau. Et bientôt une tempête glacée endommage le réseau électrique. La découverte du cadavre de Sonia provoque un choc parmi les personnages, surtout quand ils réalisent que le meurtrier se trouve forcément parmi eux. ».
Voici venir les rêveurs – Imbolo Mbue – Pocket
Attention, parution d’un IMMENSE COUP DE CŒUR de la rentrée précédente ! J’avais tellement aimé ce premier roman que le voir sortir enfin en poche me mets du baume au cœur. Je vais enfin pouvoir le conseiller facilement à tous mes clients ! Je vous laisse découvrir la chronique de l’ouvrage parue l’année dernière sur le blog. L’ouvrage est paru à l’origine aux éditions du Cherche-Midi.
« Ils ont traversé l’Atlantique pour vivre leur rêve, le vrai, l’américain.
Originaire du Cameroun, Jende Jonga sait que le sort de sa famille repose sur l’obtention d’un visa de travail. Des études pour sa femme, Neni, un avenir pour son fils, Liomi… Après plusieurs petits boulots clandestins, Jende croit enfin tenir sa chance : un job de chauffeur pour Clark Edwards, riche banquier de Manhattan. Mais nous sommes en 2007, et la crise des subprimes réserve, à tous, un réveil brutal… Choc des cultures et quête du bonheur : le rêve que l’on poursuit n’est pas toujours celui qu’on croit… ».
La maison des Turner – Angela Flournoy – Les Escales
Présenté comme le roman qui renoue avec la belle tradition du roman américain, La maison des Turner traite de la famille, de ses attaches, des sentiments, de secrets… Il est joliment mis en valeur grâce à une couverture aussi sobre qu’éclatante.
J’en ai beaucoup entendu parler sur les réseaux sociaux, et je pense qu’il pourrait parfaitement me convenir, moi qui ai envie de trouver un bon et beau roman américain. Celui-ci pourrait bien être ce qu’il me manque… Il a par ailleurs été finaliste du National Book Award, un prix littéraire très prestigieux aux États-Unis.
« Cela fait plus de cinquante ans que la famille Turner habite Yarrow Street, rue paisible d’un quartier pauvre de Detroit. La maison a vu la naissance des treize enfants et d’une foule de petits-enfants, mais aussi la déchéance de la ville et la mort du père.
Quand Viola, la matriarche, tombe malade, les enfants Turner reviennent pour décider du sort de la maison qui n’a désormais plus aucune valeur, la crise des subprimes étant passée par là.
Garder la maison pour ne pas oublier le passé ou la vendre et aller de l’avant ? Face à ce choix, tous les Turner, de Cha-Cha, le grand frère et désormais chef de famille, à Lelah, la petite dernière, se réunissent. Et s’il fallait chercher dans les secrets et la mythologie familiale pour trouver la clef de l’avenir des Turner et de leur maison ? ».
Si la Chine était un village – Liang Hong – Picquier
Tout premier roman de l’auteure chinoise Liang Hong, Si la Chine était un village raconte l’histoire de sa ville natale qu’elle a quittée plus jeune. Quand elle y est revenue des années plus tard, le petit village n’était que désolation… A la fois roman et vécu se mélangent dans cet ouvrage ambitieux retraçant le destin de milliers de villages chinois à travers le pays…
Ce roman a reçu de nombreux prix littéraires en Chine depuis sa parution en 2010.
« De retour dans son village natal après 10 ans, l’auteure comme une anthropologue enquête sur l’habitat, les différents lignages, les relations entre les clans, les familles, les mariages et les naissances. Au cours d’entretiens avec des compagnons d’autrefois et des parents proches, elle comprend les transformations de son village, les joies et les souffrances vécues. »
Soufre – José Luis Peixoto – Seuil
J’avoue qu’avec la présentation de cet ouvrage, je ne sais pas vraiment à quoi m’attendre. Peut-être que j’adorerais, ou que je détesterais Soufre. Je pense que c’est typiquement le genre d’ouvrage à double-tranchant où tu n’es jamais certain d’apprécier ou de détester ce que tu viens de lire. Mais sa couverture magnifique et le résumé ont su me tenter… alors affaire à suivre !
« Non loin du village de Galveias, dans le sud du Portugal, une étrange météorite s’abat sur un champ, emplissant les lieux d’une insupportable odeur de soufre. Des pluies incessantes succèdent à une chaleur suffocante, le pain et la farine prennent un goût exécrable. Autour du cratère se rassemblent bientôt les habitants, dont la vie et les secrets sont peu à peu dévoilés, soudain mis à nu au contact du mystérieux phénomène agissant tel un révélateur. Sans que sa vieille mère le sache, le facteur a fondé depuis plus de vingt ans une famille en Guinée, où il a fait son service militaire; désireuse de répandre son savoir, la maîtresse d’école voit son établissement saccagé et sa chienne éventrée ; la tenancière du bordel est aussi une habile boulangère brésilienne ; les chiens errent et vivent de drôles d’aventures ; les existences se déroulent et s’entrecroisent, heureuses ou malheureuses, les rancœurs des uns et des autres ressortent, profondément humaines. Dans un style imagé, José Luís Peixoto nous livre un roman qui décrit une réalité froide, tour à tour belle et laide, parfois blessante comme la vie. »