Chronique : Nosferas – Tome 1

Nosferas

Des vampires qui manquent cruellement de mordant…

Premier roman de l’auteur allemand Ulrike Schweikert paru en France, Nosferas est sorti en début d’année aux éditions Albin Michel dans la collection Wiz. Il s’agit du premier tome d’une série mêlant historique et vampirisme.

Discorde au sein des clans

La race des vampires menace de s’éteindre si les dissensions persistent entre les différents clans, chacun venant de tous horizons de l’Europe. Pour survivre, ces derniers devrons faire preuve de patience, mais aussi de respect les uns envers les autres, ce qui est loin d’être gagné.

Entre les clans hautains qui se comportent comme des princes et ceux plus modestes dont le mode de vie est plus simple, il y a tout un monde, et surtout une grande incompréhension.

Pour leur survie, les différents clans décident alors de s’associer. Un jeune vampire de chaque communauté est alors envoyé à Rome pour parfaire leur éducation et surtout développer leur sens de la survie… Mais c’est sans compter sur le mystérieux cercle des Masques Rouges, une société secrète qui sévit à Rome dans le but d’exterminer tous les vampires.

C’est dans cet univers qu’évolue la jeune vampire Alisa avec ses autres compagnons. Une histoire aux allures de cour d’école pour jeunes vampires sur fond de secrets politiques et religieux…

Un roman peu immersif qui manque de rythme

Nosferas ne fait malheureusement pas partie des romans qui marquent. L’écriture, bien que sympathique ne réussit pas à nous immerger dans le monde d’Alisa. L’intrigue quand à elle met un temps trop long à se mettre en place, laissant la place de grosses longueurs.

Certaines idées étaient cependant intéressantes : les cours à destination des vampires pour fuir les pouvoirs des objets sacrés de l’Eglise, comment attraper une proie sans qu’elle ne se souvienne de quoi que ce soit…

Mais malgré les nombreux efforts de l’auteur, les personnages, trop nombreux, ne parviennent pas à devenir attachants : trop peu caractérisés, au tempérament assez terne, on ne parvient pas à s’attacher assez pour les considérer autrement que comme des personnages.

En conclusion, Nosferas est un (trop) long roman qui s’essouffle rapidement à cause de son manque d’originalité et de piquant. Il ne saura séduire que difficilement son lecteur, dommage, l’idée était séduisante…

3/10

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