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Chronique YA : Three Dark Crowns – Tome 1 – Three Dark Crowns

Le premier tome d’une fantasy sombre et envoûtante aussi dense que très surprenante. Si vous aimez les lectures qui vous transportent et vous font vivre une chute vertigineuse en fin de tome, c’est la saga qu’il vous faut !

Troisième roman de l’autrice américaine Kendare Blake à paraître en France, Three Dark Crowns (ou TDC pour les intimes) fait partie des ouvrages très remarqués de la fin d’année 2021.
Les éditions Leha frappent fort et comptent bien continuer sur leur lancée en écrasant tout sur leur passages avec quantité d’autres grosses séries de SFFF. Et avec TDC, les fans de fantasy sombre trouverons de quoi se repaître… La traduction est assurée par Hermine Hémon (elle traduit régulièrement et qualitativement pour les éditions Lucca ou encore ActuSF).

La série compte cinq tomes au total, plus un recueil de nouvelles.

Trois soeurs pour un seul trône

Bienvenue dans un monde autarcique où chaque reine donne naissance à des triplées, uniquement des filles, et chacune avec un pouvoir différent. Quand ces dernières sont assez grandes, la reine s’exile et laisse ses trois filles s’entretuer pour la couronne. C’est juste avant la cérémonie qui lancera la sanglante compétition que nous découvrons ce monde étrange et cruel…
Imaginez les Hunger Games avec de la magie et un trône à la clé ! Le tout sans oublier toute la complexité géopolitique de l’intrigue… Bien malin qui saura démêler le vrai du faux.

Une intrigue de haute volée

Il faut l’avouer, il n’est pas évident d’entrer d’emblée dans l’univers de TDC. L’autrice nous lance énormément d’explications (nécessaires) sur l’univers qu’elle a créé, ses intrigues, ses enjeux… C’est parfois un peu indigeste, surtout en début d’ouvrage. Mais une fois passé ce cap d’explications où le décor se pose doucement, on est lancé.

L’intrigue est maline, dense et très surprenante. TDC est une littérature YA exigeante, ce qui n’est pas un gros mot, mais un compliment. C’est bien écrit, avec un vrai style (que la traduction a su rendre au mieux) et on est loin de certains romans ados ultra simplistes. En fait, cela faisait longtemps que je n’avais pas lu un bon roman ado avec un peu de matière. Les trois quarts de la production sont si prévisibles et conditionnés pour un public type qu’il est impossible d’avoir un quelconque effet de surprise. De même pour le plaisir de lecture, c’est tout aussi rare.


Avec TDC, on demande au lecteur de faire en effet un effort, mais quelle récompense ensuite ! Une fois passées les cent premières pages, on comprend à peu près l’environnement dans lequel évoluent les trois sœurs. Et là, on se régale à découvrir les trahisons, complots et machinations qui se trament… Sans parler de malheureux hasards du destin !

C’est malin, très réussit et Kendare Blake a su garder un réel effet de surprise jusqu’à l’ultime page de ce premier tome. Mais quelle fin ! J’avoue que j’ai beaucoup regretté que le second tome n’ait pas encore été traduit quand j’ai terminé ce premier opus. Le final est tellement fou, c’est impossible de ne pas vouloir relire certaines scènes qui apparaissent sous un jour nouveau…

Bref, vous l’aurez compris, j’ai été conquise malgré quelques débuts un peu lents pour moi. C’est sûr qu’à force de lire des romans aux phrases courtes et au vocabulaire simpliste, on oublie que parfois il faut faire un effort pour découvrir de nouveaux univers. Efforts très largement récompensés ! Alors, je lirais la suite avec beaucoup de plaisir, d’autant qu’en plus d’être bons à l’intérieur, les livres sont superbes à l’extérieurs.
Les couvertures sont les mêmes que la VO, et elles sont un régal pour les yeux…

Chronique Jeunesse : The Potion Diaries – Tome 1 – La princesse et l’alchimiste

De la magie, de la romance et de l’alchimie pour sauver un royaume en perdition… tout ça à cause d’un filtre d’amour réussit et d’un destinataire qui n’aurait jamais dû le boire…

Saga jeunesse à la fois burelesque et créative, La princesse et l’alchimiste réussit à surprendre et faire sourire ses lecteurs. La série est en trois tomes, pour le moment seuls les deux premiers sont parus chez PKJ, espérons que le troisième arrivera… Mais le premier tome peut se suffire à lui-même.

L’autrice de cette série se nomme Alward Amy, et il s’agit de son premier ouvrage à paraître en France. Elle est canadienne et vit en Angleterre.

Une chasse au trésor pour sauver la princesse du royaume

La princesse Nova est amoureuse, tant mieux pour elle… Mais pour être certaine que celui sur lequel elle a flashé soit sur la même longueur d’onde qu’elle, elle lui a concoté un filtre d’amour. Sauf que la princesse n’est pas franchement douée et elle a bu son propre filtre !

C’est ainsi qu’elle tombe amoureuse… d’elle-même ! Le problème, c’est que pour désenchanter le filtre de la princesse, les ingrédients nécessaires sont rares et précieux, et pour certains, très difficiles à trouver.

Et c’est comme cela qu’est lancée la plus grande compétition d’alchimistes du royaume ! Leur mission : trouver dans les temps tous les ingrédients nécessaire à l’antidote pour que la princesse cesse de se mirer à longueur de journée… Le temps est limité car la folie guette l’héritière du royaume, et cela de façon permanente.

Et c’est là que nnous faisons la connaissance de la jeune Samantha, apprentie alchimiste dont la famille est tombée en disgrâce. Peut-être est-ce là l’occasion pour elle et sa famille de redorer leur réputation ?

Addicitf et débridé !

En quelques pages, on est plongés dans l’intrigue originale et un peu folle d’Amy Alward. Et c’est un véritable délice que cette lecture, comme un bonbon livresque.

L’ambiance du roman est enveloppante, à la fois drôle, certes, mais aussi chaleureuse, rassurante. C’est un univers plein de couleurs et d’excentricité que l’on découvre au fil des pages. Cela peux sembler bête, mais ça fait un bien fou de tomber sur des livres comme celui-ci de temps en temps : à la fois emplis d’humour sans être niais ou trop lambda.
Il y a même des réseaux sociaux dans ce monde fantastique qui semble sorti d’un conte de fées !

J’ai trouvé que le tout fonctionnait à merveille, que ce soit en termes d’originalité, de personnages, d’ambiance. C’est le genre de livre qu’on lit sans avoir besoin de réfléchir mais qui ne nous empêche pas de prendre beaucoup de plaisir à sa lecture…
Bref, j’ai beaucoup aimé et je trouve que ce qu’a écrit Amy Alward est assez atypique pour être souligné.

Si vous aimez les romans tels que Magic Charly, la série La princesse et l’alchimiste est faite pour vous. Mélange détonnant garanti ! A découvrir dès l’âge de 11 ans.

Actualité éditoriale : Les nouveautés qui nous attendent chez PKJ pour 2018

Les éditions PKJ font partie des maisons majeures sur lesquelles il faut toujours avoir un œil, notamment en ce qui concerne le young-adult, où ils ont le don de pressentir les tendances… Et cette année encore, il y a de très belles choses qui nous attendent et qui risquent encore de nous faire craquer !

L’horloge de l’apocalypse de Lorris Murail – parution le 5 avril 2018

Lorris Murail est un des rares auteurs français chez PKJ, il s’était déjà fait remarquer avec son roman Douze ans, sept mois et onze jours (inspiré de Walden, un classique écrit par Thoreau). Avec L’horloge de l’apocalypse, Lorris Murail signe un roman aux allures de fin du monde…

Et cette fameuse horloge existe ! Plus on se rapproche de minuit, plus l’apocalypse, la fin de tout, se rapproche. Cette horloge de la fin du monde sert à mesurer le degré de danger avant la fin de l’humanité. Pour vous donner une idée de sa signification, l’horloge est actuellement à 23h58… Elle s’est notamment rapproché de minuit suite aux agissements et aux déclarations de Donald Trump. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter l’article wikipédia ici.

C’est dans cette ambiance extrêmement tendue politiquement et socialement que Lorris Murail a décidé d’écrire. D’autant que l’intrigue prend place au cœur de l’Amérique profonde… En bref, ça a l’air excellent.

Présentation de l’éditeur :

Un roman sur l’Amérique d’aujourd’hui, entre critique de Trump et pamphlet contre les climatosceptiques

En cavale malgré elle, Norma, dix-neuf ans, abandonne tout pour se cacher dans une tiny house au fin fond du désert d’Arizona. À sa charge, Liz, sa nièce de huit ans qu’elle doit protéger. Pour survivre, elle trouve un boulot de serveuse dans le diner du coin. Alors que Norma peine à s’acclimater à sa nouvelle vie et aux habitants agressifs de la région, elle découvre un mystérieux canal radio. Elle se met alors à écouter en boucle un certain OT, jeune animateur qui mêle blues, anti-trumpisme et prêches apocalyptiques sur le dérèglement climatique et la fin du monde…

Dys sur 10 de Delphine Pessin – parution en juin 2018

Un roman positif et original sur le thème de la dyslexie, il y en a déjà eu (notamment chez Castelmore), mais celui-ci est un énorme coup de cœur des éditeurs. Il y aura une publication du roman avec la typographie traditionnelle, une autre version spéciale pour les personnes dyslexiques, et une version audio sera également disponible !

Chose rare, l’auteure (et professeure de métier) qui avait proposé son texte à plusieurs éditeurs a finalement été sélectionnée par deux d’entre eux. Elle a dû donc choisir entre PKJ et un autre… mais c’est PKJ qui a gagné au final !

Quoi qu’il en soit, ce roman a l’air génial, et vu la façon dont en parlaient les éditeurs, ce doit être une petite pépite…

Interfeel de Antonin Atger – parution en juin 2018

Le contexte de publication de ce roman est un peu particulier car Interfeel est le premier roman gagnant du concours d’écriture organisé par PKJ (sur le site We Love Words). Les thèmes principaux y sont les réseaux sociaux, l’aventure, l’amitié…

Pas encore de résumé pour le moment, mais cette mystérieuse phrase d’accroche sur la couverture : Et si le monde entier avait accès à vos émotions ? 

Difficile donc d’en dire plus pour le moment, mais ça me fait fortement penser à Sentiment 26 de Gemma Malley dans la présentation en ce qui concerne les émotions. A voir donc !

L’Oracle (devenu La mémoire des couleurs) de Stéphane Michaka – parution courant 2018

Stéphane Michaka est un auteur français qui avait été fortement remarqué lors de la parution de sa duologie Cité 19. Il revient en 2018 avec L’oracle, dont la présentation est très mystérieuse !

On sait juste pour le moment qu’il est question d’une société parfaite. Un jeune homme en est violemment exclu et catapulté sur la Terre. Il a 90 jours pour devenir un humain, trouver l’âme sœur et empêcher une catastrophe. C’est « tout » !

Impossible d’en savoir plus, mais ça a l’air très original… à confirmer à la lecture bien sûr. Mais vu le passé de l’auteur, ça risque d’être un bon cru.

Les gardiens des secrets de Trenton Lee Stewart – parution le 19 avril 2018

Si vous connaissez la série jeunesse Le Mystérieux Cercle Benedict parue chez Bayard Jeunesse il y a quelques années, cette nouvelle série du même auteur devrait vous plaire… En tout cas, la couverture est sublime et donne diablement envie !

Il s’agit du premier tome d’une série qui en comptera deux. Aux États-Unis, ce sont plus de 400 000 exemplaires de vendus, c’est dire l’engouement qu’il y a autour de cette saga.

A découvrir entre 9 et 11 ans environ.

La princesse et l’alchimiste de Amy Alward – parution en mai 2018

ALORS, ce roman a l’air d’être le plus génial et le plus déluré du programme PKJ !

C’est l’histoire d’une princesse… qui boit un filtre d’amour… qui ne lui était absolument pas destiné ! Elle tombe alors immédiatement amoureuse… d’elle-même. C’est ainsi que le roi et la reine lancent une sorte de concours pour trouver l’alchimiste qui délivrera la princesse de cette potion terriblement efficace. Avouez que la présentation est terriblement tentante quand même.. non ?

Personnellement, je mise tout sur cette parution, qui je pense sera un futur coup de cœur. Le côté inattendu, surprenant, et totalement hors des sentiers battus me plaît énormément. Reste à voir si le traitement de l’histoire elle-même est aussi bon qu’il en a l’air. Pour info, il s’agit du premier tome d’une trilogie.

Lunes d’ivoire de Julie Eshbaugh – parution en juillet 2018

Alors, pour le moment, on sait très peu de choses à propos de Lunes d’ivoire pour le moment. Tout ce que je puis vous dire, c’est qu’il s’agit d’une romance se déroulant durant la préhistoire.

Il est vrai que c’est une période qui est rarement traitée en littérature qu’elle soit ado ou adulte.Il faut croire que ça n’attire pas les éditeurs, ou les lecteurs… et pourtant !

Comme j’avais adoré la saga Les enfants de la Terre de J.M. Auael (d’ailleurs chez Pocket !), j’ai un très bon à priori sur cette saga. Il s’agit d’un premier tome.

Nevermoor de Jessica Townsend – parution en ???? 2018

Si il n’y avait qu’un seul roman jeunesse à retenir durant la prestigieuse Foire de Francfort, c’est bien CE roman. Il était extrêmement convoité par nombre d’éditeurs, tous pays confondus. La bataille a été âpre pour obtenir ce texte…

Les droits ont d’ores et déjà vendus dans plus de 25 pays, et pour les éditions PKJ c’est le lancement de l’année.

L’ouvrage paraîtra au dernier trimestre 2018.

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Et aussi dans le courant de l’année 2018 il y aura

     

Actualité éditoriale : La Belle et le fuseau, le nouveau chef d’œuvre signé Chris Riddell et Neil Gaiman

La belle et le fuseauIl est magnifique, il est sublime, et il sort en librairie le 30 septembre prochain chez Albin Michel, faites place au tout nouvel album de Neil Gaiman, illustré par le génial Chris Riddell : La Belle et le fuseau.

Cela fait une dizaine d’années que nous adorons le travail de Chris Riddell, on lui doit notamment les illustrations des très nombreux tomes de la saga Les Chroniques du bout du monde, ou encore celles des Chroniques du marais qui pue, mais aussi la trilogie Apolline ou encore la série Lili Goth… Pour ce nouvel ouvrage, l’illustrateur a travaillé en bichromie, avec uniquement du noir, et du doré…

Quant à Neil Gaiman, il n’est plus à présenter tant son œuvre est connue dans le monde entier. L’étrange vie de Nobody Owens, American Gods, Coraline, Stardust, Neverwhere… tout ça, c’est lui !

Alors que raconte donc l’histoire de La Belle et le fuseau ? Vous pensez qu’il s’agit juste d’une réécriture traditionnelle du conte classique La belle au Bois dormant ? Que nenni ! Il s’agit d’une création pure, et l’histoire devient très vite différente du conte qui l’a inspiré…

La belle et le fuseau 5Présentation de l’éditeur : A la veille de son mariage, une jeune reine décide de quitter son palais pour aller délivrer une princesse prisonnière d’un sortilège de sommeil. Elle laisse sa robe de mariée, revêt sa côte de maille, se pare de son épée et enfourche son cheval.

Entourée de nains qui l’accompagnent et la protègent, la reine traverse un tunnel sous la montagne et avance vers le royaume endormi. Bientôt, un château apparaît dans le lointain. Ses murs sont recouverts de ronces et de toiles d’araignées et, dans le donjon, repose la princesse aux lèvres rouges comme les roses. Mais qui sait, peut-être que dans ce compte-là, la princesse n’est pas celle qu’on croit, et qu’une reine donnera un baiser à une belle endormie…

On vous laisse sur votre faim, mais en attendant la parution, voilà de quoi patienter avec les sublimes illustrations de Chris Riddell ! Il ne nous reste plus qu’à vous dire patience, jusqu’au 30 septembre prochain…

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Chronique bd : Princesse Bari

Princesse BariUn one-shot qui aurait pu être une réussite

Princesse Bari est un conte classique d’origine Coréenne très populaire. Repris en bd aux éditions Delcourt dans la collection Terres de légende par l’artiste Gyu (adaptation, dessin, couleur) ainsi que par le Studio 9 et Wang Peng pour la couleur, ce dernier ayant notamment participé à la réalisation de la bd en deux tomes Au bord de l’eau, adaptation d’un texte incontournable de la culture chinoise.

Le septième enfant du roi…

Princesse Bari sera le septième et dernier enfant du roi, lui qui voulait à tout prix un héritier se retrouve avec sept enfants filles. La dernière, la Princesse Bari subira la colère du roi en étant abandonnée à sa naissance, car en plus de ne pas avoir d’héritier mâle, le roi se voit annoncé une bien funeste prophétie : la dernière de ses filles le tuera et mènera le royaume à sa perte.

Bien des années plus tard, le roi est atteint par un mal incurable que seul l’eau d’une source miraculeuse pourra guérir, mais ce dernier étant un tyran, personne ne se précipite pour le sauver excepté une jeune fille qui dit se prénommer Bari ; Princesse Bari.

Un scénario bien vite expédié

Quand on voit la beauté des dessins tout le long de l’œuvre, on ne peut que regretter que la qualité de l’histoire ne soit pas au même niveau.

Les personnages sont à peine présentés, sans réelles explications sur leurs motivations, que ce soit pour la Princesse Bari qui a été abandonnée et qui décide de sauver celui qui l’a toujours reniée, ou encore pourquoi le moine Munjang s’est décidé à l’accompagner dans sa quête jusqu’à la mort s’il le faut.

Quand au final de l’histoire, il arrive de façon très précipitée après un combat très brouillon entre la princesse Bari et des monstres des enfers. Et même si on comprend l’intrigue, on aurait apprécié un peu plus de développement sur certains points, quitte à en faire deux tomes au lieu d’un seul, c’est dommage.

Les dessins sont quand à eux très beaux et d’une appréciable finesse, mais ne peuvent malheureusement pas sauver un scénario aussi faible. Les couleurs, pâles et discrètes illustrent avec justesse l’atmosphère pesante qui règne dans le Royaume, son côté accablant. Ainsi Princesse Bari nous offre un intéressant mélange entre bande-dessinée, manga, mais aussi cinéma, auquel l’œuvre empreinte des angles de vue très caractéristiques ainsi que des effets de mouvements dynamiques plutôt réussis.

En somme, Princesse Bari est une belle bande-dessinée d’un point de vue esthétique, mais une mauvaise adaptation du côté scénaristique. C’est dommage, car la réinterprétation de cette légende coréenne avait de quoi être intéressante pour découvrir un pays, sa culture et ses croyances. Cette chronique a été rédigée pour le site ActuSF.

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Chronique : Alera

aleraEntre romance et intrigues et royauté

Ecrit par Cayla Kluver à l’âge de 16 ans seulement, Alera est le premier tome d’une trilogie pour adolescentes (il faut bien l’avouer) qui parle bien évidemment d’amour mais pas seulement. Les problématiques liées à l’adolescence, au sens du devoir y sont traitées de façon originale et pertinente, le tout ayant pour fond deux royaumes imaginaires en guerre depuis des décennies…une très bonne surprise.

Un nouveau monde comme si ont y était

L’univers d’Alera est simple, mais passionnant : son royaume, Hytanica est en guerre depuis plus de 30 ans contre celui de Cokyri. Parallèlement à cette situation difficile, Alera est la princesse héritière, à ses 18 ans, elle devra prendre époux et ainsi devenir reine d’Hytanica… mais le choix n’est pas simple et va encore se compliquer…

Une société peu attentionnée envers la gent féminine

Loin d’être une histoire niaise, les problèmes d’Alera sont plus complexes qu’un « simple » choix de mari ; ses questionnements la pousse à se demander si sa condition de femme n’est pas un peu trop handicapante. En effet, les dames au royaume d’Hytanica n’ont quasiment aucun droit sinon celui d’être heureuses, de faire des enfants et de s’occuper de la maisonnée. Tout ce qui concerne le domaine politique, les réflexions et décisions stratégiques sont réservées aux hommes et à eux seuls.

Or, il existe d’autres royaumes où les femmes sont respectées et les hommes relégués au second plan…

Une intrigue amoureuse et politique

Ce qui fait la force de ce roman, ce sont ses personnages et leur profondeur. On échappe à la majorité des stéréotypes liés aux histoires d’amour et faisons la découverte de traits de caractères insoupçonnés chez certains protagonistes que l’on aurait pu croire « prévisibles ». L’écriture est à la première personne, on se retrouve complètement immergé dans la bulle d’Alera : toutes ses pensées, sentiments y sont retranscrits avec une telle profondeur qu’on croirait qu’elle existe réellement… immersif.

En conclusion, Alera est un bon roman, efficace et original à lire dès l’âge de 13 ans et à conseiller surtout aux demoiselles. Il a l’avantage de pouvoir plaire à un public qui aime les histoires d’amour, ou l’imaginaire ou les deux. Cette chronique a été réalisée pour le site ActuSF

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