Clôture d’une saga pour ados qui restera géniale et mythique !
Marine Carteron est une auteur française qui s’est fait connaître très rapidement grâce à sa série pour la jeunesse et les ados Les Autodafeurs. Rythme soutenu, humour omniprésent le tout sur fond de complot d’ordre mondial… l’histoire des Autodafeurs est absolument captivante ! Et en voici la conclusion…
Un début où la Confrérie se terre sur une île secrète…
Il faut l’avouer, la fin du second tome de la saga laissait nos héros dans une situation loin d’être brillante ou positive… Et le tout ne va pas en s’arrangeant quand on découvre peu à peu ce que les Autodafeurs ont décidé de faire subir à Gus et à sa famille. On sous-estime le pouvoir de l’information (ou de la désinformation) avant de la voir à l’œuvre…
Ainsi, l’avenir s’annonce bien sombre pour l’humanité, la Confrérie semblant bien frêle et sans défense face à l’immense pouvoir des Autodafeurs dans les plus hautes sphères du pouvoir… Comment une poignée d’adolescents désobéissants vont-ils bien pouvoir faire face à une menace pareille ?
Toujours aussi savoureux et génial !
Pour une toute dernière partie, nous voilà avec la team élargie de Gus : Césarine, Néné, Shé, Inès et Rama sont prêts, du moins le croient-t-ils…
Comme dans les tomes précédents, nous retrouvons la plume enlevée de Marine Carteron par le biais de Gus et Césarine. Et comme dans les tomes précédents… c’est de la bombe ! Diablement bien écrit, totalement jubilatoire, la lire est un régal…
Parmi tous les passages géniaux de la saga, la meilleure de toutes est très certainement celle du combat sous-marin entre Césarine et un sbire des Autodafeurs… C’est l’une des meilleures de toutes (excepté peut-être celle du stylo à bille dans le second tome).
Et autre chose très réussie, l’arrivée de nombreux nouveaux personnages : Rama en particulier, il est aussi intéressant qu’agaçant ! Mais il y a également la belle et brutale Inès, qui excelle dans les différents arts du combat. Sa relation étrange avec Gus est aussi drôle que désespérante pendant un très long moment… !
Dernier point extrêmement réussit, l’auteur nous lance des twists totalement imprévisibles. Impossible d’en dire plus, je vous laisse la primeur de la découverte… Mais sachez que ce troisième tome nous réserve énormément de surprises d’ordre politiques… entre autres. La toute fin est quant à elle si surprenante que je dois bien vous avouer avoir été quelque peu déboussolée au début. J’ai eu besoin d’un petit temps d’adaptation pour apprécier l’idée et l’intégrer pleinement à l’histoire, mais avec le temps et en y repensant, on s’y fait.
…..
Il faut l’avouer, Marine Carteron sait mener ses lecteurs par le bout du nez. Elle sait créer la surprise, même à ceux qui ont lu beaucoup de romans fantastiques pour ados, et c’est pour cela que l’on ne peut qu’adorer sa saga ! Les Autodafeurs, c’est ainsi une série maline, intelligente, incroyable, superbement écrite… Aussi inclassable que géniale ! Et bravo à ceux qui auront deviné ce qu’était le livre que l’on ne peut pas lire…
Je reste toutefois curieuse à propos de la conclusion de cette histoire, qui reste très ouverte… on dirait bien que l’auteur se réserve une belle porte de sortie pour peut-être prolonger sa saga ? En tout cas, on en redemande !