Chronique : Hex Hall – Tome 2 – Le maléfice

Hex Hall 02Le danger rôde toujours à Hex Hall, et ailleurs…

Second tome de la trilogie Hex Hall, Le maléfice reprend les aventures de Sophie où elles avaient été conclues précédemment : révélations et questionnements sont au rendez-vous. Sophie, l’héroïne à l’humour si particulier est toujours d’attaque, même si elle a beaucoup changé avec ce qui lui est arrivé dans le premier tome…eh oui, elle n’est pas une sorcière remarquablement puissante, mais bien plus : un démon.

La fin d’une ère collégiale.

Ce deuxième opus commence à Hex Hall…pour la dernière fois. Sophie doit quitter l’établissement pour des raisons de sécurité car son statut de fille du Président du Conseil et de démon en fait une cible très tentante et pas si bien protégée que ça. C’est ainsi qu’elle s’envole pour l’Angleterre, dans la très ancienne et luxueuse abbaye Thorne qui sert de second quartier général au Conseil.

Pourquoi Sophie est-elle en danger ? Car c’est l’une des dernière créatures démoniaques au monde, et que ceux qui veulent sa mort pensent qu’elle est un danger pour les êtres humains, d’autant qu’elle ne maitrise pas du tout ses pouvoirs.

Mais malgré toute cette protection Sophie reste en danger, d’autant plus que le jeune homme dont elle est tombée sous le charme à Hex Hall, Archer, s’est avéré appartenir à l’organisation qui veut sa mort : l’Occhio di Dio.

De l’action, de l’amour, du suspense.

Encore une fois, tous les éléments sont réunis pour faire de Hex Hall une petite réussite. Des révélations en cascade, avec comme le précédent tome des twists en fin de chapitre. De l’amour, stéréotypé certes, mais qui fonctionne plutôt bien.

Le fait que l’on quitte l’établissement est un peu dommage à mon avis, car la fin de cette ambiance scolaire et mystérieuse avait tout pour être plaisante. Entre ses commérages, ses clans, et ses professeurs tyranniques, Hex Hall avait un charme indéniable que l’on ne retrouve pas dans le second tome.

Mais maintenant à l’abbaye Thorne, Sophie et sa meilleure amie Jenny font la rencontre de deux jeunes démons dont l’origine reste à définir, contrairement à Sophie qui elle doit ses origines à sa filiation.

La création de l’univers est plutôt bien tournée, il y a une vraie recherche de mythologie et de folklore et même si ça n’est pas approfondi à l’extrême, on s’y plonge avec plaisir.

En somme Le maléfice, est un bon second tome destiné à un public âgé d’environ 12-13 ans. Rendez-vous pour le dénouement avec le troisième et dernier tome qui devrait sortir pour la mi-année 2012.

Cette chronique a été rédigée pour le site ActuSF.

7/10

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