Ce livre est la preuve parfaite qu’il ne faut pas toujours se fier à la couverture, car comme vous pouvez le constater elle ne donne pas franchement envie, je dirai même qu’elle rebute carrément mais elle a l’excuse de l’âge… mais l’histoire est en fait franchement sympathique.
Nous sommes aux États-Unis, où tout commence avec un programme de recherche sur les enfants surdoués exploité par l’ordinateur le plus puissant et rapide au monde (surnommé Fozzy) et son créateur, un informaticien hors pair n’ayant pas d’égal dans son domaine.
Pendant des années, le programme n’offre rien de concluant : on découvre quelques cas vraiment doués, mais rien d’exceptionnel… jusqu’au jour où Fozzy en découvre 7 en même temps, dans des circonstances étranges et même carrément flippantes. C’est à ce moment précis que l’on se retrouve embarqué par Bernard Lenteric, entre le roman d’anticipation et le thriller fort en rebondissements.
Au début, pour le lecteur, c’est un sentiment de fascination qui domine, de plus le sujet est vraiment intéressant et bien traité. Mais plus on tourne les pages plus c’est l’horreur et la peur qui font leur place, car nos petits génies que l’on suit depuis l’âge de cinq ans vont subir une agression telle que leur vie va en être bouleversée à jamais et ils n’auront de cesse d’être vengés. Ils ne font qu’un, sont indissociables et complètement froids face au monde qui les entoure, ils considèrent leur parents comme n’importe quel individu, je cite : « la femme que je dois appeler maman me parle ».
Le corps du roman est donc leur vengeance qui s’échelonne dans la méthodicité et l’horreur pour le plus grand plaisir du lecteur. Riche en descriptions des « détournements » des sept génies, l’auteur était bien documenté, rendant d’autant plus faisable et réaliste l’histoire.
En somme, un livre qui m’est bien sympathique, malgré une fin quelque peu trop classique et donc décevante. Le plaisir de lecture est là durant la majeure partie du roman, et c’est ce qui compte. Je lirai sûrement d’autres livre de l’auteur, comme L’empereur des Rats qui a l’air fort tentant !
7/10